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Pauvre Palestine,
Pauvre Peuple Palestinien !
Par Joseph Farah,
journaliste
Arabe Américain au www.worldnetdaily.com
7/10/2014
La situation au Proche-Orient paraît simple pour tout le monde: les Palestiniens
veulent une patrie et les Musulmans veulent le contrôle de sites qu’ils considèrent
comme étant sacrés. Simple, non ?
Eh bien, en tant que journaliste Arabe Américain qui s’est forgé une
connaissance approfondie de la situation au Moyen-Orient, à force de commenter les
jets de pierres et les tirs de mortiers, je peux aujourd’hui vous assurer que
la justification de la violence et des émeutes ne trouve pas son origine dans
la simple revendication palestinienne à une patrie, ni dans la volonté des
Musulmans de contrôler des sites qu’ils considèrent sacrés.
Surpris ?
Alors comment expliquer qu’avant la guerre des Six Jours en 1967,
il n’y eu aucun mouvement sérieux de revendication d’indépendance palestinienne
?
"Avant 1967 ?" me direz-vous, "les Israéliens
n’occupaient pas la Cisjordanie et la vieille ville de Jérusalem". C’est
vrai. Mais durant la guerre des Six-Jours, ce n’est pas des mains des
Palestiniens, ni de Yasser Arafat qu’Israël conquît la Judée, la Samarie et Jérusalem Est.
Ces territoires étaient de fait occupés par le Roi Hussein de Jordanie
depuis 1948. A-t-on une seule fois demandé au souverain Hachémite de restituer
ces territoires aux Palestiniens ? Est-ce qu’une seule résolution de l’ONU a
vu le jour à ce sujet ? Non et non.
Ne vous demandez-vous pas alors pourquoi tous ces Palestiniens ont
soudainement découvert leur identité nationale après qu’Israël ait gagné cette
guerre ?
La vérité est que la Palestine
est un Mythe !
Le nom Palestine est utilisé pour la première fois en l’an
135 de l’ère actuelle par l’empereur Romain Hadrien, qui, non content d’avoir
éradiqué la présence juive en Judée (une présence qui durait depuis plus de
1000 ans !), non content d’avoir détruit leur Temple à Jérusalem, non content
d’avoir interdit l’accès du pays aux derniers Juifs, se persuada qu’il fallait
annihiler toute trace de civilisation juive dans le pays en le débaptisant au
profit d’un nom dérivé des Philistins.
Les Philistins étant ce peuple auquel appartenait Goliath et que les
Hébreux parvinrent à vaincre des siècles plus tôt. Ce baptême était pour les
Romains une façon d’ajouter l’insulte à la blessure. Ils essayèrent également
de changer le nom de Jérusalem en "Alea Capitolina", mais cela ne
rencontra pas le même succès. La Palestine en tant qu’entité autonome n’a
jamais existé au cours de l’Histoire. Jamais !
Le pays fut dominé successivement par les Romains, par les croisés
Chrétiens, par les Musulmans -- qui n’ont d’ailleurs jamais fait de Jérusalem
une capitale pendant qu’ils occupaient le pays --, par les Ottomans et,
brièvement, par les Britanniques au lendemain de la première Guerre Mondiale.
Dès 1917, avec la déclaration Balfour, les Britanniques s’étaient
montrés favorables à céder au moins une partie du territoire au peuple Juif
afin qu’ils y établissent un Etat souverain.
Il n’existe pas de langue proprement Palestinienne. Ni même de culture
spécifiquement Palestinienne. Il n’y a jamais eu de Palestine dirigée
par des Palestiniens. Ces derniers sont des Arabes, et sont indissociables
des Jordaniens -- la Jordanie étant elle aussi une invention récente, créée de
toutes pièces en 1922 par les Britanniques.
Mettez-vous bien en tête que le monde Arabe contrôle 99.9% des terres
du Moyen-Orient. Israël ne représente que 0,1% de la superficie régionale ! Mais cela
est encore trop pour les Arabes. Ils veulent TOUT. Et c’est précisément là que
se situe le nœud du conflit qui les oppose à Israël.
Avidité. Fierté. Jalousie. Convoitise. Toutes les concessions que
pourrait faire Israël n’y suffiront pas.
Qu’en est-il des lieux saints de l’Islam ? Il n’y en a
tout simplement aucun à Jérusalem. Cela vous choque ? Vous pouvez l’être. Je
suis persuadé que vous n’entendrez jamais cette vérité brutale de la part
d’aucun média international. C’est politiquement incorrect. Je sais que vous me
direz : "la Mosquée Al Aqsa et le Dôme du Rocher à Jérusalem
représentent le troisième lieu saint de l’Islam , après la Mecque et
Médine".
Eh bien, sachez que c’est faux ! En
réalité, le Coran ne fait aucune mention de Jérusalem.
La Mecque est citée des centaines de fois. Médine est mentionnée un
nombre incalculable de fois. Mais Jérusalem, jamais -- inversement, Jérusalem
est citée 669 fois dans la Torah -- !
Il n’existe aucune preuve historique que le prophète Mohamed se soit
rendu à Jérusalem.
Alors comment Jérusalem est-elle devenu le troisième lieu saint de
l’Islam ?
Les Musulmans, aujourd’hui, se réfèrent à un vague passage du Coran, la
17ème Sourate, intitulée "le Voyage Nocturne" (1). Il y est fait état
d’un rêve de Mohammed qui fut transporté de nuit "du
temple sacré au temple le plus éloigné dont nous avons béni l’enceinte".
Au 7ème siècle, des Musulmans ont identifié les deux temples
mentionnés dans ce verset comme étant la Mecque et Jérusalem. Voilà à quoi
tient la connexion si étroite entre l’Islam et Jérusalem – connexion
faite de rêve, d’imagination, d’interprétations et de mythe. Il n'existe
aucune base solide qui prouverait qu’il est question de la mosquée al-Aqsa de
Jérusalem.
Parallèlement, le peuple Juif voit son enracinement à
Jérusalem remonter jusqu’à l’époque du patriarche Abraham.
La dernière vague de violence qui sévit en Israël a eu comme origine,
dit-on, la visite du chef du Parti Likoud Ariel Sharon sur le Mont du Temple,
là où se trouvent les fondations du Temple construit par Salomon. C’est le site
le plus saint du judaïsme. Sharon et son entourage y furent accueillis à coups
de jets de pierres et d’insultes. Je sais à quoi cela ressemble. J’y
étais. Pouvez-vous imaginer ce que ressentent les Juifs lorsqu’ils
sont menacés, lapidés et tenus éloignés du lieu le plus saint du judaïsme ?
Alors, me direz-vous, quelle est la solution pour apporter la paix dans
ce Moyen-Orient ? Franchement, je ne pense pas qu’un homme aujourd’hui puisse
se prévaloir de détenir une solution durable. Mais s’il y en a une, elle
se doit de commencer par rétablir la Vérité.
La poursuite des mensonges n’apportera que plus de chaos.
Continuer à mépriser un droit légitime vieux de 5,000 ans pour les Juifs, de
surcroît renforcé par des preuves historiques et archéologiques éclatantes, en
les confrontant à de fausses revendications, ne pourra que donner une mauvaise
réputation à cette diplomatie de menteurs.
Note de Francis NADIZI, islamologue
(1) Il n'existe aucune base
solide qui prouverait qu’il est question de la mosquée al-Aqsa de Jérusalem
dans le vague passage du Coran, la 17ème Sourate intitulée "le Voyage
Nocturne".
Au temps de Mahomet, qui mourut en 632 après Jésus Christ, Jérusalem
était une ville chrétienne du royaume byzantin. Elle ne fut conquise que six
ans plus tard par le calife Omar. Durant cette période, il n’y avait que des
églises dans la ville. Sur le Mont du Temple, se trouvait l’église byzantine de
Sainte Marie. Vers l’an 711, soit 80 ans après la mort de Mahomet, l’église
fut transformée en mosquée et appelée al-Aqsa afin de donner corps à
l’incompréhensible sourate 17 du Coran. Mahomet ne pouvait donc pas penser
à cette mosquée quand il écrivit le Coran, puisqu’elle n’exista que trois
générations après sa mort. D’ailleurs Mahomet n’éprouvait pas de sympathie
particulière pour Jérusalem. Il permit à ces fidèles de prier tournés vers
Jérusalem pendant quelques mois, pensant ainsi convaincre les juifs de se
tourner vers l’islam. La tentative ayant échoué, il prononça le 12 février
Cette ville ne fut jamais pour les musulmans un lieu saint.