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30 raisons pour
ne pas soutenir la reprise des pourparlers de paix
Par Sacha Bergheim,
27/05/13-
rédactions d’Israël-flash et d’Europe-Israël
Dans un contexte
régional explosif, l’annonce par le président Obama
d’une reprise des pourparlers de paix ou encore la perspective d’une reprise du
prétendu Plan de paix de la Ligue Arabe par John Kerry doivent faire face à une
fin de non-recevoir ferme et définitive.
Voici les trente raisons pour refuser
la supercherie des pourparlers de paix,
soutenir l’abolition de la gabegie que représente l’Autorité Palestinienne, et
refuser toute partition du pays au profit d’une entité belliciste et xénophobe.
Pour qu’une paix soit viable, elle ne doit se faire sur la base d’une volonté
réciproque partagée par la majorité des populations.
Raisons institutionnelles
I. Le mandat du président Abbas est échu
depuis fin 2008. Il ne représente aucunement la volonté générale, mais
uniquement les intérêts de sa coterie dont les agissements ont été dénoncés de
toutes parts et ont notamment conduit à la démission du Premier Ministre Fayyad.
II. Le Hamas refuse de reconnaître les
accords passés: pouvant être conduit à la tête de l’Autorité Palestinienne, il
ne tiendra aucun des engagements antérieurs.
III. L’Autorité Palestinienne a volontairement mis fin aux Accords d’Oslo par sa décision unilatérale de demander une
reconnaissance internationale à l’O.N.U.
IV.
L’Autorité Palestinienne n’a
respecté aucun des engagements des Accords d’Oslo que ce soit en matière de sécurité, d’environnement
ou d’éducation à la paix.
Raisons juridiques
V. La qualification des territoires est
biaisée dès le début: les territoires abandonnés par la Jordanie sont
juridiquement disputés et non occupés: les
pourparlers ont déjà conclu sur
le statut et en toute illégalité. Pourquoi donc y participer?
VI. Le droit des minorités est largement
reconnu etØ appliqué en Israël à l’égard des
minorités non juives, et en comparaison de nombreux Etats du monde, ils sont
conformes aux obligations internationales.
VII. Le
plan de paix arabe est une
violation flagrante du droit des réfugiés puisqu’il impose l’immigration
massive de population qui n’est pas née en
Palestine et ne peut donc
prétendre être personnellement réfugiée suite à un conflit. On ne peut pas
réclamer de réparations pour les dommages subis par ses parents ou aïeux (c’est
pour cela que les Allemands ont indemnisés les survivants de la Shoah).
VIII. La ligne verte ne constitue aucune
frontière internationale: il ne s’agit que d’une ligne d’armistice datant de
1948-49 que les régimes arabes ont refusé de reconnaître autrement que comme
temporaire, suite à leur refus du plan de partition approuvé par l’ONU et
l’échec partiel de leur invasion du nouvel Etat juif. Il en résultera une
occupation égyptienne et jordanienne, et non un
Etat palestinien sur les parties
non libérées par l’Etat juif. Les seules frontières admises juridiquement sont
celles du mandat britannique jusqu’au Jourdain.
Raisons pragmatiques
IX. L’Autorité Palestinienne est formée
d’apparatchiks corrompus issus de l’Organisation de Libération de la Palestine,
dont le projet est contraire à toute perspective de paix: non renoncement à la lutte
armée, apologie du terrorisme et du meurtre, incitation constante à la haine
raciale. Seule la rhétorique est différente entre le Hamas et le Fatah.
X. Il n’existe aucun contrôle des moyens
colossaux mis à la disposition de l’Autorité Palestinienne, pour vérifier si
l’usage est destiné où il était prévu. Aucune autre entité internationale ne
reçoit autant de financements utilisés de façon aussi opaque. Le budget
spécifique de l’U.N.R.W.A. est également un scandale en soi à l’égard des
autres populations réfugiées du monde entier.
XI. Le plan de paix arabe demande à Israël
d’appliquer à la lettre des concessions
sans qu’aucune contrepartie, autre que symbolique, ne soit jamais
obtenues; il n’aura d’ailleurs aucun consensus définitif entre l’ensemble des
acteurs arabes de la région: quelle unanimité entre la Syrie et le Liban
(toujours en guerre), la Jordanie et l’Egypte (juridiquement en paix), sous
l’égide de gouvernements fantoches (Liban), faibles (Jordanie) ou hostiles
(Syrie, Egypte) faisant de la haine d’Israël un dérivatif aux tensions
politiques internes.
XII. Les résolutions passées imposant le
désarmement aux Etats/milices arabes n’ont jamais été appliqués: la sur-militarisation
du Hezbollah en témoigne (sa participation à l’écrasement de l’insurrection
anti-Assad le prouve aisément). Pourquoi donc croire
un gouvernement non légitime palestinien, qui plus est s’il déclare ne pas
accepter l’idée d’un Etat démilitarisé?
XIII. Les institutions artificiellement
créées par les bailleurs de fonds européens sous le nom d’Autorité
Palestinienne sont notoirement
corrompues, fonctionnant sur base de clientélisme, népotisme, violence,
intimidation, recours à la torture: cela repose sur le principe erroné qu’une
société civile pourrait être créée ex nihilo, a fortiori par la reconversion de
terroristes revendiqués en négociateurs de paix!
Raisons historiques
XIV. Le pays est le produit d’une immigration
massive juive et arabe. En effet, comment l’accroissement de la population
arabe aurait-il pu être aussi rapide que celui de l’immigration juive alors que
la transition démographique n’avait pas été franchie par la société arabe?
L’ensemble des témoignages historiques convergent et attestent d’une
immigration arabe massive consécutive à l’essor de la Palestine mandataire sous
l’égide des habitants juifs: par exemple, relevons l’arrivée de 100 000 syriens
lors de la sécheresse du Hauran en 1936…
XV. La partition de Jérusalem n’est pas une réalité historique ou
démographique, mais le résultat de l’assaut par la Légion arabe d’une ville
majoritaire juive en 1948.
XVI. L’Autorité Palestinienne, et
auparavant la Jordanie,Ø ont
démontré leur constant vandalisme archéologique, détruisant systématiquement
tout patrimoine dans le but d’éradiquer toute trace de la présence continue de
Juifs sur cette terre.
XXII. L’Autorité Palestinienne mène uneØ politique négationniste inouï,
s’arrogeant le droit de réécrire l’histoire du peuple juif: négation de la
présence millénaire des Juifs sur cette terre, négation de la Shoah, invention
de la Naqba ,…
XVIII. La création d’émirats arabes indépendants assure la représentation
politique des habitants arabes (solution dite à huit Etats) est une alternative
prenant en compte la réalité sociale et anthropologique de la société arabe.
Raisons stratégiques
XIX. Les pourparlers de paix ne règlent pas la question du Golan, dont les
Syriens se servaient entre 1948 et 1967 pour bombarder la vallée de la Houla et mener des incursions meurtrières contre les civils
israéliens.
XX. La réalité socio-démographique arabe en
Judée-Samarie rend inadéquate l’établissement de régimes démocratiques sur le
modèle que les chancelleries occidentales cherche à imposer: il dénie la
stratification sociale arabe en clans et tribus, ce qui n’aboutit qu’à des
dictatures (Syrie, Arabie) ou des impasses politiques (Liban) dominées par les
parrainages régionaux (le clan sunnite Hariri par les Saoudiens, le Hezbollah
par l’Iran).
XXI. Les représentants des Palestiniens
reconnus par les puissances se considèrent en guerre constante contre Israël
comme le prouve leur politique hostile de délégitimation
(appel au boycott), propagande calomnieuse, tentative d’éviction au niveau
international… Ceux qui agissent ainsi doivent faire en premier les gestes de
bonne volonté.
XXII. Les zones géographiques
déterminées par les Accords de paix
(zones, A, B, C) révèlent que la zone C d’où les populations juives
devraient être chassées n’ont aucune majorité arabe
(50 000 bédouins avec 400 000 juifs) et n’affectent en rien le développement
socio-économique de la population arabe.
XXIII. L’ingérence étrangère sous
couvert de financement des O.N.G. doit être soumise à un contrôle strict, dans
la mesure où ils sont utilisés de façon répétée à des fins hostiles, ce qui, à
terme, empêcher toute perspective de co-existence
pacifique. Le double langage de l’Union Européenne ou de l’administration Obama doivent être dénoncés.
XXIV. La partition du pays a pour effet,
compte tenu de la réalité militaire du XXIe siècle, de rendre non viable la
défense du pays: Israël serait alors d’une largeur de
Raisons éthiques
XXV. Les Palestiniens
reçoivent à titre d’aide occidentale plus d’aide financière qu’il ne
faudra pour éradiquer la malnutrition infantile.
XXVI. Les pourparlers de paix visent à soutenir la politique raciste des
l’Autorité Palestinienne expulsant des
habitants en se fondant sur leur seule religion ou origine.
XXVII. Les contribuables européens sont dans l’ignorance la plus complète de la
destination des fonds alloués par l’Union Européenne: que cela concerne le financement
des salaires des fonctionnaires palestiniens, ou des programmes de haine
diffusés dans les médias gouvernementaux. Pourquoi ne pas assurer le
financement des salaires des fonctionnaires haïtiens? Ou congolais? Sont-ils
moins dignes de recevoir l’appui occidental?
XXVIII. L’ingérence des puissances (arabes, occidentales) est la principale
cause des échecs passés, d’autant plus qu’elles ont imposés aux arabes de
Judée-Samarie et Gaza un gouvernement répressif non -démocratique et non
représentatif, qui a passablement démontré son inutilité.
XXIX. Diviser Jérusalem, c’est nier l’histoire et soutenir une politique
d’épuration ethnique menée et revendiquée par l’Autorité Palestinienne.
XXX. Les retraits, euphémismes pour désigner l’expulsion forcée d’individus
sous motif de leur religion ou origine, ont démontré leur dangerosité
(stratégique), causant des traumatismes pour les populations privées de leur
maison, et de leur dignité. Ce plan ne devrait se faire qu’à la condition
stricte d’un financement international égal à celui alloué aux descendants de
déplacés arabes.
Toutes ces raisons montrent qu’il est d’une évidence éthique, juridique,
politique ou stratégique de refuser la supercherie d’un processus de paix enterré depuis 1995 avec le report des élections
prétendues libres par Yasser Arafat, fossoyeur de toute perspective de
coexistence pacifique, avec sa politique d’attentats revendiquée par les
héritiers aujourd’hui.
Aussi la fin du financement à outrance d’une administration arabe corrompue, et
la fin de la reconnaissance imposée par les puissances de l’O.L.P. comme seul
représentant de la population arabe, peuvent être le début d'une négociation
directe avec les autorités locales (cheikhs) arabes des principales
agglomérations et zones de peuplement arabes en Judée Samarie.
Un processus qui, sans les pressions revanchardes arabes et l’obstination
aveugle occidentale, aurait depuis longtemps conduit à une paix que tous refusent,
car elle consacrerait la fin de tout rêve de destruction d’un Etat juif
autonome, réponse éclatante aux impérialismes occidentaux et musulmans.