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Rappel
d’une des plus Grosses Falsifications de l’Histoire
Par Michel Garroté
3/3/16
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Encore aujourd’hui, en Europe, et, surtout, en France, il est tout simplement
impossible d’exprimer un point de vue « pro-israélien » dans les médias classiques.
Alors que ces mêmes médias classiques publient, tous les jours, des articles
pro-palestiniens sous le couvert d’articles soi-disant « indépendants
» et « objectifs ».
Il y a quelques temps déjà, j’avais lu un article audacieux de Harry Mandelbaum,
article qui avait l’incroyable audace, la souveraine impertinence de donner un
éclairage différent. Par goût de la provocation ainsi que pour ré-informer nos
lectrices et lecteurs, je me fais un plaisir de le publier ci-dessous.
Carte de la Palestine juive, sous mandat britannique.
Il est clairement dit que le territoire qui lui était
alloué a été réduit de 77% par la création de la Transjordanie
Ci-dessous un Article de Harry Mandelbaum traduit :
Une erreur typique que même les Israéliens commettent
et qu’il faudrait rectifier est d’appeler les Arabes locaux Palestiniens.
C’est donner aux Arabes des munitions qui sont alors utilisées pour délégitimer
Israël. Cela correspond à dire : « Oui,
nous sommes d’accord avec vous. Vous étiez ici avant nous. C’est votre pays et
nous vous l’avons volé ». Car c’est en fin de compte ce que dit la légende
arabe et si le monde et Israël continuent à définir les Arabes comme « Palestinien
», nous jouons leur jeu.
Il est temps de
faire une mise au point et d’arrêter de définir les Arabes comme
«Palestiniens».
Beaucoup d’Arabes qui vivent en Israël et aux environs voudraient faire croire
au monde qu’ils sont les descendantes des Cananéens et/ou des Philistins , mais
pour l’instant, ils ne se sont toujours pas mis d’accord quant à leur origine.
Mais en fait, peu importe. Même s’ils venaient à descendre d’une de ces deux
racines : ces deux tribus n’existent plus depuis environ 5 000 ans…
Ensuite, il est
intéressant de noter que la plupart des Arabes de la région sont musulmans.
Quand on sait que le judaïsme a existé depuis plus de 5778 ans -- c’est un
fait, pas exactement sous sa forme actuelle --, le christianisme est vieux de près
de 2000 ans, mais l’Islam n’a fait son apparition qu’au 7ème siècle…
Il est alors juste de se poser la question : mais qui sont ces Palestiniens ?
Qui sont les
Palestiniens ?
Si les Arabes ont commencé à se définir comme Palestiniens, c’est, tout
simplement, parce qu’ils n’ont absolument aucune identité liée à la terre
qu’ils occupent.
Ils sont originaires
de la Jordanie, de l’Égypte, du Liban et autres, mais pas de Palestine. La
plupart des arabes de Palestine sont arrivés suite à l’appel de la nécessité de
main d’œuvre, du fait de la présence de l’empire britannique. En 1695, la
région Israel/Palestine n’était peuplée que de juifs et de chrétiens, comme le
relate l’œuvre écrite par Hadrian Reland, cartographe, géographe, philologue et
professeur de philosophie hollandais, « Voyage en Palestine ».
Pas besoin de faire
beaucoup de recherches avant de constater que la lettre « P » n’existe pas dans
l’alphabet et le langage arabe et encore moins le mot « Palestine ». Et que le
nom « Palestine » a été créé par l’Empire romain. Les Romains ont donné ce nom
au pays après l’avoir conquis, en l’an 75 après JC et donc au moins 600 ans
avant la naissance de l’Islam. Le nom de Palestine s’est surtout généralisé
après la défaite de Bar Kokhba en 132.
Le mot « Palestine » est inspiré des philistins qui étaient un peuple qui
existait dans la région à l’âge de fer -- environ 1175 avant notre ère -- et
qui a envahi la Judée. Certains disent que si les Arabes ont choisi ce nom, ils
ont fait là un choix tout à fait adapté.
« Avant 1967 il n’y avait aucun article de journaux ou autre qui parlait des Arabes
comme “palestiniens”. Le conflit au Moyen-Orient était tout simplement connu
sous le nom de “conflit israélo-arabe” et non comme “conflit
israélo-palestinien”.
Avant la renaissance
de l’État d’Israël, en 1948, le seul peuple qu’on appelait « palestinien » était le peuple juif. Pas
le peuple arabe. Les Arabes ne souhaitaient pas être appelés « Palestiniens »,
car ils ne voulaient pas être associés, ni aux juifs ni à l’État britannique,
mandataire de la Palestine. C’était une insulte. Si on appelait un Arabe « Palestinien », il répondait alors: « Je
suis Arabe! Je ne suis pas juif ! »
Les Arabes qui
vivaient dans la région sont devenus « palestiniens » après la guerre des Six
Jours en 1967. Avant cette période, lorsque la Judée, la Samarie et Jérusalem
étaient occupés par la Jordanie et que Gaza était occupé par l’Égypte, aucun
Arabe ne se ressentait « Palestinien ».
Même Yasser Arafat, le si fameux « Palestinien » et ancien leader de l’OLP
n’est pas né «Palestinien». Il se définissait comme « réfugié palestinien »,
alors qu’il est né au Caire et a parlé toute sa vie l’arabe avec un accent
égyptien. Il a fait son service dans l’armée égyptienne, a étudié à
l’université du Caire où il a habité jusqu’en 1956. Il n’a jamais été réfugié
de quoi que ce soit et il n’était même pas originaire de la région en question.
Le nom complet d’Arafat était Mohammed Abdel Rahman Abdel Raouf Arafat al-Qudwa
al-Husseini. Le nom de famille Al-Husseini indique que sa famille venait à
l’origine de la Jordanie.
Avant la fin des
années soixante, le terme « palestinien » était utilisé par le monde entier
pour définir les Juifs. Pour tout le monde, tous les médias, tous les
politiciens, Palestine était un autre mot pour désigner Israël, tout comme
Kemet est un autre mot pour désigner l’Égypte.
Jusqu’en 1950, le journal Jerusalem Post s’appelait tout bonnement « Palestine
Post ».
Le périodique pour l’Organisation Sioniste d’Amérique (Zionist Organization of
America) s’appelait « New Palestine »
La banque israélienne Leumi s’appelait « Anglo-Palestine Bank ».
La compagnie d’électricité d’Israël s’appelait : Palestine Electric Company.
On trouvait « Palestine Foundation Fund » et « Palestine Symphony Orchestra ».
Toutes ces entreprises, toutes ces organisations étaient dirigées par des
juifs.
Aux États-Unis, la Jeunesse Sioniste chantait « Palestine, my Palestine », «
Palestine Scout Song » et « Palestine Spring Song ».
Les Arabes savaient pertinemment que « palestinien » voulait dire « juif »,
tout simplement. C’est bien pour cette raison qu’ils ne voulaient pas qu’on les
appelle par ce nom là.
Après la guerre de
1967, les Arabes se sont dit Palestiniens.
L’idée est venue des experts en relations publiques du KGB de l’ex Union
Soviétique.
Le plan et la campagne ont été préparés et orchestrés par l’Institut d’État des
Études Orientales dont le leader était Levgueni Primakov.
Primakov était espion, parlait
très bien l’arabe. Il avait travaillé dans différents pays arabes, se faisant
passer pour un journaliste du journal soviétique Pravda.
Les médias du bloc soviétique ont donc commencé à pleurer « les pauvres palestiniens » et « les méchants juifs qui ont volé le pays de ces pauvres palestiniens ». L’idée des « pauvres
palestiniens » fut rapidement reprise par les médias de gauche, surtout
pendant la période des années 68, période propice à ce genre de propagande, et
après trois ans de matraquage médiatique, l’égyptien Yasser Arafat fit un
discours passionné dans les universités européennes et à l’ONU en expliquant
comment lui, « un Palestinien d’origine », s’était vu voler son pays et
être humilié par ces « khazars de juifs ».
Le « peuple palestinien », venu de nulle part s’est petit à petit installé dans
le vocabulaire et dans la compréhension européenne.
Soyons honnêtes : tout ceci a
bien marché tout simplement, car cela allait contre les juifs. Si l’Union
Soviétique et les Arabes avaient essayé d’expliquer au monde que les «
Spaniards » avaient volé l’Andalousie aux indigènes, tout le monde en aurait
ri. Mais quand il s’agit des Juifs…
Ne nous leurrons pas. Les Européens n’ont jamais aimé les Juifs et ils ont donc
rapidement accepté cette histoire du « pauvre peuple palestinien éjecté par les
juifs ». Israël s’est lancé dans une campagne d’explication, mais n’avait pas
les moyens de faire face à la machine de propagande arabo-soviétique bien
épaulée par les médias de gauche et par la mentalité des années 68. Surtout
qu’il leur fallait travailler dur pour développer ce nouveau pays, tout en
étant en guerre. Israël ne pouvait pas se faire entendre.
Donc aujourd’hui, nous avons des Arabes qui se définissent comme « Palestiniens
» et qui pleurent, car « les juifs ont
volé leur terre ». Et donc, lorsque je vous dis que : « Les Juifs ont volé la Judée aux Palestiniens », c’est une phrase
qui a un sens, pour vous ? Ça ne vous fait pas tiquer quelque part ? Vraiment ?
Mais alors, pourquoi continue-t-on à appeler les Arabes « palestiniens » ?
Tout simplement parce que, encore une fois, Israël et les Juifs ont choisi le
compromis pour avoir la paix, pour calmer les choses.
Vous aussi, apprenez à vos amis à utiliser les
mots justes : les Juifs sont les Palestiniens, les Arabes sont les Arabes.