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Les
"Fausses Racines Anciennes" des Arabes en Terre de Palestine
Elles ne résistent pas aux récits
historiques faits par bon nombre de voyageurs ou historiens au fil des siècles…
Par Michelle d’Astier de la Vigerie
20/12/15
Les supporteurs de la cause palestinienne scandent à tour
de bras que les Arabes palestiniens
vivent depuis des milliers d’années en Palestine, mais il ne s’agit que d’un mythe inventé de toute pièce par la propagande
arabe.
Des Arabes côtoient des Juifs dans cette région depuis des milliers d’années, ceci est vrai. Toutefois, ils n’ont jamais vécu en Terre d’Israël elle-même, ils étaient établis au sud et à l’est du territoire.
Souvent originaires d’Egypte, de Syrie ou du Liban, les Arabes commencèrent à venir s’installer en Palestine au début du 20ème siècle quand le mouvement sioniste créa une agriculture, une industrie et donc des emplois. Au regard des nombreux témoignages, récits ou écrits de voyageurs et d’historiens le mythe d’une Palestine arabe conquise par les Juifs au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale ne résiste pas.
La conquête arabo-musulmane
Dans le contexte des conquêtes islamiques, les Arabes s’emparèrent de la Terre d’Israël en 638, la spoliant de leurs habitants Juifs et Chrétiens.
Beaucoup de sources, dont plusieurs arabes, confirment le fait que la Terre d’Israël était encore judéo-chrétienne par la population et la culture malgré la diaspora juive et la domination islamique.
L’historien James Parker a écrit : "Pendant le premier siècle après la conquête arabe [640-740], le Calife et les gouverneurs de la Syrie et de la Terre [Sainte] ont régné entièrement sur des sujets chrétiens et juifs. Mis à part des Bédouins lors des premiers jours [du règne arabe], les seuls Arabes à l’ouest du Jourdain étaient les garnisons. "
En 985 l’auteur arabe Muqaddasi s’est plaint qu’ "à Jérusalem la grande majorité de la population est juive », et dit que « la mosquée est vide des adorateurs… ".
Quoique les Arabes aient régné sur la Terre d’Israël de 638 à 1099, ils ne sont jamais devenus la majorité de la population. La plupart des habitants étaient des Chrétiens (Assyriens et Arméniens) et des Juifs… Tout le monde conviendra que les Arabes ne prospérèrent pas plus pendant la période des croisades allant de 1099 à 1289.
L’ère Ottomane
La seconde période de règne islamique est la seule qui reste aux Musulmans qui veulent affirmer qu’une grande nation arabo-musulmane existait en Terre Sainte avant que les Juifs viennent recréer leur État.
Voyons voir si les Juifs s’emparèrent d’une contrée bien établie, peuplée et verdoyante en retournant en Terre d’Israël, comme les Arabes l’affirment de nos jours. Tous les récits de voyage et rapports sur la Terre d’Israël de cette époque attestent au contraire d’une région vide de l’Empire ottoman. Voici ce que plusieurs personnes ayant voyagé dans cette région on constaté.
Ibn Khaldun, un des historiens arabes les plus crédibles, a écrit en 1377 : "La souveraineté juive sur cette terre s’est prolongée sur 1 400 ans… C’est les Juifs qui ont implanté la culture et les coutumes en s’y étant installé de manière permanente".
Après 519 ans (non consécutifs) de domination musulmane sur la Terre d’Israël, Ibn Khaldun a certifié que la culture et les traditions juives étaient encore dominantes.
Edouard Webbe en 1590 : "Il n’y a rien à Jérusalem mis à part des vieux murs".
Henry Maundrell en 1697 :"Nazareth, un village minuscule et sans importance,, Jéricho, une bourgade minable et sale, Acre, une désolation".
L’archéologue britannique Thomas Shaw en 1738 : "La Terre Sainte est VIDE, désolée et manquant de tout, qui manque d’habitants".
Le comte François Volney en 1785 : "Nous avons du mal à reconnaître Jérusalem, on y compte environ 12 000 habitants. Le pays est désolé et ruiné"
Commentaires par des Chrétiens dans les années 1800 : "Les Arabes ne peuvent pas être considérés comme autre chose que des résidents temporaires. Ils ont placés leurs tentes dans un pays ruiné. Ils n’ont rien créé en Terre Sainte. Puisqu’ils sont des étrangers sur cette terre, ils ne sont jamais devenus ses maîtres"
Alphonse de Lamartine en 1832 : "Mis à part à Jérusalem, il ne rencontra pas âme qui vive et que la Terre d’Israël était le tombeau de tout un peuple [les Hébreux]".
William Thackeray en 1844 :
"La région est abandonnée. Nous n’avons vu aucun animal se déplacer parmi les pierres"
Alexandre Keith en 1844 : "La Terre Sainte est arrivée à l’état de désolation total décrit par les prophètes"
Le consul britannique en Terre d’Israël, James Pinn en 1857 : "Le pays est presque inhabité, il a grand besoin d’habitants"
Le cartographe britannique Arthur Penrhyn Stanley en 1862 : "Ni signes de vie ni habitations en Judée, sur des distances entières"
Mark Twain en 1867 : "Pas un seul village dans la
Vallée de Jezréel, rien sur
Le consul américain à Jérusalem en 1880 rapporte que la région continuait son déclin :
"La population et la richesse de la « Palestine » n’a pas augmenté pendant les 40 dernières années"
B. W. Johnson en 1892 : "Dans la partie de la plaine entre le mont Carmel et Jaffa on voit à peine quelques villages ou autres formes de vie humaine. Caesarea est maintenant entièrement abandonné. La désolation est partout autour de nous"
Compte-rendu de la commission royale Britannique de 1913 : "La région est sous-peuplée et est restée économiquement stagnante jusqu’à l’arrivée des premiers pionniers sionistes dans vers la fin des années 1880, qui sont venus pour reconstruire la terre juive. La route qui va de Gaza vers le nord n’est qu’une piste estivale tout juste bonne pour les chameaux et les charrettes. On ne voit ni bosquet d’orangers, ni verger, ni vigne, jusqu’à ce que l’on arrive en vue du village de Yavné. Les maisons sont des torchis. Il n’existe pas d’écoles. La partie orientale en direction de la mer est quasiment désertique. Les villages, dans cette région, sont rares et chichement peuplés. Beaucoup de villages sont désertés par leurs habitants"
Dawood Barakat, éditeur du journal égyptien Al-Ahram en 1914 : "Les Sionistes sont nécessaires pour le pays : l’argent qu’ils apporteront, leur connaissances, leur intelligence et l’industrialisation qui les caractérise contribueront sans aucun doute à la régénération du pays"
Voilà pour le pays verdoyant
et habité envahi par les Juifs.
Fait historique : sous la domination turque, la terre était à l’abandon et dépeuplée. La terre s’est peuplée à la fois de Juifs et d’Arabes car les Juifs sont revenus et ont commencé à la réhabiliter.
Une seule ville arabe fut construite en Terre d’Israël : Ramleh. Toutes les autres sont des villes juives rebaptisées par eux.
L’historien suisse Félix Bovet notait en 1858 :
"C’est parce que les Arabes ne sont pas des autochtones qu’ils n’y construisent rien"
Le mandat britannique
Après la Grande Guerre, les Britanniques héritèrent de ce morceau de l’Empire ottoman défait. Beaucoup de citations de l’époque attestent que le pays était désolé et qu’il n’existait pas d’entité dite « palestinienne ».
Hussein Al-Qibla, gardien des lieux saints en Arabie Saoudite en 1918 : "Les ressources du pays et le sol vierge seront développés par les immigrés juifs. […]
Nous avons vu les Juifs des pays étrangers venir en « Palestine » de Russie, d’Allemagne, d’Autriche, d’Espagne, d’Amérique. […] Ils ont su que le pays était pour ses fils d’origine, […] une patrie sacrée et aimée. Le retour de ces exilés à leur patrie s’avérera matériellement et religieusement [être] une expérimentation pour leurs frères [autres Juifs]"
Lewis French, le directeur britannique du développement de la Palestine en 1931 :
"Nous l’avons trouvée [la « Palestine »] habitée par des Fellahs [agriculteurs arabes] qui vivent dans des taudis de boue et souffrent sévèrement de la malaria très répandue. De grands secteurs étaient non cultivés. […] Il n’y avait presque aucune sécurité publique, Les fellahs sont sans cesse soumis au pillage de leurs voisins nomades, les bédouins"
Dans les cartes des divisions administratives de la région sous domination ottomane, la mention de Palestine n’apparait nulle-part. La Terre d’Israël est divisée en trois secteurs, la Syrie à l’est, Beyrouth au nord-ouest et Jérusalem au sud-ouest.
Le représentant arabe en Palestine déclara en 1919 : "Nous considérons la Palestine comme faisant partie de la Syrie"
Le dirigeant arabe en Terre d’Israël Awni Bey Abdul Haadi déclara en 1937 : "Il n’y a pas de pays tel que la Palestine. "Palestine" est un terme que les Sionistes ont inventé. Il n’y a pas de Palestine dans la Bible. Notre pays a fait partie de la Syrie pendant des siècles. Le mot "Palestine" nous est aliène, ce sont les Sionistes qui l’ont introduit"
Le professeur Philip Hitti, historien arabe, déclara en 1946: "Il n’y a pas de chose telle que la Palestine dans l’histoire, absolument pas"
Le représentant du Haut Comité arabe aux Nations Unies déclara en 1947 : "La Palestine fait partie de la province de Syrie. Les Arabes vivant en Palestine ne sont pas indépendants dans le sens qu’ils ne constituaient pas une entité distincte"
Le représentant de l’Arabie Saoudite aux Nations Unies déclara en 1956 : "C’est une connaissance générale que la « Palestine » n’est rien d’autre que la Syrie du sud"
Le roi Hussein de Jordanie répéta plus d’une fois : "Il n’y a aucune distinction entre la Jordanie et la Palestine".
Hafez Assad (ex-Président syrien) déclara : "Il n’y a pas de peuple palestinien, il n’y a pas d’entité palestinienne"
Ahmed Shuqeiri (ex-président de l’OLP) déclara : "La Palestine ne fut jamais rien d’autre que la Syrie du sud"
À cette époque, les Arabes --
ainsi que tout le monde -- n’ont jamais soulevé la question d’un État
palestinien car les Arabes eux-mêmes n’exigeaient pas d’État pour un peuple qui
n’existait pas !
La Palestine n’a jamais constitué un pays et le concept même de Palestine n’existait pas dans l’Empire ottoman ! Le mot même de « Palestine » (ou mot équivalent désignant cette région) n’était quasiment pas utilisé chez les Turcs et les Arabes. Il n’y avait ni État ni peuple palestinien.
Les Arabes vivant en Terre d’Israël se considéraient comme Syriens ou Égyptiens.
Une pseudo-nation créée le
lendemain de la Guerre des Six jours
Walid Shoebat, ancien terroriste islamiste de l’OLP, repenti et devenu sioniste chrétien:
"Pourquoi le soir du 4 juin 1967 j’étais Jordanien et le lendemain matin j’étais Palestinien ? Nous ne nous sommes pas en particulier occupés du règne jordanien. L’enseignement de la destruction de l’Israel était une partie intégrale du programme d’études. Nous nous sommes considérés comme Jordaniens jusqu’à ce que les Juifs soient revenus à Jérusalem. Alors soudainement nous étions des Palestiniens… ils ont enlevé l’étoile du drapeau jordanien et d’un coup nous avons eu un « drapeau palestinien"
"Le fait est que les Palestiniens sont des immigrés des nations environnantes ! Mon grand-père avait l’habitude de nous dire que son village était vide avant que son père ne s’y installe"
Zahir Muhsin, un ancien membre du comité exécutif de l’OLP et l’ancien commandant militaire de la même organisation, déclara en mars 1977 au journal néerlandais Trouw :
"Il n’y a aucune différence entre les Jordaniens, les Palestiniens, les Syriens et les Libanais. Nous faisons tous partie de la même nation".
"C’est seulement pour des raisons politiques que nous soulignons soigneusement notre identité palestinienne".
L’existence d’une identité palestinienne distincte sert
seulement un objectif tactique. La création d’un état palestinien est un nouvel
outil dans la bataille continue contre Israël.
Et encore en s’adressant à un hebdomadaire pakistanais en 2006: "Le peuple palestinien n’existe pas. La création d’un État palestinien est seulement un moyen de continuer notre lutte contre l’État d’Israël pour l’unité arabe. En réalité aujourd’hui il n’y a aucune différence entre les Jordaniens, les Palestiniens, les Syriens et les Libanais. Seulement, pour des raisons politiques et tactiques, nous parlons aujourd’hui de l’existence des Palestiniens pour des intérêts arabes exigeant la création d’un peuple palestinien pour nous opposer au sionisme"
Le mensonge face à la vérité
historique
Le peuple palestinien et le pays Palestine n’existaient pas avant que les Arabes les inventent de toutes pièces pour éventuellement anéantir Israël.
Six décennies après la déclaration d’indépendance d’Israël, nous pourrions nous attendre à ce que les Arabes arrêtent de jouer les victimes qui se font dérober leurs terres, mais non, le mythe perdure.
On nous rappelle sans cesse dans les médias que les colons israéliens occupent la Judée-Samarie, qu’ils volent la propriété des Palestiniens et qu’ils y construisent incessamment des nouvelles colonies.
En fait, de 1950 à 1967, plus de 250 colonies arabes ont été fondées en Judée-Samarie et de 1967 à 2002, 261 autres colonies furent fondées par les Arabes (incluant Jérusalem et Gaza).
Durant cette seconde période, seulement 144 implantations juives ont été fondées (incluant Jérusalem et Gaza).
À ce jour, les Arabes continuent toujours à faire immigrer des milliers de colons en Israël. En 1998, Yasser Arafat déclare "Dans 5 ans, nous aurons 6 millions d’Arabes vivant en Cisjordanie et à Jérusalem. Nous pouvons importer des Arabes"
Le gouvernement israélien avoue avoir permis à 240 000 (mais le nombre réel est probablement beaucoup plus élevé) travailleurs arabes d’entrer dans les territoires depuis 1993, ces travailleurs sont restés dans les territoires et sont devenus des colons.
Gaza ne comptait pas plus de 80 000 habitants indigènes en 1951. Comment est-il possible qu’en seulement 54 ans la population ait augmenté de 80 000 à plus de 1 300 000 habitants ? Ces Arabes de Gaza sont-ils capables de procréer d’une manière surnaturelle ?
L’immigration massive est la seule explication plausible pour une augmentation démographique aussi forte. L’occupation arabe entre 1948 et 1967 était une occasion avantageuse pour les chefs arabes. Ils favorisèrent l’immigration. Les immigrés venaient de tout pays arabe, principalement l’Égypte, la Syrie, le Liban, l’Irak et la Jordanie.
Il est impossible de connaître le nombre de colons arabes ayant immigré en Judée-Samarie/Gaza depuis 1952, mais une chose reste certaine : la majorité des Palestiniens n’ont aucun héritage en Palestine avant la guerre d’indépendance d’Israël, aucune racine dans la région avant 1917, et une faible minorité n’en a aucune avant le 19e siècle.
La Palestine n’est qu’une région géographique ; elle n’est ni un peuple, ni une nation, on ne peut donc en faire un État.