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La Banque Mondiale
met en Relief les Désastreuses Erreurs de l'OLP
Arouts 7
éditorial -15/10/13
Traduit
par Albert Soued, écrivain et journaliste, http://soued.chez.com pour www.nuitdorient.com
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Selon un
rapport de la Banque Mondiale publié cette semaine "Cisjordanie et Gaza, la Zone C (1)
et l'avenir de l'économie palestinienne", le refus de l'OLP de tout accord de paix, notamment
lors des offres faites par Israël en 2000/1 et en 2008 de céder ses droits
sur 90% de la Cisjordanie, est à l'origine de sa situation catastrophique
tant sur le plan politique que sur le plan économique.
Alors
qu'Israël et l'Olp sont une fois de plus engagés dans des négociations secrètes
pour les 8 prochains mois, on peut penser qu'elles subiront le même sort que
dans le passé, pour les mêmes raisons:
- l'Olp
refuse de reconnaître Israël comme la patrie du peuple juif
- l'Olp
insiste pour que tout état palestinien ne soit pas démilitarisé
- l'Olp rejette
le droit des Juifs de vivre en Cisjordanie, quelles que soient les
circonstances
- l'Olp
insiste à ne pas abandonner le droit de retour en Israël, pour des millions de
réfugiés arabes, provenant de "n" générations qui ont suivi l'exode initial.
Le rapport
de la Banque Mondiale a mis en évidence les conséquences économiques
désastreuses pour la population arabe sous l'Autorité palestinienne (AP), parce
que l'Olp n'a pas saisi les 2 occasions citées, offertes sur le plan politique
par Israël:
2. Le
secteur manufacturier, généralement le moteur des exportations, stagne depuis
1994, et il ne représente plus que 10% du PNB, tombé de moitié en quelques
années.
3. La
production manufacturière en chute n'a pas été remplacée par des services à
forte valeur ajoutée, comme le tourisme ou les technologies de l'information.
4. Les
maigres investissements ont été utilisés dans l'immobilier ou le commerce
local, secteurs qui ne génèrent que peu d'emplois.
Par
conséquent le chômage est resté élevé, atteignant 22%, le ¼ de la main d'œuvre
étant employée de plus par l'administration de l'AP, ce qui montre un manque de
dynamisme du secteur privé.
La
conclusion de la Banque mondiale est la suivante:
" Alors
que l'environnement politique reste instable et que les divisions entre
Palestiniens ont contribué à la fuite des investisseurs, les restrictions des
échanges, du mouvement et des accès ont été avancés comme les principaux motifs
de la situtation"
Le moyen
le plus sûr de lever ces restrictions, c'est de signer un accord de paix le
plus rapidement possible.
En ce qui
concerne la Zone C -- 61% de la surface
de la Cisjordanie, mais 4% seulement de la population arabe, et la totalité de
la population juive des implantations--
La Banque
Mondiale précise:
"La
zone C est importante, car elle est soit hors limite de l'activité économique
palestinienne, soit d'accès difficile, et à un coût prohibitif. Or, comme la
majorité des ressources naturelles de la Cisjordanie s'y trouvent, l'impact des
restrictions est considérable. La clé de la prospérité palestinienne reste la
conclusion d'une paix qui lèveraient ces restrictions, tout en garantissant la
sécurité pour Israël"
Alors que
la conclusion sur la géographie des ressources naturelles reste sujette à
caution, il est certain que les restrictions ne vont pas disparaître dans la
zone C, à moins de la signature d'un traité de paix, garantissant la sécurité
d'Israël.
Pourtant
l'Olp maintient avec obstination ses demandes intransigeantes et de rejet, tout
en encourageant en parallèle le "boycott" économique, le
désinvestissement et les sanctions contre Israël, tout en menant des campagnes
coûteuses dénigrant et délégitimant ce pays, payées par des gouvernements
étrangers et par de riches fondations privées, tout en cherchant à saboter les
droits légaux d'Israël négociés dans les accords d'Oslo.
Mais ce
sont les prérogatives de cette organisation, et celles-ci coûtent très cher à
la population arabe des zones A et B, tant sur le plan politique qu'économique.
La Banque
Mondiale confirme cette conclusion:
"L'accès
à la zone C ne résoudra pas les problèmes des Palestiniens, et l'alternative
est sombre. Sans objectif économique sérieux, la Cisjordanie restera peuplée et
appauvrie, habitée par des gens dont le contact quotidien avec les Israéliens
comportera des inconvénients, des frustrations et des coûts".
Israël ne
peut pas mettre en danger sa population et laisser les Palestiniens entrer
librement en zone C, à moins qu'il y ait une paix des braves. Mais ceux qui
souffrent le plus de la situation n'ont pas droit à la parole et ne peuvent
être maîtres de leur destin. Le président de l'Olp Mahmoud Abbas refuse de
tenir des élections dans l'AP, préférant poursuivre sa politique d'échec qui
menace les aspirations du peuple, qu'il est sensé représenter, aspirations
clairement exposées dans le rapport de la Banque Mondiale.
Abbas ne
cesse de voyager et de visiter les capitales du monde, ne réussissant pas à
obtenir les soutiens financiers dont a besoin son économie en faillite, sous
ses yeux.
" Le
taux de développement de l'économie palestinienne ces dernières années a été
soutenu par
des niveaux extraordinaires de dons, dépassant les 1,8 milliard $, soit 29% du PNB en
2008 (2). Ceci a entraîné une expansion de la consommation, notamment de
services publics tels que l'éducation, la santé et la police. Néanmoins en
2012, le soutien du budget par des dons a diminué de moitié et le taux
d'expansion est passé de 9% en 2008/11 à 5,9% en 2012 et 1,9% au 1er
semestre 2013".
L'aide
étrangère se réduit sensiblement, comme le temps qui reste pour trouver une
solution de paix, comme l'abandon des droits à bien vivre des arabes
palestiniens par leur propre gouvernement non élu.
Un
cocktail explosif, en effet.
Notes
(1) Les
accords d'Oslo ont divisé la Judée-Samarie (ou Cisjordanie) en 3 zones: zone A
sous juridiction de l'AP, zone B sous juridiction de l'AP, sauf la sécurité
assurée par l'armée israélienne, et la Zone C, sous juridiction israélienne.
Les Israéliens ne sont autorisés à entrer qu'en Zone C
(2) L'AP a gaspillé près de € 2 milliards de l’aide européenne par la corruption et la mauvaise gestion. Selon le Sunday Times, la Cour des Comptes européenne a constaté que l’Europe a peu de contrôle sur 1,95 milliard € donnés aux Palestiniens entre 2008 et 2012 notant d’importantes lacunes.
Transparency International, un organisme de surveillance de la corruption dans les entreprises et la politique, basé à Berlin, a affirmé que l’état de paralysie qui frappe le parlement palestinien depuis 2007 est possible, compte tenu de la gestion illimitée de l’exécutif sur les fonds publics. Le népotisme est également monnaie courante dans les secteurs public et privé palestinien.
Un sondage d’opinion palestinien menée en juillet