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Guerre de Survie qui Aurait pu Etre Plus Facile à Mener
Par Albert Soued, écrivain, http://symbole.chez.com pour www.nuitdorient.com
24/10/24
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80 ans après la 2ème guerre mondiale, les Juifs subissent un pogrom en Israël. Un pogrom qui présente des caractéristiques encore plus odieuses que ceux des nazis. Un pogrom qui aurait pu être évité si les dirigeants décideurs d’Israël connaissaient mieux leurs ennemis.
Pourtant ce savoir ignoré ou non perçu peut se résumer en une phrase et trois principes : en Islam pur et dur la mort est préférable à la vie (1), le jihad, la volonté inébranlable de conquête du monde, est multiforme et permanent, et pratiquer le mensonge et la calomnie plutôt que la vérité à l'égard du mécréant.
Ce pogrom, -- qui a coûté la vie à plus de 2000 personnes, simples citoyens, soldats et policiers, avec la guerre qui a suivi, et blessé et traumatisé plusieurs milliers -- était le prélude à l’élimination de la nation juive, îlot dans l’océan musulman.
Pour survivre, Israël a été amené à faire la guerre contre nombre de milices terroristes formées, armées et dirigées par la clique des ayatollahs d’Iran. Depuis plus d’un an, avec courage, intelligence et détermination, l’armée d’Israël s’est battue contre le Hamas à Gaza (2), le Hezbollah shiite au Liban, les terroristes armés de l’Autorité palestinienne en Judée Samarie (2), les terroristes arabes israéliens, les milices terroristes pro-iraniennes de Syrie, d’Irak et du Yémen…
Pour diverses raisons peu claires plusieurs pays occidentaux, dits amis d’Israël, se sont opposées à cette guerre de survie. Les Etats-Unis ont menacé de suspendre la livraison d’armes, et l’ont fait pour des armes spécifiques, comme les bombes ultra-pénétrantes. Il en est de même d’autres pays tels que l’Angleterre et la France qui ont demandé instamment des cessez-le-feu immédiats. Or dans ce combat moyen oriental où il y a une collusion volontaire ou non entre les terroristes et la population, cesser le feu sans obtenir la reddition de l’ennemi, c’est perdre la guerre.
Dans les faits, sous prétexte de nombreuses victimes collatérales, et oubliant que celles-ci servaient de bouclier humain aux terroristes, les pays occidentaux ont freiné l’élan israélien pour obtenir une victoire rapide (3).
De plus la communauté européenne ainsi que les instances de l’Onu à majorité automatique anti-Israël n’ont pas cessé leurs injonctions pour obliger Israël à mettre fin à une guerre qui se prolongeait justement du fait de leurs ingérences favorisant l’ennemi.
Dans ce registre on peut noter 3 antisionistes notoires qui n’ont jamais cessé de porter des accusations calomnieuses à l’égard de la nation juive.
- Josep Borrell, Haut représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité
- Antonio Guterres, Secrétaire général des Nations unies
- Francesca Albanese, Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur les territoires palestiniens
Dans ces intrusions inutiles, il est regrettable aussi que le président français ait ignoré le rôle de l’ONU dans la création d’états (4) et la volonté permanente de la doctrine islamique de détruire l’état d’Israël.
Rappelons ses propos : « Monsieur Netanyahou ne doit pas oublier que son pays a été créé par une décision de l’ONU » et la réponse du 1er ministre israélien « Ce n’est pas la résolution de l’ONU qui a établi l’État d’Israël, mais plutôt la victoire obtenue dans la guerre d’indépendance avec le sang de combattants héroïques, dont beaucoup étaient des survivants de l’Holocauste, notamment du régime de Vichy en France »
Toujours est-il les menaces permanentes de nations occidentales dites « amies d’Israël », d’instances européennes et internationales pas forcément favorables à Israël et le devoir moral de sauver les otages ont perturbé et ralenti la guerre de survie menée depuis plus d’un an par Tsahal, éloignant le moment de la victoire.
Notes
(1) Le Wall Street Journal a examiné des dizaines de messages envoyés par le chef du Hamas, Yahia Sinwar. Celui-ci affirme que "autant de combats et de morts que possible parmi les Gazaouis travaillent en notre faveur".
Le journal décrit un «froid mépris pour la vie humaine ».
Yahia Sinwar pense qu'Israël a plus à perdre dans la guerre que le Hamas.
Dans une lettre envoyée à Ismail Haniyeh après la mort de ses fils, il écrit : "leur mort et celle d'autres Gazaouis injecteront de la vie dans les veines de notre nation».
(2) Depuis l’an 130 et
jusqu’en 1948, Palaestina en latin et Palestine en
français désigne une région du Levant remplaçant la Judée et habitée par des
juifs ; et le « palestinien » était le juif.
En 1948, Palestine est
devenue l’état d’Israël. Sur les conseils du KGB, Yasser Arafat s’est emparé du
mot “ Palestine” en 1963, bien qu’en arabe la lettre P n’existe pas ! Et
aujourd’hui la Palestine est un non-état ou un état fictif regroupant nombre de
tribus, et populations arabes venant de pays voisins, pour la plupart
endoctrinées par un islamisme radical, à l’origine du chaos actuel qui a pour
but d’éliminer les juifs du Moyen Orient.
(3) Pour les dommages collatéraux, Nicolas Sarkosy a bien résumé la situation dans l’entretien « Le PoinG » de 10’30 min à 13’ min à https://www.youtube.com/watch?v=0rEJzV_J4WU
(4) Voir les nombreux articles de nuitdorient.com sur le sujet :
- 2 articles et 2 déclarations fondamentales
sur la Palestine
- Palestine, des témoignages pour les
ignares
- Israël a acheté comptant
son territoire