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Pour vaincre l’Extrémisme, il faut gagner la bataille de l’information

Par Albert Soued, écrivain, http://symbole.chez.com pour www.nuitdorient.com

12 mai 2017

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L’extrémisme de l’AP (Autorité Palestinienne) ou celui de l’EI (Etat Islamique) ont la même origine, le rejet de l’Autre qui ne croit pas dans le Coran. De ce fait, ce rejet fondamental provoque un conflit qu’on peut appeler « un conflit de civilisation ». Le conflit judéo-arabe n’est pas nouveau, puisqu’il a commencé au temps de Mahomet quand les Juifs de la Mecque ont refusé de s’assujettir à la foi nouvelle. Il a été suivi par une guerre continue contre l’Occident chrétien.

Depuis la création d’un état juif en Israël en 1948, le conflit judéo-arabe a pris une nouvelle dimension de guerres conventionnelles, suivies de guerres asymétriques basées sur le terrorisme et l’implication des populations civiles. Depuis le 10/9/01, l’Occident subit les mêmes attaques terroristes et, depuis la création de l’Etat Islamique en Syrie et en Irak en 2013, tout le Moyen Orient est en guerre, avec des nettoyages ethniques, impliquant la disparition des Chrétiens d’Orient.

Autorité Palestinienne (AP)

Daniel Polisar du Shalem College de Jérusalem a étudié en nov 2015, 330 sondages destinés à « comprendre le point de vue du Palestinien ordinaire sur Israël » et il avait conclu que les terroristes étaient vénérés par leur société. Sa publication récente « Do Palestinians Want a Two-State Solution? - Les Palestiniens veulent-ils une solution à deux États ? », est basée sur l’analyse de 400 sondages. Elle montre 3 opinions sur Israël :

- son absence de droit à l'existence sur le plan aussi bien historique que moral,

- son caractère intrinsèquement expansionniste,

- sa vocation à disparaître.

Depuis la disparition de l’empire ottoman, à la fin de la 1ère guerre mondiale, les habitants arabes de Palestine appliquent la politique du rejet, définie par leur moufti de l’époque, Haj Amin al Husseini, « rejeter les Juifs à la mer » - Tous les grands dirigeants palestiniens – Amin al-Husseini, Ahmad al-Shukeiri, Yasser Arafat, Mahmoud Abbas et Yahya Sinwar (le nouveau leader du Hamas à Gaza) – ont fait de l'élimination de la présence sioniste leur objectif unique. Il est vrai que pour des raisons tactiques, ils ont pu faire quelques concessions -- la plus notable étant celle des accords d'Oslo en 1993 -- mais pour les dénoncer aussitôt. Le « processus de paix » israélo-palestinien, entamé en 1989, n'a été qu'une énorme farce. Alors que les Israéliens ont négocié sérieusement et fait de « douloureuses concessions », leurs homologues palestiniens ont fait des promesses qu'ils n'avaient pas l'intention de tenir et n’ont jamais tenues, un comportement dont Arafat se vantait en arabe, à tout moment.

Pour clore cette plaisanterie, Polisar préconise des mesures destinées à réduire le soutien populaire arabe à « un État allant du Jourdain à la Mer », en mettant en oeuvre une stratégie de la victoire pour briser la volonté de combattre des Palestiniens et leur faire voir la réalité en face, en leur expliquant que ce pays est celui des Juifs, qui sont déterminés à y vivre éternellement, que leur économie et leur armée sont puissantes, qu’ils ont de nombreux amis et alliés dans le monde… Bien que n’appréciant pas les méthodes du « lavage de cerveaux » et de la propagande employés par l’ennemi, Israël doit gagner cette guerre de l’information.

Etat Islamique (EI)

Quant à l’Etat Islamique, il représente un phare pour tous les Musulmans frustrés dans leur famille, tribu ou ethnie. Pour atténuer l’éclat du phare ou le masquer, il faut utiliser la méthode Reagan contre le marxisme, présenter l’Islam radical, celui des pères fondateurs, comme il est réellement, une plaisanterie ou une farce, un néopaganisme (voir www.nuitdorient.com/n1359.htm ). Il faut expliquer abondamment les mensonges, rétablir la vérité, montrer la misère physique et morale des peuples assujettis à l’islamisme, en la comparant aux valeurs démocratiques de l’Occident.

Le vide idéologique occidental et le défaitisme contribuent au succès de l’offensive islamiste, tant sur le plan de la foi que de la démographie.

L’Occident doit promouvoir ses valeurs judéo-chrétiennes en passant à l’offensive idéologique. (voir Giulio Meotti : https://www.gatestoneinstitute.org/10178/responding-to-extremist-islam )

En effet, cette guerre de civilisation ne peut être simplement résolue par les armes. Pour convaincre les populations de ne pas adhérer à la violence et au suicide, il faut leur donner un espoir tangible dans un autre mode de vie, par une puissante information adaptée. De plus l’Occident ne peut accepter l’inacceptable. Il faut mettre un terme à la gabegie internationale.

En 2016, on compte 32 000 assassinats par les jihadistes dans le monde et des centaines de milliers de blessés et de traumatisés. En 15 ans, depuis septembre 2001, les actions de l’Islam radical ont coûté plus de 3600 milliards $

Quant au coût de la violence due à l’Islam, en tant qu’organisation d’état, mode de vie et culture, ilatteint des sommes phénoménales allant de 3000 à 4500 milliards $/an.(voir www.nuitdorient.com/n15111.htm ). Or ces sommes auraient pu être utilisées à nourrir les affamés et à éduquer les ignares du monde entier.

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