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Qui est Souverain, l'ONG ou Israël ?

 

Par Moshe Dann, journaliste, écrivain et historien

Jerusalem Post du 07/05/12

http://www.jpost.com/Opinion/Op-EdContributors/Article.aspx?id=269053

Adapté par Albert Soued écrivain http://soued.chez.com pour www.nuitdorient.com  

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Une controverse a cours sur les douzaines d'Ong politiques en Israël de savoir si leurs activités portent préjudice à l'Etat seulement ou si leur influence va plus loin et façonne la politique gouvernementale, la perception des medias et l'opinion publique.

 

En fait, les Ong sont pratiquement entièrement financées par des gouvernements étrangers, l'Union Européenne (UE), des organisations anti-israéliennes, des groupes appartenant à l'Eglise…Et ces Ong ont des liens directs et indirects avec des officiels du gouvernement qui ont le pouvoir de décider sur maint sujet crucial. Nombre de ces officiels ont été ou sont associés avec ces Ong douteuses, d'où des conflits d'intérêts et si cette situation n'est pas illégale, elle n'est pas en tout cas éthique.

Ayant accès aux gens de pouvoir, à des médias à l'écoute, ces Ong exploitent la démocratie israélienne et manipulent le système judiciaire pour faire avancer leur programme déguisé en liberté de parole et intérêt humanitaire.

Beaucoup d'Israéliens se demandent quels droits ont des gouvernements étrangers, des fondations, des églises et des organisations inconnues à critiquer la politique d'Israël et à porter atteinte aux Juifs pour promouvoir leurs propres intérêts, par le biais d'Ong locales.

On ne parle pas ici de droits légitimes dénonçant des abus en matière civile ou humanitaire, mais de tentatives dans le but de saper la nature essentielle de l'état et de miner ses valeurs et son esprit. Ainsi les attaques continues contre le droit des Juifs à habiter à Jérusalem Est, en Judée ou en Samarie détruisent le droit à l'existence même de l'état d'Israël.

 

Le programme de ces Ong est de "démoniser et délégitimer" l'état d'Israël. On les a vues impliquées dans la Conférence sur le Racisme à Durban où elles ont fourni de fausses informations à la Commission de l'Onu menée par Richard Goldstone pour enquêter sur la guerre de Gaza. Ces Ong ne reçoivent pratiquement pas de fonds d'Israéliens, par quel miracle sont-elles israéliennes ? Ce sont toutes des officines étrangères avec du personnel israélien ou autre.

L'organisme Rasham Haa'moutot est chargé d'approuver toute organisation associative à but non lucratif. Il a fourni les comptes des Ong controversées à Ong-Monitor qui surveille les Ong, à l'Institut d'Etudes stratégiques et à "Im Tirtsou". Il est apparu qu'elles sont toutes entièrement financées directement ou non par des intérêts étrangers.

 

Ainsi par exemple en 2010 "Rompre le silence" a reçu 1,5 million sh de l'UE, des gouvernements du Royaume Uni et d'Espagne, d'Oxfam, de NIF (New Israel Fund), de diverses organisations étrangères et d'une palestinienne qui fait la promotion du boycott d'Israël.

En 2010, Betselem a reçu environ 9,3 millions sh de l'UE, d'Angleterre et de Norvège et de diverses organisations étrangères publiques ou privées dont celle de G Soros.

La "Paix maintenant" a reçu en 2009, 4 million sh de Norvège, d'Angleterre et de Belgique, d'organisations amies aux Etats-Unis et au Canada et de G Soros.

 

Les poches remplies, ces Ong partent en guerre contre les Juifs et Israël, utilisant les medias et les Cours de justice. "La paix maintenant" a ainsi accusé l'Etat d'avoir implanté Maalé Adoumim sur 85% de terre arabe bédouine, et a édité comme preuve un livret luxueux, plein de cartes et de documents. L'histoire a fait la une des journaux pendant une semaine, jusqu'à la découverte du pot-aux-roses. "La Paix Maintenant" s'est excusée de l'erreur, mais les medias ne l'ont pas répercutée et le mal était fait.

De nombreuses actions légales ont été menées par ces Ong, notamment "La Paix maintenant", "Yesh Din", "Acri" contre le gouvernement et des Juifs habitant des implantations en Judée et Samarie. Certains de leurs membres ont des fonctions dans les Cours et tribunaux, dans les Universités, dans les medias. Ainsi par exemple l'ex procureur Haim Cohen est l'un des fondateurs d'Acri. Apporter les affaires devant la Haute Cour lui permet de rendre justice unilatéralement, sans possibilité qu'on s'y oppose. Et les décisions inspirées par les Ong deviennent de ce fait la loi.

 

Une loi proposée à la Knesset pour limiter le pouvoir des Ong anti-israéliennes a été critiquée comme minant la démocratie et la liberté d'expression. Pourtant elle ne faisait que limiter le pouvoir des Ong qui ne sont que des organes de propagande anti-israélienne, menaçant la capacité de l'Etat à se défendre sur le plan international.

Pourquoi des organismes étrangers versent-ils des centaines de millions $ et euros à des Ong politiques qui n'ont rien à voir avec leurs propres intérêts humanitaires ?

Pourquoi dépensent-ils tant d'argent dans des publications présentant Israël comme un ogre violant les droits civils, afin de calomnier et salir ce pays dans le monde ?

 

La controverse porte sur le fait que ces Ong n'ont de compte à rendre à personne et sont totalement opaques. Elles devraient fournir des informations précises sur tous les contributeurs, leurs relations avec les gouvernements, les transferts de fonds, les organismes intermédiaires et la destination précise des dépenses.

Comme Ngo Monitor, l'organisme Rasham Haa'moutot devrait pouvoir obtenir toutes ces informations en toute transparence avant de donner ses autorisations. Le Contrôleur d'Etat et un comité spécial de la Knesset devraient définir les critères de sélection et de rejet de toute Ong dont l'activité est hostile au judaïsme et à l'état d'Israël.

Il y va de la souveraineté du pays et du respect de soi-même.

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