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Adieu la Fausse et
Néfaste Cause Palestinienne
Par
Albert Soued, écrivain, http://symbole.chez.com
pour www.nuitdorient.com
17/02/2025
La solution
entre juifs et arabes dits « Falestiniens » pour « partager la terre sainte
» a toujours été un échec. Le « partage de la terre » en
deux pays, considéré par toutes les chancelleries comme la pierre angulaire de
la paix au Proche Orient, est une idée fausse et néfaste. Elle n’a jamais
produit que la guerre et la rancœur.
Un siècle durant, les Arabes, puis lesdits « Falestiniens », ont obstinément refusé tout partage de la terre. Les premières tentatives de « partage » ont eu lieu sous le Mandat britannique (1918- 1947). La Grande-Bretagne chargée de réaliser la promesse Balfour de créer un foyer national juif en Palestine s’est heurtée à l’hostilité arabe immédiate. Depuis la renaissance d’Israël en 1948, les pays arabo-musulmans n’ont jamais cessé de vouloir éradiquer tout territoire juif au Moyen Orient. Tous les moyens étaient bons, selon les circonstances : guerre, guerilla, terreur, propagande, calomnie, harcèlement , corruption des Ong et les organismes internationaux notamment…. En fait, depuis l'an 632, toute terre conquise par les Musulmans est un "waqf", c'est-à-dire une terre musulmane inaliénable. Et le devoir de tout fidèle musulman est de libérer cette terre, même s'il faut tuer et mourir. C'est le jhad.
Depuis la fin de l’empire ottoman
et du Califat en 1923, et sous l’égide du sheikh nazi
le moufti de Jérusalem, Mohamed Amin al Husseini, et de
l'organisation des "Frères Musulmans", les états arabo-musulmans ont
pour objectif d’éradiquer tout état juif au Moyen Orient.
Les cinq millions de « Palestiniens » de Gaza et de Judée Samarie sont les descendants de 700
000 réfugiés arabes de la guerre de 1948, qui sont d’origine égyptienne,
syrienne ou d’un autre pays arabe, ont quitté la Palestine mandataire, à la
demande des armées arabes envahissant le nouvel Israël.
En 77 ans, ces 700 000 réfugiés auraient dû voir leur nombre diminuer progressivement et disparaître. Mais les états arabo-musulmans ont obtenu de l’Onu la perpétuation ad vitam eternam de leur statut de réfugié. Inévitablement, cette masse de population non intégrée et apatride a fini par incarner une « cause » : la « cause palestinienne » qui n’a jamais eu qu’un seul but : récuser le droit des juifs à la souveraineté nationale.
La proposition de Donald Trump de reloger les « dits réfugiés » palestiniens de Gaza en Jordanie et en Egypte, a frappé de
panique le monde arabe dont les dirigeants ont eu pour premier réflexe de faire
barrage.
Pour la première fois depuis la création de l’Etat d’Israël, un président américain affirme que les pays arabo-musulmans doivent prendre en main le problème des réfugiés qu’ils ont eux-mêmes créé en 1948/9.
Trump prévoit de mettre en œuvre le déplacement de la population gazaouie de son territoire – et qu’il dispose d’un plan détaillé pour contraindre Le Caire à accepter d’accueillir les réfugiés. Trump a révélé avoir discuté avec le roi Abdallah II de Jordanie, lui demandant explicitement : "Je lui ai dit que je veux que vous en accueilliez davantage, car quand je regarde Gaza maintenant, c'est le chaos, c'est vraiment le chaos."
Lors d'une conversation avec des journalistes dans Air Force One, il a présenté sa vision pour l'avenir des Gazaouis : "Je veux qu'ils vivent dans une région où ils peuvent être sans perturbations, révolution et violence. Quand vous regardez la bande de Gaza, c'est l'enfer depuis des années. Je pense qu'on peut en faire sortir des gens pour qu'ils vivent dans des zones beaucoup plus sûres, peut-être meilleures et plus confortables."
L'Amérique donne 1,5 milliard $/an à l'Égypte et 1,65 milliard $/an à la Jordanie. Elle a donné au Yémen 5,9 milliards de dollars depuis 2014. Elle donne à la Turquie 100 millions de dollars à des fins humanitaires et au moins 100 millions de dollars supplémentaires en assistance militaire. L'Amérique donne 100 millions de dollars par an à l'Indonésie. La population gazaouie peut être facilement relocalisée dans ces divers pays.
Malgré les réticences des pays arabes, Mohamed ben Zayed ou MBZ, le président des Emirats arabes unis, montre sagement la voie à suivre, par le biais de son ambassadeur aux Etats-Unis, Yousef Al-Otaiba, lors d’un événement à Abou Dhabi, qui a dit « ne vraiment pas voir d’alternative cohérente au plan d’éviction de la population palestinienne de Gaza, annoncé par le président américain Donald Trump ».
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