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Le Meilleur Chemin vers la Paix des Palestiniens

par Bassam Tawil, musulman basé au Moyen-Orient.

10/5/18

Source : https://www.gatestoneinstitute.org/12271/palestinians-peace-pathFollow Middle East and Terrorism on Twitter Copyright - Original materials copyright (c) by the authors.

Texte en anglais au bout.

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"Si tirer sur les Israéliens a fonctionné et a poussé les Israéliens à battre en retraite, c'est bien : Continuez à le faire !" - Si c'est vrai, les concessions que l'on demande à Israël de faire dans le cadre de l'accord du siècle de l'administration américaine ne seront pas perçues par les Palestiniens comme un signe qu'Israël cherche la paix. Comme le passé l'a prouvé, ils seront considérés par les Palestiniens comme une forme de retraite et de capitulation.

En ce qui concerne l'Autorité palestinienne, plus Israël lui cède de territoire, mieux c'est. Le territoire de Jérusalem est particulièrement bienvenu, car il permettrait à l'Autorité palestinienne de s'implanter dans la ville. Une prise de pied, c'est-à-dire, pour beaucoup, beaucoup, beaucoup plus.

Ne vous y trompez pas : les Palestiniens verront leur présence dans les 4 quartiers comme le premier pas vers la re-division de Jérusalem.

Les Palestiniens diront que ces concessions israéliennes ne suffisent pas. Ils exigeront qu'Israël leur cède le contrôle des 28 quartiers arabes. Pire encore, les Palestiniens sont susceptibles d'utiliser les 4 quartiers comme base de lancement d'attaques terroristes contre Israël pour " libérer le reste de Jérusalem ". Pourquoi penserait-on que ces quartiers ne tomberont pas à l'avenir entre les mains du Hamas et du Jihad islamique palestinien ?

Toute concession israélienne, en particulier à ce stade, sera interprétée par les Palestiniens comme une récompense pour Mahmoud Abbas et sa foule, qui ne sont pas tenus de donner quoi que ce soit en retour à Israël. Est-il approprié et utile de récompenser Abbas et ses associés à un moment où il refuse d'arrêter les paiements aux terroristes palestiniens et à leurs familles, et à un moment où ils continuent d'inciter leur peuple contre l'administration américaine, l'ambassadeur Nikki Haley, et ses conseillers juifs, Jason Greenblatt, l'ambassadeur David Friedman et Jared Kushner ? Est-ce un homme qui mérite d'être récompensé ? Est-ce un homme qui mérite d'être amené à Jérusalem ?

C'est à Abbas, et non à Israël, qu'il faut demander des concessions. Il devrait cesser de nier et de déformer l'histoire juive, il devrait cesser de récompenser les assassins juifs ; il devrait cesser de prêcher la haine à son peuple. C'est la meilleure voie vers la paix. Depuis des décennies, les Palestiniens interprètent les concessions et les gestes israéliens comme des signes de faiblesse. Il est important de garder cela à l'esprit, alors que l'administration américaine se prépare à lancer son plan pour la paix au Moyen-Orient, que le président Donald Trump a qualifié d'"accord du siècle".

Un rapport du quotidien israélien Ma'ariv du 4 mai affirmait que le "deal du siècle" appelle à placer 4 quartiers arabes à Jérusalem sous le contrôle de l'Autorité palestinienne. Selon le rapport, les 4 quartiers sont Jabal Mukaber, Essawiyeh, Shua'fat et Abu Dis. Ma'ariv a écrit que les détails du plan de paix américain ont été présentés au ministre de la Défense Avigdor Liberman lors de sa visite à Washington la semaine dernière : "Les principes du plan de paix, qui ont été présentés à Liberman, comprennent, entre autres, des concessions importantes et à grande échelle de la part d'Israël... les Etats-Unis attendent d'Israël qu'il accepte le plan et qu'il accepte ce que les Israéliens perçoivent comme des concessions douloureuses ».

Si c'est vrai, les concessions que l'on demande à Israël de faire dans le cadre de l'accord du siècle de l'administration américaine ne seront pas perçues par les Palestiniens comme un signe qu'Israël cherche la paix. Comme le passé l'a prouvé, ils seront considérés par les Palestiniens comme une forme de retraite et de capitulation. L'Autorité palestinienne serait heureuse d'assumer le contrôle des 4 quartiers arabes de Jérusalem. En ce qui concerne l'Autorité palestinienne, plus Israël lui cède de territoire, mieux c'est. Le territoire de Jérusalem est particulièrement bienvenu, car il permettrait à l'Autorité palestinienne de s'implanter dans la ville. Une prise de pied, c'est-à-dire, pour beaucoup, beaucoup, beaucoup plus.

Les 4 quartiers ne sont qu'à quelques kilomètres de la Knesset, du bureau du Premier ministre et d'autres symboles de la souveraineté israélienne. Ainsi, la souveraineté palestinienne sur les quatre quartiers est d'une importance symbolique. Ne vous y trompez pas : les Palestiniens verront leur présence dans les 4 quartiers comme le premier pas vers la re-division de Jérusalem. Les Palestiniens diront que ces concessions israéliennes ne suffisent pas. Ils exigeront qu'Israël leur cède le contrôle des 28 quartiers et villages arabes situés dans les limites de la municipalité de Jérusalem et sous la souveraineté israélienne.

En d'autres termes, le transfert des 4 communautés ne fera qu'aiguiser l'appétit des Palestiniens et les poussera à exiger davantage. Les Palestiniens soutiendront qu'Israël a maintenant créé un précédent qui doit être suivi de nouvelles concessions. Il convient de noter ici que l'Autorité palestinienne exige la souveraineté sur l'ensemble de Jérusalem-Est, y compris la vieille ville et le mur occidental. Pour eux, la vieille ville et tous les lieux saints de Jérusalem appartiennent aux Palestiniens et devraient tous être sous la tutelle des Palestiniens.

Ils prendront les 4 quartiers, mais ce ne sera que le début. Pire encore, les Palestiniens sont susceptibles d'utiliser les 4 quartiers comme base de lancement d'attaques terroristes contre Israël pour " libérer le reste de Jérusalem ".

Considérons ce qui s'est passé en 2005, lorsqu'Israël s'est retiré unilatéralement de la bande de Gaza après avoir expulsé plus de 8 000 Juifs de leurs maisons et détruit plus de 20 colonies. Aujourd'hui encore, il est difficile de trouver un seul Palestinien qui considère le retrait israélien de la bande de Gaza comme une indication qu'Israël veut la paix. Bien au contraire.

Le " désengagement" israélien de la bande de Gaza a été mal interprété par les Palestiniens comme une retraite face aux attentats suicides et aux attaques à la roquette. Pour les Palestiniens, le retrait israélien de la bande de Gaza a été perçu comme une capitulation qui a enhardi le Hamas et d'autres groupes terroristes. Ces groupes s'attribuent le mérite d'avoir "chassé les Juifs de la bande de Gaza" par le biais du terrorisme. Si tirer sur les Israéliens a fonctionné et a poussé les Israéliens à battre en retraite, c'est bien : Continuez à le faire ! Il n'est donc pas étonnant que le Hamas ait remporté les élections législatives palestiniennes quelques mois plus tard. Le Hamas s'est présenté aux élections de janvier 2006 sur une plate-forme qui se vantait d'avoir forcé Israël à "fuir" la bande de Gaza par des attentats suicides et des attaques à la roquette.

À l'époque, les Palestiniens de la bande de Gaza disaient : "C'est merveilleux, nous avons tué 1 000 Juifs en quatre ans et ces Juifs s'enfuient de la bande de Gaza, alors nous devons continuer à leur tirer dessus. Aujourd'hui, ils fuient la bande de Gaza. Demain, ils s'enfuiront d'Ashkelon, puis d'Ashdod, puis de Tel-Aviv, et de là à la mer, et nous atteindrons notre objectif d'éliminer Israël".

Il va sans dire que le Hamas et ses partisans ont continué à lancer des attaques contre Israël après le retrait israélien à la frontière internationale. Ils croyaient vraiment que le "désengagement " israélien n'était rien d'autre qu'une reddition face à la violence. Le fait de parler maintenant d'un retrait israélien de certaines parties de Jérusalem nous ramènera au scénario de la bande de Gaza.

Premièrement, aucun Palestinien ne considérera une telle mesure comme un geste positif de la part d'Israël.

Deuxièmement, pourquoi penserait-on que ces quartiers ne tomberont pas à l'avenir entre les mains du Hamas et du Jihad islamique palestinien ? C'est exactement ce qui s'est passé en 2005, lorsqu'Israël a remis la bande de Gaza à l'Autorité palestinienne, qui s'est ensuite enfuie, et l'a remise au Hamas.

Le calendrier des concessions israéliennes proposées est également très problématique. Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et son gouvernement et ses associés basés à Ramallah sont actuellement engagés dans une campagne d'incitation sans précédent contre Israël. Ils continuent à répandre des mensonges venimeux sur Israël et incitent leur peuple à la haine et à la violence. Ils continuent de récompenser les terroristes et leurs familles pour avoir tué et mutilé des Juifs. Ils continuent de nier toute histoire juive et tout lien avec la terre, et ils font tout leur possible pour délégitimer et diaboliser les Juifs.

Toute concession israélienne, en particulier à ce stade, sera interprétée par les Palestiniens comme une récompense pour Mahmoud Abbas et sa foule, qui ne sont pas tenus de donner quoi que ce soit en retour à Israël. Il ne se passe pas un jour sans qu'Abbas nous affirme qu'il n'est pas un partenaire pour un accord de paix avec Israël. Est-il sage de récompenser Abbas maintenant qu'il a exposé son véritable antisémitisme ? Est-il approprié de donner à Abbas un pied à Jérusalem après qu'il a récemment affirmé que, selon lui, c'est le comportement des Juifs, et non l'antisémitisme, qui a causé l'Holocauste ? Est-il approprié et utile de récompenser Abbas à un moment où il refuse d'arrêter les paiements aux terroristes palestiniens et à leurs familles ? De plus, est-il approprié et utile de récompenser Abbas et son Autorité palestinienne à un moment où ils continuent d'inciter leur peuple contre l'administration américaine et ses conseillers juifs, Jason Greenblatt, David Friedman et Jared Kushner ? L'Autorité palestinienne mérite-t-elle d'être récompensée pour son incitation quotidienne contre l'ambassadeur des États-Unis auprès des Nations Unies, Nikki Haley ?

Il y a un dicton en arabe : "Ils lui crachent au visage , mais il appelle ça de la pluie"

Les Palestiniens n'ont-ils pas déjà rejeté le plan du président Trump comme une « conspiration » visant à liquider la cause palestinienne et les droits nationaux ? Pourquoi l'administration Trump devrait-elle offrir des cadeaux à Abbas à un moment où lui et ses amis boycottent les fonctionnaires américains ? Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a appelé David Friedman, l'ambassadeur des États-Unis en Israël, un " fils de chien " dans un discours télévisé, le 19 mars 2018. L'administration Trump doit comprendre que les Palestiniens considèrent les États-Unis comme un ennemi et non comme un ami.

Donner à Abbas le contrôle de 4 quartiers arabes à Jérusalem ne fera pas avancer la cause de la paix. Aucun Palestinien ne descendra dans la rue pour exprimer sa gratitude envers Israël. Au lieu de cela, ils prendront la rue d'intensifier leurs attaques terroristes contre Israël dans l'espoir d'obtenir de nouvelles concessions. Abbas a prouvé qu'il n'est pas différent de son prédécesseur, Yasser Arafat. Comme Arafat, il ne reconnaît pas non plus le droit des Juifs à la terre, à aucune terre. Regardez n'importe quelle carte actuelle de "Palestine" : c'est une copie exacte de la carte d'Israël, mais les noms de certaines villes ont changé. Abbas n'a pas pour objectif de contrôler certaines zones uniquement à Jérusalem. Pour Abbas, comme pour Arafat, Israël est une grande colonie qui doit être supprimée. Pour lui, selon ses propres termes, Israël est un "projet colonial" qui, selon lui, n'a rien à voir avec le judaïsme. Pour lui, les Juifs ne sont rien de plus que les prêteurs d'argent avides, parodiés en caricatures, qui ont apporté l'Holocauste sur eux-mêmes. Est-ce un homme qui mérite d'être récompensé ? Est-ce un homme qui mérite d'être amené à Jérusalem ?

Palestinians: The Best Path to Peace -

by Bassam Tawil

10/5/18

"If shooting Israelis worked and drove the Israelis to retreat, good: Keep doing it!" If true, the reported concessions that Israel is being asked to make as part of the US administration's "deal of the century" will not be perceived by the Palestinians as a sign that Israel seeks peace. As the past has proven, they will be viewed by the Palestinians as a form of retreat and capitulation. As far as the PA is concerned, the more territory it is handed by Israel the better. Territory in Jerusalem is especially welcome as it would give the Palestinian Authority a foothold in the city. A foothold, that is, for much, much more.

Make no mistake: the Palestinians will see their presence in the four neighborhoods as the first step towards the redivision of Jerusalem. The Palestinians will say that these Israeli concessions are not enough. They will demand that Israel hand them control over all 28 Arab neighborhoods. Worse, the Palestinians are likely to use the four neighborhoods as launching pads to carry out terror attacks against Israel to "liberate the rest of Jerusalem." Why would anyone think that these neighborhoods will not fall into the hands of Hamas and Palestinian Islamic Jihad in the future?

Any Israeli concessions, particularly at this stage, will be interpreted by the Palestinians as a reward to Mahmoud Abbas and his crowd, who are not being required to give Israel anything in return. Is it appropriate and helpful to reward Abbas and his associates at a time when he is refusing to stop payments to Palestinian terrorists and their families, and at a time when they are continuing to incite their people against the US administration, Ambassador Nikki Haley, and its Jewish advisors, Jason Greenblatt, Ambassador David Friedman and Jared Kushner? Is this a man who deserves to be rewarded? Is this a man who deserves to be brought into Jerusalem?

Abbas, and not Israel, ought to be asked for concessions. He should stop denying and distorting Jewish history, he should stop rewarding Jew-killers; he should stop preaching hate to his people. That is the best path to peace. For decades now, Palestinians have interpreted Israeli concessions and gestures as signs of weakness. This fact is important to bear this in mind as the US administration prepares to launch its plan for peace in the Middle East, which President Donald Trump has referred to as the "deal of the century."

A report in the Israeli daily Ma'ariv on May 4th claimed that the "deal of the century" calls for placing four Arab neighborhoods in Jerusalem under the control of the Palestinian Authority. The four neighborhoods, according to the report, are Jabal Mukaber, Essawiyeh, Shu'fat and Abu Dis. Ma'ariv wrote that the details of the US peace plan were presented to Defense Minister Avigdor Liberman during his visit to Washington last week: "The principles of the peace plan, which were presented to Liberman, include, among other things, large-scale and significant concessions on the part of Israel... the US expects Israel to accept the plan and to come to terms with what the Israelis perceive as painful concessions."

If true, the reported concessions that Israel is being asked to make as part of the US administration's "deal of the century" will not be perceived by the Palestinians as a sign that Israel seeks peace. As the past has proven, they will be viewed by the Palestinians as a form of retreat and capitulation. The Palestinian Authority would be happy to assume control over the four Arab neighborhoods in Jerusalem. As far as the PA is concerned, the more territory it is handed by Israel, the better. Territory in Jerusalem is especially welcome as it would give the Palestinian Authority a foothold in the city. A foothold, that is, for much, much more.

The four neighborhoods are only a few miles away from the Knesset, the Prime Minister's Office and other symbols of Israeli sovereignty. Thus, Palestinian sovereignty over the four neighborhoods is of symbolic importance. Make no mistake: the Palestinians will see their presence in the four neighborhoods as the first step towards the redivision of Jerusalem. The Palestinians will say that these Israeli concessions are not enough. They will demand that Israel hand them control over all 28 Arab neighborhoods and villages that are located within the boundaries of the Jerusalem Municipality and are under Israeli sovereignty.

In other words, the handing over of the four communities will only whet the Palestinians' appetite and drive them to demand more. The Palestinians will argue that Israel has now created a precedent that needs to be followed by further concessions. Here, it is worth noting that the Palestinian Authority is demanding sovereignty over all of east Jerusalem, including the Old City and the Western Wall. For them, the Old City and all the holy sites in Jerusalem belong to the Palestinians and should all be under Palestinian sovereignty. They will take the four neighborhoods, but that will just be the beginning. Even worse, the Palestinians are likely to use the four neighborhoods as launching pads to carry out terror attacks against Israel to "liberate the rest of Jerusalem."

Let us consider what happened in 2005, when Israel unilaterally withdrew from the Gaza Strip after evicting more than 8,000 Jews from their homes and destroying more than 20 settlements. Even today, it is hard to find a single Palestinian who regards the Israeli withdrawal from the Gaza Strip as an indication that Israel wants peace. On the contrary.

The Israeli "disengagement" from the Gaza Strip was misinterpreted by the Palestinians as a retreat in the face of suicide bombings and rocket attacks. For the Palestinians, the Israeli withdrawal from the Gaza Strip was perceived as a capitulation that emboldened Hamas and other terror groups. These groups took credit for "driving the Jews out of the Gaza Strip" through terrorism. If shooting Israelis worked and drove the Israelis to retreat, good: Keep doing it! It is no wonder, then, that Hamas won the Palestinian parliamentary election a few months later. Hamas ran in the January 2006 election on a platform that boasted that it had forced Israel to "flee" the Gaza Strip through suicide and rocket attacks.

Back then, Palestinians in the Gaza Strip said: "This is wonderful, we have killed 1,000 Jews in four years and these Jews run away from the Gaza Strip, so we need to continue shooting at them. Today, they run away from the Gaza Strip. Tomorrow they will run away from Ashkelon, then from Ashdod, then from Tel Aviv, and from there to the sea, and we will achieve our goal of eliminating Israel."

Needless to say, Hamas and its supporters continued to launch attacks against Israel after the Israeli withdrawal to the international border. They truly believed that the Israeli "disengagement" was nothing but surrender in the face of violence. The talk now about an Israeli withdrawal from parts of Jerusalem will bring us back to the Gaza Strip scenario.

First, no Palestinian will see such a step as a positive gesture on the part of Israel. Second, why would anyone think that these neighborhoods will not fall into the hands of Hamas and Palestinian Islamic Jihad in the future? That is exactly what happened in 2005, when Israel handed the Gaza Strip over to the Palestinian Authority, which later ran away, and handed it over to Hamas. The timing of the proposed Israeli concessions is also highly problematic. Palestinian Authority President Mahmoud Abbas and his Ramallah-based government and associates are currently engaged in an unprecedented campaign of incitement against Israel. They are continuing to spread venomous lies about Israel and incite their people to hate and violence. They are continuing to reward terrorists and their families for killing and maiming Jews. They are continuing to deny any Jewish history and connection to the land, and they are doing their utmost to delegitimize and demonize Jews.

Any Israeli concessions, particularly at this stage, will be interpreted by the Palestinians as a reward to Mahmoud Abbas and his crowd, who are not being required to give Israel anything in return. Hardly a day passes without Abbas remaining us that he is not a partner for any peace agreement with Israel. Is it wise to reward Abbas now that he has exposed his true anti-Semitism? Is it appropriate to give Abbas a foothold in Jerusalem after he recently claimed that it was, according to him, the Jews' behavior, and not anti-Semitism, that caused the Holocaust? Is it appropriate and helpful to reward Abbas at a time when he is refusing to stop payments to Palestinian terrorists and their families? Moreover, is it appropriate and helpful to reward Abbas and his Palestinian Authority at a time when they are continuing to incite their people against the US administration and its Jewish advisors, Jason Greenblatt, David Friedman and Jared Kushner? Does the Palestinian Authority deserve to be rewarded for its daily incitement against US Ambassador to the United Nations, Nikki Haley? There is a saying in Arabic: "They spit in his face but he calls it rain."

Haven't the Palestinians already dismissed President Trump's plan as a "conspiracy aimed at liquidating the Palestinian cause and national rights?" Why should the Trump administration give Abbas gifts at a time when he and his friends are boycotting US officials? Palestinian Authority President Mahmoud Abbas called David Friedman, the US Ambassador to Israel, a "son of a dog" in a televised speech, on March 19, 2018. (Image source: MEMRI video screenshot) The Trump administration needs to understand that the Palestinians view the US as an enemy, not as a friend.

Giving Abbas control over four Arab neighborhoods in Jerusalem will not advance the cause of peace. No Palestinian will take to the streets to express gratitude to Israel. Instead, they will take to the streets to intensify their terror attacks on Israel in the hope of extracting further concessions. Abbas has proven that he is no different than his predecessor, Yasser Arafat. Like Arafat, he too does not recognize Jews' right to the land, any land. Just look at any current map of "Palestine": it is an exact duplicate of the map of Israel, but with the names of some cities changed. Abbas does not aim for control over some areas just in Jerusalem. For Abbas, as for Arafat, Israel is one big settlement that needs to be removed. For him, in his own words, Israel is a "colonial project" that he claims has nothing to do with Judaism. For him, the Jews are nothing more than the greedy moneylenders, parodied in caricatures, who brought the Holocaust on themselves. Is this a man who deserves to be rewarded? Is this a man who deserves to be brought into Jerusalem?

Bassam Tawil is a Muslim based in the Middle East.

Source: https://www.gatestoneinstitute.org/12271/palestinians-peace-pathFollow Middle East and Terrorism on Twitter Copyright - Original materials copyright (c) by the authors.