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50 Pays ont des Religions d'Etat, mais seuls les Juifs

ne Peuvent pas le Faire

Par Robert Harris, journaliste qui a contribué à divers journaux, aux nouvelles télévisées et à la politique.

16/8/18

Texte original en anglais ci-dessous.

Traduit par Albert Soued avec www.DeepL.com/Translator

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La condamnation mondiale en cours de la loi sur l'État-nation d'Israël brosse un tableau effrayant de ce que le monde veut vraiment pour les Juifs et pour Israël.

La controverse persistante autour de la loi de l'État-nation d'Israël, adoptée le 19 juillet par la Knesset, est très révélatrice de la haine sans fin depuis 2000 ans envers les Juifs.

Adoptée le 19 juillet, la loi stipule qu'Israël est la nation du peuple juif, que l'hébreu est la langue du pays, que Jérusalem restera la capitale indivise, que le drapeau du pays sera bleu et l'hymne restera la Hatikva.

Et c'est à peu près tout ce qu'elle dit.

Dans une formulation avec beaucoup de précautions, la loi reflète la prudence avec laquelle les dirigeants israéliens continuent de penser qu'ils doivent affirmer que nous sommes simplement juifs.

En Israël, la réponse de la gauche politique, dirigée par l'Union travailliste-sioniste, est pathétique.

Les travaillistes se comportent comme les Juifs allemands qui, à l’époque, insistaient pour rester des Allemands dans la rue, et Juifs à la maison. Et nous savons tous ce que cela a donné.

Tout en votant à l'unanimité contre le projet de loi, presque tous les membres travaillistes ont reconnu en privé qu'Israël est l'État des Juifs, mais refusent de le dire à haute voix. En effet, les membres travaillistes se comportent comme les Juifs allemands qui insistaient pour rester des Allemands dans la rue, et Juifs à la maison. Et nous savons tous ce que cela a donné.

De plus, des organisations juives de gauche américaines, comme J-Street et le groupe « Reform Movement », ont dénoncé le projet de loi avec les banalités habituelles de « guerriers de la justice sociale ». Mais les deux groupes sont maintenant confrontés à la réalité qu'ils ne sont plus des acteurs du monde juif, et donc personne ne les écoute.

Pourtant, le plus révélateur de tout est la réponse du monde non-juif à la loi de l'État-nation d'Israël.

Les ministères des affaires étrangères, les ambassades, les églises, l'ONU, le New York Times et la BBC ont tous pris la peine de condamner la loi, haut et fort.

En ce qui concerne les religions d'État, Wikipedia, qui n'est pas toujours exacte, énumère 20 pays, pour la plupart chrétiens européens, qui, jusqu'à récemment, avaient des religions d'État officielles. Ces dernières années, cependant, beaucoup de ces pays ont "oblitéré" le christianisme comme religion officielle, le remplaçant par l'athéisme, la religion nouvellement créée de l'UE de gauche.

Et l'Islam ? Au moins 23 pays ont, selon leur loi, l'islam comme religion d'État.

Et n'oublions pas les 6 nations qui ont déclaré le bouddhisme comme religion d'État et une, le Népal, qui a adopté l'hindouisme comme religion d'État.

Donc, avec 50 pays ayant des religions d'Etat, seul Israël ne peut pas déclarer qu'il est le pays des Juifs ?

Eh bien, oui. C'est la question posée - le monde ne veut pas qu'on lui rappelle qu'Israël est la patrie juive.

Et c'est bien le monde dans lequel nous vivons. Si vous devez être juif, ne soyez pas trop juif.  Vous ne me croyez pas ? Essayez d'obtenir un emploi au New York Times tout en portant une étoile juive.

Ou rappelez-vous comment l'intelligentsia occidentale détestait le très juif Menahem Begin. En effet, ils sont sortis de leur chemin pour faire savoir à tous ceux qui étaient à portée de voix que Begin n'appartenait certainement pas à "leur genre de personnes".

Après 2000 ans, allons-nous les convaincre de nous laisser vivre en paix ?

La nouvelle loi de l'État-nation se lève debout et dit qu'Israël est l'État juif. La loi dit aussi qu'Israël va rester un État juif majoritaire. Et la loi stipule que Jérusalem ne sera pas divisée.

Le message sous-jacent de la nouvelle loi est que le peuple juif a la volonté de persévérer et de survivre......et les non-juifs nous détestent pour cela. Car cela va à l'encontre de l'Occident éclairé, qui s'attend à ce qu'un jour Israël n'ait pas de majorité juive, et ils nous méprisent pour avoir dit le contraire.

Pourquoi nous détestent-ils, parce que nous sommes fiers d'être juifs ? Ma petite grand-mère russe savait pourquoi.

Ils nous détestent parce que nous sommes ce que nous sommes, et les non-juifs sont ce qu'ils sont. Point. « Nou ? Un poisson peut-il sortir de l'eau et voler comme un oiseau ? »  demandait ma grand-mère.

Vingt et un siècles dans la diaspora et peu de choses ont changé. Car que reste-t-il à expliquer aux non-juifs, ou à les convaincre ? Après 2000 ans, allons-nous les convaincre de nous laisser vivre en paix ?

Nous n'avons pas pu les convaincre de nous laisser vivre en paix, alors ils nous ont expulsés d'Alexandrie, Rome, Athènes, Madrid, Lisbonne, Londres, Moscou, Kiev, Vilnius, Berlin, Francfort, Beyrouth, Damas, Bagdad et Le Caire. Pourquoi devrions-nous penser qu'ils ont changé ?

Les non-juifs qui nous haïssent ne se soucient pas de leurs nombreuses contradictions. Ils sont dans le domaine de la haine, et ils n'ont pas le temps d'être rationnels ou logiques.

Ils ne sont pas gênés par leur hypocrisie - qu'ils ont des religions d'État, mais Israël ne peut pas. Ils ne se soucient pas du fait qu'ils nous ont poursuivis en Israël, mais veulent quand même que nous disparaissions. Ils ne veulent pas entendre dire que les Arabes les plus libres et les mieux éduqués du monde vivent en Israël.

Et à notre époque, les non-Juifs ont mis à jour leurs anciennes malédictions chrétiennes. Ils ne crient plus que nous empoisonnons les puits, mais crient à « l'apartheid ». Ils ne disent pas que nous utilisons leur sang pour faire cuire des matsah.....mais au lieu de cela, ils crient au "racisme".

Et toute cette diabolisation des Juifs leur permet d'ignorer avec bonheur les centaines de millions de personnes qui sont aujourd'hui emprisonnées à l'intérieur des frontières des pays totalitaires...., alors que le monde ne réagit et ne crie que sur la Palestine.

De ses propres yeux, ma grand-mère avait vu son monde juif russe tout entier détruit. Presque toutes les personnes, qu'elle a laissées derrière elle, ont été massacrées. Et dans les années qui ont suivi, elle ne voulait pas entendre les érudits qui essayaient de lui expliquer le monde, parce que sa famille avait payé le prix pour être née juive, et elle connaissait l'horrible vérité sur notre monde.

"Que veulent-ils de nous, grand-mère ?" J'aurais pu lui demander.

Et elle aurait répondu dans un souffle, non pas à moi, mais à toute l'éternité,

"Que veulent-ils de nous ? Ils veulent juste nous tuer"

 

50 countries have state religions, but only the Jews cannot

By Robert Harris, a journalist who has worked in newspapers, television news and politics.

16/8/18

The ongoing worldwide condemnation of Israel’s Nation-State law paints a chilling picture of what the world really wants for the Jews, and for Israel.

The continuing controversy surrounding Israel’s Nation-State Law, passed on July 19, is most telling about the never-ending 2000 year hatred of the Jews.

Passed by the Knesset on July 19, the law states that Israel is the nation of the Jewish people, that Hebrew is the country’s language, that Jerusalem will remain the undivided capital, that the country’s flag will be blue and the anthem will remain Hatikva.

And that is about all it says.

In its very cautious wording, the law reflects how careful Israel’s leaders still feel they must remain in calling out that, simply, we are Jews.

Within Israel, the response of the political left, led by the Labor Party-Zionist Union, feels pathetic.

 

Labor members behaved like the German Jews who insisted that they remain Germans on the street, and Jews in their homes. And we all know how that worked out.

 

While voting unanimously against the bill, nearly all Labor members privately acknowledged that Israel is the state of the Jews, but refuse to say it aloud. Indeed, Labor members behaved like the German Jews who insisted that they remain Germans on the street, and Jews in their homes. And we all know how that worked out.

Also, leftist America Jewish organizations, such as J-Street and the Reform Movement, railed against the bill with their usual social justice warrior banalities. But both groups are now confronted by the reality that they are not players in the Jewish world, so no one is listening.

Yet, most telling of all is the response of the non-Jewish world to Israel’s Nation-State Law.

Foreign ministries, embassies, churches, the UN, the New York Times and BBC have all made a point to loudly condemn the law.

On the subject of state religions, the not-always-accurate Wikipedia lists 20 mostly European Christian countries that, until recently, had official state religions. In recent years, though, many of these countries have “de-establishedChristianity as their official religion, replacing it with atheism, the newly created religion of the leftist EU.

How about Islam? At least 23 countries have legislated Islam as their state religion.

And let’s not forget the six nations that declared Buddhism as their state religion and one, Nepal, which adopted Hinduism as its state religion.

So, with 50 countries having state religions, only Israel cannot declare that it is the country of the Jews?

Well, yes. That is the point---the world does not want to be reminded that Israel is the Jewish homeland.

This is the world we live in. If you must be Jewish, do not be too Jewish.  You don’t believe me? Just try to get a job at the New York Times while wearing a Jewish star.

Or recall how the Western intellegentsia hated the very-Jewish Menachem Begin. Indeed, they went out of their way to let all within earshot know that Begin was definitely not of “their kind of people.”

 

After 2000 years we are going to convince them to let us live in peace?

 

The new Nation-State Law stands tall and says Israel is the Jewish state. The law also says Israel is going to remain a majority Jewish state. And the law states that Jerusalem is not going to be divided.

The underlying message of the new law is that the Jewish people has the will to persevere and survive…...and non-Jews hate us for that.

For this flies in the face of the enlightened West, which fully expects that one day Israel will not have a Jewish majority, - and they despise us for stating otherwise.

Why do they hate us for being proud Jews? My little Russian grandmother knew why.

They hate us because we are who we are, and the non-Jews are who they are. Period. “Nu? A fish can leave the water and fly like a bird?” my grandmother would ask.

Twenty-one centuries in the diaspora and little has changed. For what is left to explain to non-Jews, or to convince them about? After 2000 years we are going to convince them to let us live in peace?

We could not convince them to let us live peacefully, so they expelled us from Alexandria, Rome, Athens, Madrid, Lisbon, London, Moscow, Kiev, Vilnius, Berlin, Frankfurt, Beirut, Damascus, Baghdad, and Cairo. Why should we think they have changed?

The non-Jews who hate us do not care about their many contradictions. They are in the hate business, and they have no time for being rational or logical.

They are not embarrassed by their hypocrisy-- that they have state religions, but Israel cannot. They do not care that they chased us to Israel, but still want us to disappear. They do not want to hear that the freest and best-educated Arabs in the world live in Israel.

And in our times, non-Jews have updated their ancient Christian curses. They no longer scream that we poison the wells, but instead scream “apartheid.” They do not say we use their blood for baking matzah….but instead yellracism.”

And all of this demonizing of the Jews allows them to happily ignore the hundreds of millions who are today imprisoned within the borders of totalitarian countries ......while the world only screams about 'Palestine.'

With her own eyes, my grandmother had watched as her entire Russian Jewish world was destroyed. Nearly every person she left behind was slaughtered. And in later years, she did not want to hear from scholars who tried to explain to her about the world, because her family had paid the price for having been born as Jews, and she knew the horrific truth about our world.

What do they want of us, Grandma?” I might have asked her.

And she would have answered with a whisper, not directed at me, but to all eternity, “What do they want of us? They just want us dead.”