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L'Escroquerie Palestinienne en Chiffres !

 

Par le Docteur Adam Reuter, président de Meidan investissement et PDG de la société de conseil financiers.
Traduit de l'hébreu par David Goldstein pour Haabir-haisraeli

 7/2/12

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Les Palestiniens prétendent que le conflit avec Israël porte atteinte à leur économie. Il n'y a aucun doute là-dessus. D'un autre côté, ils en tirent aussi un très grand profit.

 

L'Autorité Palestinienne (AP) a prétendu il y a peu de temps qu'Israël portait atteinte à son économie. Par exemple, ils prétendent que l'occupation coûte un prix très élevé à l'économie palestinienne, une estimation le portant à 7 milliards $ pour les dix dernières années. L'estimation prend en compte le gel des taxes revenant à Gaza, dû au blocus, l'impossibilité de profiter des rentrées financières provenant des richesses naturelles qu'utilise Israël dans la plupart des territoires, les coûts dus aux limitations de mouvement, et les limitations à la fabrication locale imposées par Israël.

 

Oublions un instant pourquoi il y a un blocus sur Gaza, pourquoi il y a des check-points sur les routes de Judée-Samarie et pourquoi ce sont nos localités qui sont responsables des barrières autour d'elles et non pas les localités palestiniennes. En gros, oublions qui est l'attaquant et qui est la victime. Supposons que tout ce que prétend l'AP est vrai et que 7 milliards $ est vraiment l'estimation du préjudice subi par l'économie palestinienne; il s'avère que cette situation est encore rentable pour eux. Pourquoi ?

 

Je prétends que les Palestiniens ont transformé leur "soi disant tragédie" en une stratégie qui leur est favorable. Grace à cela ils tirent plus de bénéfices qu'ils ne subissent de pertes. Cette situation leur est, en fait, plutôt favorable, voire même très favorable.

En effet, d'après les informations tirées de leur propre rapport, soit "sans l'occupation, l'économie palestinienne aurait une plus-value annuelle de 1,389 à 1,796 milliards $ ". Ce qu'ils ne précisent pas c'est qu'ils reçoivent du reste du monde, directement et en permanence, des dons de l'ordre de 3 à 4 milliards $/an - soit deux à trois fois le montant annuel des pertes dues à ce qu'ils appellent "occupation".

 

Les Palestiniens sont les champions du monde des subventions par tête d'habitant. Chaque Palestinien reçoit en moyenne 1000 $/an. Plus de 60% du PIB de l'AP provient des dons du reste du monde. De ces données statistiques, plus ou moins disponibles, il apparait qu'en 2009 et 2010, l'AP a reçu des dons pour un montant de 4 milliards $/an. En réalité depuis 2005, les dons sont doubles.

Autrement dit, si on cumule les sommes perçues par l'AP au cours des dix dernières années, on arrive à un total de 25 milliards $. Soit une plus-value de 18 milliards $, un montant de gain bien supérieur à toutes les pertes estimées par leurs propres services.

 

Font-ils au moins bon usage de cet argent ? Pas nécessairement. La plus grande partie de la somme n'est pas utilisée pour encourager la croissance, mais pour payer les salaires des différents fonctionnaires, dont la variété est énorme et gonflée inutilement par l'AP, afin de créer une vaste bureaucratie "à sa botte". Une petite partie est injectée dans l'unique industrie florissante de la bande de Gaza, l'industrie "sécuritaire".

 

Avec les sommes énormes reçues du reste du monde, ils auraient pu améliorer et rénover leur industrie et assurer ainsi les bases d'un futur développement industriel avec un coût de fabrication concurrentiel. Ceci n'est pas honteux, et c'est ce que fait la Turquie avec l'argent de l'Europe. De plus, il apparait que l'investissement des Palestiniens dans les infrastructures est nul. Ils ne rénovent pratiquement pas les routes. Ils ont reçu des fonds pour la construction de stations d'épuration des eaux, mais n'en ont pratiquement pas construit une seule, alors qu'ils ont reçu les autorisations nécessaires, car il est bien plus simple de polluer le sous-sol et Israël. Si les infrastructures de l'eau sont totalement négligées, ils n'ont pas non plus créé d'infrastructure électrique, car il est plus facile de s'en remettre à la société d'électricité israélienne.

Les Palestiniens prétendent que le conflit avec Israël a porté, et porte toujours, préjudice à leur économie. Il n'y a aucun doute sur cela. D'un autre côté, il semble bien qu'ils tirent un grand bénéfice de ce conflit. Sans ce conflit, ils ne recevraient pas de dons du reste du monde. Nous sommes en droit de nous poser cette question:
Est-ce que les Palestiniens ont intérêt à mettre fin à ce conflit ?