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La Dangereuse Dérive Gauchiste
de la Gauche Israélienne
Par Guy Millière
Metula News
Agency - 29/6/14
Il existait autrefois une gauche israélienne à même de défendre le pays [c’est même elle qui l’a créé. Ndlr.]. Cette gauche existe encore, mais elle est en voie de disparition. Elle se perd, submergée peu à peu par un gauchisme de plus en plus délirant et détaché de la réalité.
Ce gauchisme fait que la gauche israélienne est écartée du pouvoir politique, de manière sans doute durable, mais il infiltre, hélas, les media israéliens, l'université, la culture. Et il contribue à éroder de l'intérieur la société israélienne. Il y dissémine des cécités délétères, des doutes, des inflexions de vocabulaire. Il aide les ennemis d'Israël, qui, grâce à lui, peuvent dire qu'il existe des voix raisonnables et éthiques en Israël.
Il a permis l'émergence de gens tel Shlomo Sand, qui, de livre en livre, tel un bateleur de foire, a fait des numéros de plus en plus audacieux, sous les roulements de tambour des grands media occidentaux et qui, après avoir prétendu démontrer que le peuple juif a été inventé, a clamé montrer que la terre d'Israël elle aussi avait été inventée, avant de finir en disant qu'il n'était plus juif.
Sand sévit dans le giron d’organisations telles que "la paix maintenant", qui persistent à s’exprimer comme si le terrorisme et le fanatisme islamiques n'existaient pas ou étaient des sous-produits de la politique (abominable, bien sûr) du gouvernement israélien depuis que celui-ci n'est plus aux mains du parti socialiste.
Ce gauchisme se retrouve dans d'autres organisations, essentiellement financées par l'Union Européenne, telles Breaking the Silence ou B'tselem, qui ne voient jamais la violence barbare commise par des Arabes palestiniens, quand bien même elle est flagrante jusqu'à l'obscénité, mais remarquent toujours les exactions censées être commises par des soldats israéliens, surtout quand il n'y a aucune exaction commise.
Il se retrouve dans les articles de chroniqueurs publiant dans un journal tel qu'Haaretz (la terre d’israël), qui continue à afficher un tirage quotidien de 72 000 exemplaires, quand bien même je sais qu'Israel HaYom (Israël aujourd’hui, gratuit) possède un tirage quatre fois supérieur.
J'ai pensé à ce gauchisme ces derniers jours en lisant (dans Haaretz, précisément) un texte d'Avraham Burg, qui, quelques jours après l'enlèvement tragique de trois adolescents israéliens à proximité d'Hébron, décrivait la société palestinienne comme une "société kidnappée", et excusait, voire légitimait, les kidnappeurs arabes. Il disait qu'Israël était coupable et avait commis un bien plus grand crime en kidnappant l'ensemble du peuple palestinien. J'ai pensé, avec effroi, aux hautes fonctions qu'Avraham Burg [président de la Knesset notamment] avait occupées par le passé. Je me suis dit qu'en un moment pareil, il fallait oser écrire cela. Avraham Burg a osé. Il existe une catégorie de gens qui osent : c'est, dit-on, à cela qu'on les reconnait.
J'ai pensé à ce gauchisme en lisant un autre texte (dans Haaretz toujours), signé d'un homme qui ose souvent, Guidon Levy. Dans un article publié le lendemain de l'enlèvement, Levy écrit carrément que la violence anti-israélienne est le seul moyen qui reste aux Palestiniens de rappeler à Israël l'"oppression" et l' "occupation" qu'ils subissent, ce qui n'est pas seulement une justification du kidnapping, mais une forme de légitimation du terrorisme lui-même.
Je n'essaie même pas de savoir comment les choses se passent dans la tête d'un Juif israélien qui peut écrire des mots semblables.
Lorsque de tels mots sont prononcés par Haneen Zoabi, membre de la Knesset, ils suscitent la colère et le dégoût ; mais Haneen Zoabi est arabe, membre d'un parti pétri de haine anti-israélienne, ce qui ne l'excuse pas, mais explique sa démarche. Un homme comme Guidon Levy est bien plus impardonnable.
Des hommes comme lui font beaucoup de mal à Israël. Ils servent de caution aux pires antisémites (déguisés, bien sûr, en antisionistes) en Europe. Ils alimentent la machine anti-israélienne planétaire. Ils sont, à mes yeux, complices des kidnappeurs, des assassins tueurs de Juifs.
Ils sont écartés du pouvoir politique, de manière sans doute durable, mais en infiltrant les media israéliens, l'université, la culture, ils provoquent une érosion. Ils font que nommer un terroriste du nom de terroriste, un assassin du nom d'assassin et un criminel du nom de criminel devient plus difficile.
Ils contribuent à faire que certains croient encore qu'il existe un processus de paix et un partenaire pour la paix, alors que toutes les concessions israéliennes depuis Oslo n'ont abouti qu’à davantage de violence anti-israélienne et antijuive et que le "modéré" Mahmoud Abbas ne s'est montré modéré que par très brèves intermittences aussitôt entrecoupées d'appels à verser le sang.
Les 3 otages sont retrouvés morts au milieu de l'après midi de lundi 30/6.
Les corps des trois jeunes Israéliens ont été découverts dans un état détérioré près de Khalkhoul, au nord d’Hébron, à quelques km du lieu de leur enlèvement, vaguement enterrés dans un champ appartenant à l'une des familles des assassins.
De très importantes forces de Tsahal quadrillent un petit périmètre dans cette agglomération, à la recherche des assassins et divers indices.
Selon toute vraisemblance, on a le scénario où les kidnappeurs envisageaient le kidnapping d'un seul israélien, et se sont retrouvés devant 3 à enlever. L'appel téléphonique de l'une des victimes leur a fait croire que la police était à leurs trousses. Affolés, ils ont aussitôt éliminé leurs victimes ligotées sur la banquette arrière du véhicule, qu'ils ont incendié par la suite, après avoir jeté les cadavres. La police avait trouvé des traces de sang et des cartouches dans le véhicule.