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La
Mise à Prix des Juifs Révélée… aux USA
Par Liliane Messika
21 janvier 2025
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Les médias français sont trop polis pour être honnêtes : ils préfèrent garder le silence plutôt que de parler des salaires que l’Autorité palestinienne (AP) verse à ses « martyrs » (syn. : terroristes emprisonnés). Ces prestations sont calculées en fonction de la durée d’incarcération, laquelle augmente avec le nombre des victimes.
Dis-moi combien tu
touches, je saurai combien tu as tué de juifs
Voici la grille des salaires (chiffres de 2018).
Le salaire de base à 1 400 shekels/mois (370 €) peut monter jusqu’à 12 000 shekels (3175 €), puisqu’il est calculé au prorata de la durée, non des
durées cumulées d’incarcération du terroriste.
Ceux qui étaient déjà salariés de l’AP au moment de leur arrestation conservent
leur salaire, qui est augmenté du Pay-to-slay, payer pour tuer.
Les enfants des terroristes emprisonnés sont exemptés des frais de scolarité dans les écoles primaires et secondaires de l’AP, voire jusqu’à l’université, si leur père a été condamné à dix ans minimum.
Les avantages dont bénéficient les prisonniers terroristes continuent après leur libération. À la levée d’écrou, ils perçoivent une prime immédiate d’environ 1 500 à 25 000 €, en fonction du temps passé en prison, additionnée d’allocations chômage pour une durée identique à celle de leur incarcération.
Les terroristes libérés (après 5 ans pour les hommes et 2 ans pour les femmes) sont prioritaires pour les emplois de fonctionnaires au sein de l’AP, quasi seul employeur en Judée-Samarie (Cisjordanie en français, West Bank en anglais).
Les ayants-droits des martyrs qui ont réussi à prendre un aller simple pour le Paradis-aux-72-vierges en tuant des « kouffars » (non croyants) touchent une pension de réversion. Enfin, cerise sur le keffieh, les terroristes libérés après 20 ans en prison peuvent acheter leur voiture hors taxe.
L’association Palestinian Media Watch avait calculé, en 2018, qu’un terroriste palestinien, en sortant après 20 ans en prison, aurait reçu de l’AP une somme cumulée d’environ 1 118 400 shekels (296 000 €). « En Israël, une Ferrari 458 Spider coûte, hors taxes, un million de shekels. Ainsi, à sa sortie de prison, un terroriste palestinien a accumulé suffisamment de « prix du sang » pour s’acheter une Ferrari. »
Rien de nouveau à
l’AP, mais l’omerta médiatique prend l’eau.
Le Président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a été élu en 2005. Il fêtera cette année le 20éme anniversaire de son mandat de 4 ans.
Quatorze ans après la mise en place du système « Payer pour tuer », le salaire touché par les terroristes emprisonnés, indexé sur le coût de la vie, est toujours largement supérieur au salaire moyen dans la Palestine contrôlée par l’AP (actuellement autour de 380 €/mois).
Quoi de neuf,
alors ?
Une éclaircie sur USA Today, un media mainstream qui, en novembre 2024, a reçu 203,5 millions de visiteurs, en augmentation de 9,8% par rapport au mois précédent. À titre de comparaison, pendant la même période, CNN en avait reçu 460 millions, enregistrant une augmentation de 8,2%.
John Spencer, directeur de l’Institut pour la guerre urbaine à West Point (le Saint-Cyr américain), y a publié, ce 11 janvier 2025, un article titré « La paix en Israël ne sera pas possible tant que les Palestiniens payeront les terroristes pour tuer ».
L’auteur rappelle que l’AP consacre, chaque année, environ 300 millions $ à ce programme-phare, qui est une structure économique à lui tout seul. Un rêve d’accord de paix dans ce contexte relève du délire schizophrénique.
Le programme « pay-to-slay » ne bénéficie qu’aux terroristes. Il ne concerne pas les détenus de droit commun. Il est quasi inconnu du grand public français. Mais il figure dans le budget de l’AP, ce qui a conduit un certain nombre de dirigeants de démocraties (mais jamais la France) à le critiquer. Au point qu’en 2014, l’AP en a transféré la responsabilité à l’OLP, le parti politique de son Président, pour amadouer les donateurs internationaux, tout en maintenant les paiements aux terroristes.
Malgré les pressions internationales, notamment la loi américaine Taylor Force signée par Donald Trump en 2018, qui a réduit d’un tiers le soutien financier international à Ramallah, l’AP a augmenté ces versements de 16,2 millions $ mensuels l’année dernière, incluant notamment les auteurs des attaques du 7 octobre.