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LA PATHOLOGIE DE L'ANTISEMITISME JUIF

 

Par Steven Plaut

www.FrontPageMagazine.com 16/02/10

http://frontpagemag.com/2010/02/16/the-pathology-of-jewish-anti-semitism/

Traduit par Albert Soued, http://soued.chez.com pour www.nuitdorient.com

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Antisémitisme Juif ? Cela paraît comme une contradiction en soi, un oxymoron ou une blague à la Jackie Mason (1). Si seulement c'était cela…

L'antisémitisme juif nous entoure et il fait partie de l'air politique que nous respirons, une épidémie que nous subissons au 21ème siècle et qui se répand comme la peste.

Parmi les extrémistes doctrinaires les plus malveillants et les plus venimeux, les Juifs antisémites sont à l'avant-garde de toute campagne calomnieuse contre Israël et de toute tentative pour intimider les Juifs d'Amérique et l'Occident, et les culpabiliser pour qu'ils soutiennent ceux qui au Moyen Orient ne cherchent qu'à les exterminer.

 

Les Juifs aujourd'hui sont à la tête des campagnes de boycott et de désinvestissement en Israël, ainsi que des groupes de "solidarité avec les terroristes". Ils font des pèlerinages dans les camps du Hamas et du H'ezbollah, acclamant les terroristes et leurs atrocités. Ils ont initié les campagnes diffamatoires décrivant Israël comme un pays de l'apartheid et le stigmatisant comme l'équivalent moral de l'Allemagne nazie

Les campus occidentaux croulent sous le nombre de Juifs antisémites et certains, même, dirigent des maisons Hillel (2). D'autres sont des enseignants en poste. Un juge antisémite (Richard Goldstone) a dirigé une Commission de l'Onu qui a fait passer Israël pour un pays démoniaque. Un député juif du Parlement anglais, Gerald Kaufman, a comparé les terroristes du Hamas aux combattants du ghetto de Varsovie et a dénoncé Israël comme une entité nazie. Et ceci n'est pas seulement une spécificité américaine; vous trouvez un nombre important et choquant de Juifs antisémites parmi les Israéliens et les ex-Israéliens

Beaucoup de Juifs ne pensent pas que ces gens aient "la haine de soi", car ces mots sont trompeurs et, en effet, ces gens-là ne se haïssent pas, mais sont narcissiques jusqu'aux entrailles. En fait, ils haïssent "les autres Juifs" et leur souhaitent du mal. Et ce n'est pas que ces Juifs antisémites cherchent simplement à s'assimiler au milieu ambiant, ou ne s'intéressent pas à leur héritage juif ou sont indifférents à l'histoire de leur peuple et, par conséquent s'excluent du destin d'Israël. Bien au contraire, les Juifs antisémites sont intensément concernés par leurs racines et ils en font un usage habile. Leur judéité leur sert d'alibi pour développer leurs thèses traitresses. Dans des cas limites, ils coopèrent même avec des néo-nazis, des terroristes islamistes et des négationnistes.

 

L'antisémitisme juif était autrefois considéré comme une excentricité. On en parlait avec précaution dans un film émouvant de 1947 "Gentlemen Agreement", mais la Communauté juive organisée l'a longtemps considéré comme un désordre psychique marginal. Les sionistes contemporains espéraient qu'avec la création de l'état d'Israël, cette "névrose de la Diaspora" se dissiperait. On s'attendait qu'avec la disparition de l'insécurité, cette pathologie s'estomperait. En d'autres termes, un état juif fier et puissant pouvait protéger ces Juifs de leur vulnérabilité et leur donner la force de rejeter leur propre dénigrement. Hélas! L'histoire a plus d'un tour dans sa manche. Le développement d'un Israël fort et déterminé, engagé à ne plus laisser les Juifs redevenir des victimes, a permis à certains parmi les pires Juifs antisémites, nichés dans les franges radicales de la gauche, dans les universités et l'"intelligentsia", de s'épanouir sous le parapluie de Tsahal (3).

Pr Shlomo Sand, un communiste pur et dur de la faculté d'histoire à l'Université de Tel Aviv est l'un des promoteurs les plus virulents de la mythologie antisémite. Il a publié l'an dernier un livre chez un éditeur gauchiste anti-israélien, où il cherchait à prouver que les Juifs ne sont pas et n'ont jamais été un peuple. Reprenant des mythes qui circulent dans les sites web néo-nazis, tout le livre de Sand est une espèce de "Protocoles des Sages de Sion", une pseudo-analyse qui prétend que tous les juifs contemporains, ne seraient pas Juifs, mais descendants des Khazars, un moment convertis au Judaïsme. Selon ce professeur "érudit", les Juifs réels ne seraient que les Palestiniens, devenus musulmans lors de l'invasion de l'Islam. N'étant pas vraiment Juifs, les faux Juifs n'ont donc pas droit à la terre d'Israël… Financé par l'Université de Tel Aviv, cet homme parcourt la terre entière, pour vanter sa thèse, vendre son livre et recommander l'élimination d'Israël. Un autre professeur, retraité aujourd'hui, le dépasse en antisémitisme, Ariel Toaff, qui prétend avoir la preuve que les Juifs utilisent du sang non juif dans un rituel religieux, calomnie classique de l'antisémitisme ordinaire, aujourd'hui adoptée par un Juif antisémite. Le concept d'ironie n'est pas assez vaste pour englober un tel développement (4)

 

Il est difficile d'expliquer ce qui motive ces Juifs antisémites. Une des rares personnes à avoir un peu approfondi ce sujet est Kenneth Levin, psychiatre à Harvard et journaliste occasionnel dans ce site. Il pense que l'une des raisons de cet antisémitisme, c'est le désir de certains Juifs d'être reconnus sur le plan social dans un environnement hostile aux Juifs (5). Il le comprend aussi comme une tentative infantile de neutraliser une situation menaçante par un auto-blâme, attitude qu'on rencontre chez les jeunes enfants qui ont été violés. Enfin, il donne aussi une autre explication, en considérant ce phénomène comme le cousin germain en quelque sorte du fameux "syndrome de Stockholm", où les victimes adoptent le point de vue et les arguments de l'agresseur (6)

 

Aujourd'hui, l'antisémitisme est le dénominateur commun qui unit la gauche radicale avec la droite néo-nazie aux Etats-Unis et en Europe. Les Juifs antisémites fleurissent dans les zones d'ombre aux franges du paysage politique. Dans l'ultra-gauche américaine, beaucoup sont des journalistes du magazine extrémiste du web “Counterpunch”, publié par des ex-britanniques, Alexander et Andrew Cockburn, les dignes fils de leur père stalinien, Claud Cockburn, ennemi juré de George Orwell. Counterpunch  est ouvertement antisémite, appelant à l'élimination d'Israël. Il soutient les théories de conspiration, comme la théorie imbécile des "Juifs derrière les attentats du 11/9" et publie de plus en plus des articles de négateurs de l'Holocauste. Certains de ses journalistes sont de mèche avec des organisations et des sites internet néo-nazis. Tout Juif lettré antisémite écrit dans ce site web…. (en note 7, la suite des cas notoires américains d'antisémitisme juif)

 

La psychose de cet antisémitisme juif ne trouve nulle part son pendant dans aucune nation, faisant de ce cas, un cas unique de thérapeute. Cette pathologie non seulement montre l'absence de normalité dans le judaïsme du 21ème siècle, mais elle met en danger la survie de l'état d'Israël et des Communautés juives à travers le monde. C'est une activité en fort développement et elle imprime un sceau pervers d'approbation pour tout projet génocidaire de tout groupe terroriste, recherchant la gloire et l'aura de ceux qui assassinent des Juifs.

 

Notes

(1) Chansonnier réputé http://www.jackiemason.com/

(2) Clubs culturels et philanthropiques juifs

(3) Forces armées de Défense d'Israël

(4) voir www.isracampus.org.il

(5) Cette attitude est consciente dans la plupart des cas

(6) Ici l'environnement hostile aux Juifs

(7) Dans les pages de Counterpunch, les Juifs antisémites acclament le jihad et approuvent le terrorisme. Il est presque impossible d'y trouver des auteurs juifs qui n'y fassent pas de comparaison entre Israël et l'Allemagne nazie. Par exemple, Jennifer Loewenstein de l'Université de Wisconsin a publié "l'Holocauste de Gaza" dans lequel elle écrit: "Israël et son maître américain résident depuis longtemps au plus bas de l'enfer, trahissant le nom de l'humanité" Elle ajoute qu'Israël traite les Palestiniens d'êtres sous-humains, employant le mot “Untermenschen”, pour rappeler le traitement subi par les Juifs, du fait des Allemands. Puis, dans une citation qui aurait pu être faite par le journal nazi Der Sturmer des années 30, elle ajoute: "Les nouveaux maîtres juifs et leurs alliés aux Etats-Unis… n'ont pas l'intention de faire la paix avec les formes inférieures qui vivent en leur sein". Pour Loewenstein, dans sa vision de la réalité, si Israël pratique le terrorisme d'état, c'est qu'il a entraîné le gouvernement américain dans une "cabale" où il dicterait la politique à suivre. Une mise à jour de vieux poncifs et stéréotypes du Juif qui manigance.

Un autre antisémite qui sévit à Counterpunch,  c'est Richard Falk, un professeur retraité de Princeton, connu pour avoir servi dans la Commission de l'Onu qui a condamné Israël pour "crimes de guerre et génocide", bien avant d'avoir commencé à enquêter sur les opérations d'Israël à Gaza. Falk n'est pas seulement l'un des pires promoteurs de la guerre universitaire contre les Juifs, il est aussi le principal agent américain dans l'inversion Orwellienne de la réalité, dans laquelle Israël est l'agresseur terroriste, alors que les agresseurs arabes sont d'innocentes victimes et des gens de progrès, amoureux de la paix. Pour lui, Israël est un pays du type nazi cherchant à tuer, alors que les islamo-fascistes du Hamas et ceux qui les soutiennent sont simplement des résistants qui protestent contre l'inégalité sociale au sein d'Israël. Pour lui, l'agression terroriste contre les Juifs est qualifiée de "poursuite de la paix", alors que l'auto-défense d'Israël est "un génocide". En 2007, Falk a publié "En marche vers un holocauste palestinien" où il prétend que "ce n'est pas exagéré d'associer le traitement subi par les Palestiniens, avec l'extermination des Juifs par les nazis". Il écrit: "Les développements récents à Gaza sont  très inquiétants car ils expriment d'une manière éclatante l'intention délibérée de la part d'Israël et de ses alliés de soumettre toute une communauté, dans des conditions les plus cruelles, mettant sa vie en danger de mort. Si ce modèle de conduite est comparé à un holocauste en préparation, c'est qu'il s'agit d'un appel désespéré pour attirer l'attention des gouvernements du monde et de l'opinion publique internationale pour agir d'urgence, et empêcher ces tendances génocidaires de se transformer en une tragédie collective"

Un autre individu contribue au site Counterpunch, un ex-Israélien Gilad Atzmon, joueur de saxophone, vivant en Angleterre et étroitement lié à des groupes néo-nazis en Europe. Actif dans des organisations pro-terroristes, Atzmon est si ouvertement antisémite que même certains groupes anti-israéliens refusent d'avoir des liens avec lui. L'écrivain anglais connu Oliver Kamm l'a dénoncé comme un négationniste de l'Holocauste. Atzmon a appelé à la destruction d'Israël et à l'embrasement des synagogues. Il dirige une petite clique de néo-nazis en Italie, dont il est le gourou. Il a fréquemment répété que "les Protocoles des Sages de Sion" était un document historique témoignant des crimes du peuple juif.

Paul Eisen, un autre juif extrémiste anti-Israël au Royaume Uni est aussi un individu qui nie ouvertement l'Holocauste. Il a distribué un essai intitulé "les guerres de l'Holocauste" où il appuie les négationnistes et où il clame, entre autres, que les chambres à gaz à Auschwitz n'ont pas pu fonctionner comme on le dit. Ses sources sont David Irving et le fanatique néo-nazi Ernst Zundel, chassé du Canada, et aujourd'hui en prison en Allemagne.

De nombreux antisémites juifs se sont lancés dans l'aventure de nier l'Holocauste, dans un étrange forum appelé "Alef", créé sous les auspices de l'Université de Haifa, débattant sans fin si Hitler était vraiment coupable de quoi que ce soit, avec la conclusion qu'il ne l'était pas. Shraga Elam, un ex-israélien basé en Suisse et membre de ce forum "Alef" a publié une lettre de flagornerie, louant le négateur David Irving comme un "brillant chercheur".

Israel Shamir est le plus venimeux négateur de l'Holocauste, né juif, ayant émigré en Israël d'Union soviétique, puis parti en Suède, changeant son nom en Adam Ermash, et converti au christianisme. Un vulgaire "bouffeur" de juifs, il suit de près toutes les conférences où on nie l'holocauste pour apporter sa contribution. Dans une interview avec l'islamiste Mohamed Omar, en août 2009, il lança son poison: "Je pense qu'il est du devoir de tout musulman et de tout chrétien de nier l'Holocauste, de rejeter cette croyance, tout comme Abraham et Moïse ont rejeté l'idolâtrie. Toute personne qui a foi en Dieu devrait nier l'Holocauste. Je pense qu'il est plus sérieux que les gens dénigrent Dieu, non ?

En Israël l'un des juifs le plus ouvertement antisémite est le Pr Israel Shahak qui enseignait la chimie pendant des décennies à l'Université Hébraïque. Il insistait disant que le judaïsme enseignait l'adoration de Satan, et qu'il fallait se liguer contre les non juifs pour les tuer. Encore un peu, il parlait "de l'usage de sang non juif pour des besoins rituels". Il clamait que la Talmud était plein d'appels au meurtre de non juifs, traités de sous-humains. Il a coopéré avec les néo-nazis partout dans le monde. Bien sûr, il voulait qu'Israël fût rapidement détruit et il a été un des premiers à coopérer avec les terroristes palestiniens, bien avant le processus de paix d'Oslo. Beaucoup d'autres l'ont imité depuis. L'écrivain anglais Paul Bogdanor note dans une analyse de Shahak: "Selon Shahak, les Juifs ne pensent qu'à faire de l'argent, pour le bénéfice de l'état juif… selon Shahak, les Juifs complotent pour dominer le monde, à travers un empire du Maroc à l'ouest jusqu'en Chine à l'Est….Ils facilitent la dissémination du vice, pour asservir les masses, par la drogue qui les rendrait apathiques…"

Sans oublier Noam Chomsky, un anti-américain extrémiste notoire, professeur de linguistique au MIT. Fils d'un enseignant au College Gratz de Philadelphie, Chomsky déteste Israël presqu'autant qu'il hait l'Amérique. Il considère les 2 pays comme pires que l'Allemagne nazie. Il a fait campagne au profit du négationniste français Robert Faurisson et d'autres néo-nazis européens. Sous prétexte de liberté de parole, il soutient des propos nazis, se fait publier par des éditeurs nazis, il collabore à un journal néo-nazi qui fait la promotion de ses livres en même temps que la pensée de Joseph Goebbels. C'est le phénomène Chomsky…

Norman Finkelstein est moins ouvertement antisémite, marginalement seulement. Professeur à l'Université DePaul, il a été licencié il y a 3 ans et il est resté sans emploi. Sa carrière a été construite sur des mensonges et de la fraude. Il a pris le parti de la terreur islamo-fasciste contre sa patrie. Son site personnel est un caniveau de quolibets infantiles et antisémites. Il prétend que les Sionistes ont exagéré les dimensions de la Shoah pour voler de l'argent à l'Allemagne. Il a fait un pèlerinage auprès du Hezbollah. Son livre "L'industrie de l'Holocauste" est devenu un classique à l'usage des négationnistes et des néo-nazis. Il a loué David Irving comme un grand historien fiable… Pseudo universitaire, fraudeur, considéré comme un cinglé par les historiens sérieux, il est pourtant célébré par tous les antisémites, comme Neve Gordon un extrémiste qui enseigne les sciences politiques à l'Université Ben Gourion et qui a voué toute sa carrière à célébrer Finkelstein et ses "idées". Quand il ne dénonce pas Israël comme un pays fasciste terroriste pratiquant l'apartheid, qui a besoin d'être détruit, Gordon compare son héros Finkelstein aux prophètes de la Bible….

 

 

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