www.nuitdorient.com

accueil -- nous écrire -- liens -- s'inscrire -- site

 

Le Rêve Palestinien de Détruire Israël, Accord de Paix ou Non

 

par Khaled Abou Toameh

Adapté par Danilette

 14/3/14 Source : http://www.gatestoneinstitute.org/4231/palestinians-dream-destroying-israel 

http://danilette.over-blog.com/article-le-reve-palestinien-de-detruire-israel-accord-de-paix-ou-non-khaled-abou-toameh-123092779.html

Voir aussi les 50 derniers articles & l'Autorité Palestinienne

 

 

Le Président américain Barak Obama et le Secrétaire d'État John Kerry sont peut-être en mesure de forcer Mahmoud Abbas, par des menaces et des pressions, à signer un accord-cadre avec Israël ; mais comme le montre le rassemblement de la haine qui a eu lieu cette semaine dans la bande de Gaza, même après la signature d'un traité de paix israélo-palestinien, un grand nombre de Palestiniens ne renonceront pas à leurs rêves de détruire Israël. 

"Le Jihad en Palestine n'est pas du terrorisme, le Jihad en Palestine est un devoir sacré" a déclaré Youssef Rizka, représentant du Hamas.

 

Le rassemblement de masse qui a eu lieu dans la bande de Gaza le 23 mars, montre que le Hamas continue à bénéficier d'un soutien populaire parmi les Palestiniens. Des dizaines de milliers de Palestiniens sont descendus dans les rues pour assister au rassemblement commémorant le 10ème anniversaire de l'assassinat du fondateur du Hamas, le cheikh Ahmed Yacine.

Les responsables du Hamas affirment que près d'un million de Palestiniens ont participé à la manifestation dans le centre-ville de Gaza.

Cela signifie que le mouvement islamiste palestinien qui cherche à détruire Israël, est toujours très puissant dans la bande de Gaza malgré la guerre non déclarée que lui fait l'Égypte.

Si l’Egypte, en enclenchant cette guerre, a bien réussi à détruire des centaines de tunnels de contrebande le long de sa frontière avec la bande de Gaza, elle n'a cependant pas réussi à affaiblir la popularité du Hamas, comme le montre ce rassemblement de masse.

Le chef du Hamas, Ismail Haniyeh, s'adressant à la foule a admis que la guerre de l'Egypte nuit à son mouvement, il a déclaré : "le Hamas va traverser des moments difficiles », « nous sommes confrontés à des défis difficiles".

Haniyeh a ajouté que malgré les mesures de sécurité égyptienne à l'encontre de son mouvement et de la bande de Gaza, le Hamas n'avait pas lieu de paniquer.

Au cours de ce rassemblement, des dirigeants du Hamas ont réitéré leurs menaces de poursuivre les attaques terroristes contre Israël. Fathi Hammad, un des responsables a même déclaré qu'il était optimiste quant à la possibilité que son mouvement et d'autres groupes terroristes palestiniens réussissent à atteindre leur objectif de détruire  « l'entité sioniste »  dans quelques années.

Le Hamas espère que ce rassemblement va envoyer un message non seulement à Israël mais aussi à l'Autorité palestinienne et à l'Égypte. Le Hamas cherche à transmettre qu'il ne montre aucun signe de faiblesse malgré le blocus égyptien persistant de la bande de Gaza.

Youssef Rizka a expliqué : "Ceci est un message à ceux qui tentent de saper le Hamas et nuire à sa réputation".

S'adressant aux Egyptiens qui ont accusé le Hamas d'implication dans des attentats terroristes en Égypte, Rizka a dit : "Nous n'intervenons pas dans les affaires intérieures des pays arabes" puis : "le Jihad en Palestine n'est pas du terrorisme, le Jihad en Palestine est un devoir sacré".

 

Cependant, le message le plus fort a été adressé à l'Autorité palestinienne.

Mahmoud Abbas a de bonnes raisons d'être inquiet à la suite de la dernière démonstration de force du Hamas. Lorsque des dizaines de milliers de Palestiniens se rassemblent dans les rues de Gaza pour appeler à la destruction d'Israël et à la fin des négociations de paix entre l'Autorité palestinienne et Israël, cela prouve qu'une grande partie de la société palestinienne reste opposée à tout compromis avec Israël.

Ce rassemblement pro-Hamas vise également à signifier à l'Administration américaine que Mahmoud Abbas n'a aucun mandat pour signer un document mettant fin au conflit avec Israël.

Le Président américain Barak Obama et le Secrétaire d'État John Kerry sont peut-être en mesure de forcer Mahmoud Abbas, par des menaces et des pressions, à signer un accord-cadre avec Israël ; mais comme le montre le rassemblement de la haine qui a eu lieu cette semaine dans la bande de Gaza, même après la signature d'un traité de paix israélo-palestinien, un grand nombre de Palestiniens ne renonceront pas à leurs rêves de détruire Israël.