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La Nature du Régime
d'Abou Mazen, alias Mahmoud Abbas
Par Yoram
Ettinger
IsraelHayom
19/6/15
Adapté
par Albert Soued, écrivain, http://soued.chez.com/ pour www.nuitdorient.com
L'Autorité
Palestinienne (AP) du Président Mahmoud Abbas est de nature telle que la
plupart des Arabes de Jérusalem se sont détournés d'elle et ont choisi la
souveraineté israélienne. De même, cette gouvernance a catapulté la rue palestinienne
dans les bras du Hamas.
Comment
peindre ce régime fait d'un mélange rare de corruption endémique, de
kleptomanie (il
faut savoir que sur place Abbas ou Abou Mazen est
appelé Mr 20% !),
de
népotisme, d'enseignement de la haine, d'incitation au meurtre, de terrorisme,
d'un alignement systématique anti-américain et pro-Vénézuela,
Russie et Chine, de dénonciation de tous les accords intérieurs comme
extérieurs, de violation flagrante des libertés civiles… ? Tout cela a entraîné
une migration des Musulmans et la fuite des Arabes chrétiens de Bethlehem, de Beit Jala et de Ramallah.
En fait,
la nature particulière de l'AP a été dessinée, depuis le début en 1993, par feu
Yasser Arafat, par Abou Mazen et par tous les
Palestiniens importés des camps terroristes du Soudan, du Yémen, d'Irak, du
Liban, de Libye et de Tunisie, s'imposant sans pitié aux indigènes arabes de
Judée et Samarie.
En 1993,
je me rappelle avoir été tancé par un éminent Palestinien "Nous ne pardonnerons jamais à
l'état juif de nous avoir imposé l'OLP de Tunis, c'est-à-dire Sodome et
Gomorrhe
!"
Ne tenant
aucunement compte de cette nature de l'AP, les Etats-Unis ont été depuis et de
loin les principaux donateurs, soit ½ milliard $/an, en assistance budgétaire
et sécuritaire. De plus, les Américains ont rameuté d'autres donateurs dans le
cadre des Nations Unies, soit 250 millions $ en 2014. Et ces dons n'ont
aucunement réduit le niveau d'incitation à la haine et à la terreur, et n'ont
pas amené les dirigeants palestiniens à accepter une coexistence pacifique avec
l'état juif, et n'ont pas fait avancer la cause de la démocratie et des Droits
de l'homme.
En
septembre 1993, à la veille de la conclusion des Accords d'Oslo, Elias Freij, le maire chrétien de Bethlehem et d'autres chefs
chrétiens de la ville et de Beit Jala
ont imploré, sans succès, le 1er ministre israélien de l'époque, Itsh'aq Rabin, pour qu'il évite de transférer ces 2 villes
– qui appartenaient au district de Jérusalem pendant les administrations
ottomane, anglaise et jordanienne – à l'AP prévue. Leurs craintes étaient
justifiées, puisque la population chrétienne qui était largement majoritaire, a
été réduite aujourd'hui à moins de 15%.
Avant la
signature de ces accords, je me souviens d'avoir présenté William Safire, journaliste au New York Times au maire Frah el Araj, maire de Beit Jala. Il avait prédit que la
situation émergente allait plutôt enrichir de chrétiens la communauté du Bélize plutôt que celle de Beit Jala ! Il est triste de constater qu'il ne s'est pas
trompé. Les Chrétiens qui sont restés à Beit Jala sont opprimés physiquement et sur le plan religieux.
L'anti-israélien et pro-palestinien Stephen Lendman a mis en exergue les comptes personnels accumulés et le népotisme d'Abbas, parlant de "pots-de-vin, investissements et comptes bancaires secrets… accumulant 1 million $/mois … De nombreux comptes en Jordanie …que personne ne scrute… demandant à la Russie de lui fournir un jet privé …, ses fils Tarek et Yasser, profitant largement de tous les projets en cours de l'AP…"
Selon Jonathan Schanzer, "La fortune visible des fils Abbas, est devenue un sujet de controverse dans la société de Ramallah, Yasser jouit d'un monopole sur les cigarettes américaines, …présidant un conglomérat de sociétés d'ingénierie…., jouissant de venus annuels de 35 millions $.... Tarek étant aussi ambitieux dans les affaires…"
Le fondateur du groupe palestinien de contrôle des Droits de
l'homme, Bassam Eid conclut que "les Palestiniens ont besoin
d'institutions démocratiques fortes et surtout la fin des violations des droits
de l'homme… cependant Abbas dirige une dictature corrompue, utilisant des fonds
internationaux pour consolider sa propre administration
plutôt que développer l'économie de l'AP. A Jérusalem Est, l'AP est tellement
honnie que la plupart des Palestiniens préfèrent vivre sous la gestion
israélienne".
Les
intérêts américains, la morale et le sens commun devraient alerter le Congrès
américain pour qu'il n'accorde son aide financière à l'AP que si elle se
transforme selon les souhaits de Bassam Eid.
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