www.nuitdorient.com
accueil -- nous écrire -- liens -- s'inscrire -- site
Les Graves Violations Juridiques des Palestiniens
Par Alan Baker
3/8/18
Le
CAPE de Jérusalem, publié le 20 juin 2018 : http://jcpa-lecape.org/les-graves-violations-juridiques-des-palestiniens
Voir aussi les
50 derniers articles & l'Autorité Palestinienne
Le
14 juin 2018, l’Assemblée générale des Nations Unies a condamné Israël et l’a
accusé d’être responsable de la situation actuelle dans la bande de Gaza.
Ce
curieux vote automatique n’a pas fait mention du mouvement terroriste Hamas et
ne l’a pas non plus accusé d’avoir délibérément commis des actes graves en
utilisant des enfants comme bouclier humain et en causant des dégâts
écologiques flagrants.
Dans
sa résolution trompeuse et hypocrite, l’ONU n’a pas souligné que les activistes
du Hamas, aidés par des femmes et des enfants, enflammaient de vieux pneus pour
former un énorme écran de fumée.
Que
leur but était de dissimuler leurs actions terroristes en polluant l’air des
villages israéliens le long de la barrière. L’ONU et la communauté
internationale n’ont pas non plus affirmé la simple évidence, qu’il ne
s’agissait ni de manifestation ni de protestation authentique et pacifique.
Comment
donc réagir à la violence et aux actes terroristes en évitant le minimum de
pertes humaines dans un contexte dangereux et sensible ? Les soldats
israéliens n’avaient-ils pas le devoir et la responsabilité de protéger la
clôture contre toute personne ayant l’intention de la franchir et d’attaquer
des militaires et civils ?
Face
aux appels et à l’incitation largement médiatisée dirigés par le Hamas contre
des civils palestiniens pour charger la barrière et attaquer et tuer des
soldats et des civils israéliens, Israël était tenu de considérer les manifestations
comme potentiellement violentes, et ainsi d’empêcher la violation anticipée de
la loi et éviter le danger d’infiltration violente sur le territoire israélien
souverain.
Au
cours de cette opération, les soldats israéliens ont obtenu des ordres stricts
d’attaquer uniquement ceux qui avaient violé la clôture avec des engins
explosifs et tous ceux qui tentaient de s’infiltrer. Sur le fond, ce n’était
pas une situation de conflit armé, et cela n’avait rien à voir avec les lois
régissant les conflits armés et l’occupation du territoire.
Les
Autorités palestiniennes n’ont pas non plus agi conformément aux engagements
qu’elles avaient pris dans le cadre des Accords d’Oslo de 1995 ; en
prenant «la responsabilité du périmètre de sécurité convenu le long de
la ligne de démarcation à l’intérieur de la bande de Gaza » et
d’appliquer des mesures spéciales de sécurité. »
Concernant
la proportionnalité, ce concept est une norme fondamentale dans la sphère des
lois régissant les conflits armés, dans laquelle les forces armées en état de
combat opèrent contre des cibles nécessaires pour atteindre leur objectif de
faire face à un ennemi. Dans ce contexte, le principe est que «
la perte de la vie et des dommages aux biens liés aux
attaques ne doivent pas être excessive par rapport à l’avantage militaire
concret et direct attendu. »
En
vertu des lois appliquées par l’Etat d’Israël et confirmées par la Cour suprême
de Justice, l’armée israélienne est tenue de mener ses opérations selon le
Droit international humanitaire (DIH). Cette obligation se traduit par un code
de conduite de l’état-major général, et elle signifie que les soldats de Tsahal
sont obligés de se conformer à toutes les dispositions du DIH. Cet engagement
envers le DIH n’est pas subordonné au respect réciproque de l’adversaire.
Ainsi, dans le conflit avec le Hamas, le Jihad islamique et les autres groupes
terroristes, le fait que ces organisations bafouent systématiquement les normes
internationales ne veut pas dire que l’armée israélienne soit dispensée de les
respecter. En d’autres termes, l’armée israélienne peut seulement lancer des
attaques contre des objectifs militaires ; des civils et des biens civils ne
peuvent jamais être délibérément pris pour cible. Toute violation du DIH est,
par conséquent, une violation de la loi israélienne et donc ses auteurs sont
passibles de poursuites. L’Etat d’Israël est un appareil étatique bien huilé et
hautement développé pour surveiller les questions juridiques. Ce système permet
l’application à la lettre de la loi, que les forces armées respectent aussi. Le
corps juridique de l’armée israélienne est indépendant dans ses délibérations.
Il fournit des conseils d’expert et forme les cadres en fonction du DIH. Il est
également responsable de l’ouverture d’enquêtes criminelles et de poursuites en
cas de violations présumées. L’appareil gouvernemental et l’armée israélienne
sont soumis à un contrôle judiciaire de la Cour suprême de Justice.
Depuis
que l’Autorité palestinienne utilise les événements de Gaza pour mener sa
propre campagne politique et juridique contre Israël au sein des instances
internationales, les dirigeants palestiniens à Ramallah sont directement
complices des crimes du Hamas.
Il
faut faire comprendre aux dirigeants palestiniens que leur attachement à
l’adhésion aux traités internationaux n’est pas à sens unique de la part
d’Israël. Cela implique de respecter solennellement les obligations incluses
dans ces traités. La communauté internationale doit tenir les dirigeants
palestiniens à leurs engagements et ne pas ignorer leurs violations des normes
et principes les plus fondamentaux du droit international.
Cette
guerre asymétrique se déroule dans le contexte d’une guerre conventionnelle
permanente. Le Hamas agit constamment contre Israël, par des tirs de roquettes,
par la construction de tunnels d’attaque et des tentatives d’envoyer des unités
de commandos par la mer. Toutes ces opérations offensives sont coordonnées et
menées simultanément avec les soi-disant manifestations pacifiques.
Le
tollé international contre Israël pour avoir réagi à ces manifestations
hostiles, les images transmises sur toutes les chaînes de télévision et sur les
réseaux sociaux sur les nombreux morts et blessés palestiniens garantissent une
couverture médiatique immédiate et maximale et une condamnation automatique
d’Israël par l’Union européenne et l’ONU, ainsi que par certains leaders politiques.
Le
1er juin 2018, la France, la Russie, la Chine, la Suède et d’autres pays
ont soutenu un projet de résolution parrainé par le Koweït au Conseil de
sécurité déplorant l’utilisation par Israël d’une « force
excessive, disproportionnée et aveugle » contre les civils
palestiniens et condamnant l’utilisation par les forces israéliennes de
munitions réelles contre les manifestants civils. Certains pays ont tenté
d’appeler l’ONU à agir pour « garantir la sécurité et la protection de
la population civile palestinienne, y compris des recommandations pour un
mécanisme de protection internationale »
L’appel
lancé dans la première partie du projet de résolution pour respecter le Droit
international des droits de l’Homme et le Droit international humanitaire fut plus
que cynique à la lumière des violations flagrantes commises par les dirigeants
palestiniens et le Hamas. C’est particulièrement le cas avec leur
utilisation délibérée de femmes et d’enfants, la pollution de l’environnement,
et les incendies et la destruction des récoltes et des produits agricoles.
Malgré
son échec au Conseil de Sécurité en raison d’un veto américain, cette
résolution fut ensuite présentée à l’Assemblée générale des Nations Unies par
l’Algérie, la Turquie et « l’Etat de Palestine ». L’Assemblée a
été convoquée le 13 juin 2018 en session extraordinaire – une session qui,
depuis 1997, reste ouverte uniquement pour adopter des résolutions périodiques
consacrées à la condamnation d’Israël.
Cette
session urgente a adopté cette résolution à la majorité automatique de 120
Etats votants favorables (dont la Norvège, la Suisse et la Nouvelle-Zélande), 8
contre et 45 abstentions. Cette résolution exonère le Hamas de toute
responsabilité pour l’incitation, les émeutes, les manifestations et les morts,
mais encourage clairement le Hamas à poursuivre sa violente campagne, sachant
qu’il ne sera pas condamné ni sanctionné par l’Union européenne et les Nations
Unies.
Dans
ce contexte, l’aveuglement typique et sélectif aux réalités de la situation à
Gaza a été démontré notamment par le représentant de l’UE qui, malgré les faits
flagrants, a choisi de considérer les activités du Hamas comme une
«manifestation pacifique» et a réitéré que « Israël doit respecter le
droit de manifester pacifiquement » ainsi que la restriction stupide
et insignifiante qu’Israël doit employer « le recours à des mesures
proportionnelles pour protéger ses intérêts légitimes en matière de
sécurité. »
L’Assemblée
a même rejeté un amendement américain proposant d’ajouter le paragraphe suivant
:
« Condamne
le Hamas pour avoir tiré à plusieurs reprises sur Israël et pour avoir incité à
la violence le long de la frontière, menaçant ainsi les civils, exigeant que le
Hamas cesse toute activité violente et provocatrice, et condamne le détournement
des ressources à Gaza pour construire des infrastructures militaires, y compris
des tunnels. Lancer des roquettes sur des zones civiles, alors que ces
ressources auraient pu répondre aux besoins critiques de la population civile,
et exprime de graves inquiétudes concernant la destruction du passage de Kerem Shalom par des activistes en provenance de
Gaza. »
Alors
que le Hamas et l’Autorité palestinienne dirigée par le Fatah sont en
désaccord, l’Autorité palestinienne utilise cette situation pour mener sa
propre campagne politique et juridique contre Israël dans les instances
internationales. Cela fait du leadership palestinien un complice du Hamas
dans la commission de divers crimes humanitaires, environnementaux et
écologiques.
Cela
est d’autant plus évident que, depuis janvier 2015, l’Autorité palestinienne,
sous le couvert de « l’État de Palestine », a été acceptée par la
communauté internationale en tant qu’État partie à de nombreuses conventions
internationales. Entraînement d’un membre du Hamas dans un tunnel terroriste
Conventions internationales violées par les Palestiniens
Malgré
la campagne transparente et unilatérale, soutenue et encouragée par les États
arabes et alimentée par le Conseil des droits de l’Homme des Nations unies, les
dirigeants européens et l’Union européenne, il est instructif d’analyser tous
les instruments pertinents du Droit international qui sont violés de manière
flagrante et violente le long de la barrière frontalière de Gaza.
Pollution de l’environnement, crimes écologiques et humanitaires
En
initiant, encourageant et soutenant la pollution massive de la zone frontalière
par des émanations de carbone caustique à travers le stockage organisé et les
incendies de pneus, les dirigeants du Hamas et l’Autorité palestinienne sont
responsables de la création répétée de nuages de pollution carbonée. Cet
acte est préjudiciable à la santé des manifestants civils palestiniens
eux-mêmes, ainsi que des résidents des communautés israéliennes dans les
environs de la frontière.
Les
Palestiniens ont allumé des pneus pour servir d’écran de fumée à des
terroristes cherchant à violer la frontière israélienne.
La
tactique de la fumée pollue et empoisonne l’environnement et l’atmosphère au
mépris des préoccupations majeures de la communauté internationale en matière
de protection de l’environnement, telles qu’exprimées dans les traités
internationaux et les résolutions des divers organismes impliqués dans la
protection de l’environnement.
Bien
que la direction palestinienne ne tienne aucun compte de ces normes
environnementales et écologiques, ce qui est tout aussi instructif, c’est
qu’aucun dirigeant ou organisation internationale – environnementale ou autre –
n’a jugé nécessaire de se rapporter à ces violations du Droit international.
Terreur agricole
Encourager,
inciter et organiser les Palestiniens, construire, armer et faire voler des
cerfs-volants incendiaires et des ballons au-dessus du territoire israélien
sont une violation flagrante des normes environnementales et des principes du
Droit international humanitaire.
La
construction, la distribution et le lancement de cerfs-volants incendiaires
font partie d’une tactique terroriste organisée du Hamas.
C’est
particulièrement à la lumière de l’objectif déclaré du Hamas d’utiliser de tels
cerfs-volants et ballons ostensiblement inoffensifs pour enflammer de vastes
étendues de terres agricoles en Israël, détruire les récoltes et mettre en
danger les résidents israéliens des villes et villages des zones
frontalières. En outre, des rapports suggèrent que le Hamas a
réquisitionné du gaz hélium, fourni par Israël, à partir des hôpitaux de Gaza
pour pouvoir lancer ces ballons incendiaires.
Abus d’enfants en violation du droit international humanitaire
Du
point de vue fondamental du droit international humanitaire et des normes
acceptées de l’humanité, placer les civils palestiniens, et en particulier les
femmes et les enfants, au premier rang des manifestations violentes et des
attaques contre la barrière frontalière pour dissimuler la présence de
terroristes du Hamas est une violation cruelle et un abus de ces femmes et
enfants.
Il
s’agit d’une violation de plusieurs traités internationaux protégeant les
enfants et interdisant leur participation à la guerre, à laquelle l’« Etat
de Palestine » est partie, et donc engagé à la mise en œuvre.
Violations palestiniennes des accords d’Oslo
Conformément
à l’Accord intérimaire israélo-palestinien de 1995 sur la Cisjordanie et la
bande de Gaza (communément appelé “Oslo 2”), et spécifiquement dans la troisième
annexe à cet accord traitant des affaires civiles, les Palestiniens sont tenus
« d’agir pour la protection de l’environnement et la prévention des
risques, des dangers et des nuisances pour l’environnement, y compris toutes
les formes de pollution des sols, de l’eau et de l’air. »
Dans
ce contexte, Israël et les Palestiniens s’engagent « à répondre à des
événements ou des accidents susceptibles de générer de la pollution, des
dommages ou des dangers écologiques » ainsi qu’à « sensibiliser
le public aux problèmes écologiques ».
En
encourageant, en organisant et en soutenant ouvertement la pollution
atmosphérique caustique et l’incendie des infrastructures agricoles
israéliennes, les dirigeants palestiniens, avec le Hamas, portent l’entière responsabilité
de la violation flagrante de leurs obligations en vertu des Accords d’Oslo.
Il
est surprenant que les dirigeants de l’UE, ainsi que la Russie, la Norvège,
l’Égypte et la Jordanie, tous signataires des Accords d’Oslo, ainsi que les
Nations Unies, qui ont approuvé les accords, n’aient trouvé ni approprié ni
suffisamment important d’intervenir auprès des Palestiniens pour prévenir
ces violations d’accords.
Au
contraire, ils ont préféré fermer les yeux sur ces violations palestiniennes,
et plutôt accuser Israël.
Crimes de guerre palestiniens et violations du droit international
humanitaire – Statut de la Cour Pénale Internationale
Le
Statut de la CPI définit comme un crime de guerre et une violation grave des
Conventions de Genève « la destruction et l’appropriation de la
propriété, non justifiées par des nécessités militaires et exécutées de manière
illégale et arbitraire. » Il considère comme des crimes de
guerre de « diriger intentionnellement des attaques contre la
population civile ne participent pas directement aux hostilités en tant
que telle ou contre des civils » ainsi que la destruction de
biens.
Les
éléments de ce crime, tels que décrits dans la documentation de la CPI,
comprennent la destruction gratuite et extensive de ces biens et le fait de
« lancer intentionnellement une attaque en sachant qu’une telle attaque
entraînera des pertes de vies humaines ou des blessures civiles ou des dommages
à des biens civils ». Ou des dommages étendus, à long
terme et graves à l’environnement naturel, qui seraient clairement excessifs
par rapport à l’avantage militaire global concret et direct prévu. »
Les
attaques causant la mort ou des blessures à des civils ou des dommages à
des biens civils « ou des dommages étendus, à
long terme et graves à l’environnement naturel », ainsi que la
« destruction de biens non exigés par les nécessités de la
guerre » sont clairement qualifiés de crimes de guerre.
Particulièrement lorsque « l’auteur savait que l’attaque causerait des
morts ou des blessés directs à des civils ou des dommages à des biens civils ou
des dommages étendus, à long terme et graves à l’environnement naturel et que
ces morts, blessures ou dommages seraient d’une telle ampleur. Dans la mesure
où elles sont manifestement excessives par rapport à l’avantage militaire
global concret et direct prévu. »
D’autres
violations du Droit international commises par la direction palestinienne et
le Hamas dans le cadre de leurs activités de Gaza comprennent la
« destruction de la propriété, en dehors des nécessités de
la guerre » et « l’emploide
gaz asphyxiants, toxiques ou d’autres gaz. »
Violation de la Convention de 1997 sur les attentats terroristes à
l’explosif
Armer
des cerfs-volants et des ballons en attachant des engins explosifs dans
l’intention qu’ils explosent à l’atterrissage ou lorsqu’ils sont découverts par
des civils israéliens est une violation flagrante et déloyale du Droit
international humanitaire, notamment la Convention de 1997 pour la répression
des attentats terroristes.
Cette
convention, à laquelle, curieusement, les Palestiniens ont choisi de ne pas
devenir partie, criminalise en Droit international « la livraison
illégale et intentionnelle, le déchargement ou l’explosion d’un engin explosif
ou autre dispositif mortel dans, dans ou contre un lieu public, un
établissement public ou gouvernemental, un système de transport public ou une
infrastructure dans l’intention de causer la mort ou des blessures corporelles
graves; ou de provoquer une destruction importante d’un tel lieu, établissement
ou système, lorsque cette destruction entraîne ou risque d’entraîner une perte
économique importante. »
On
peut s’attendre à ce que l’ONU et d’autres organisations internationales
impliquées dans la lutte antiterroriste jugent approprié de censurer et de sanctionner
les dirigeants palestiniens en ce qui concerne l’adoption et l’utilisation de
ces armes illégales.
Violations palestiniennes de la Convention de La Haye de 1907 sur les lois
et coutumes de la guerre
Étant
donné que la direction palestinienne a adhéré le 2 avril 2014 à la
Convention de La Haye 1907, qui constitue l’un des piliers majeurs
des lois des conflits armés, le soutien palestinien, l’encouragement et
la participation active à la violence le long de la clôture de
la frontière de Gaza constituent des violations de cette
convention et invoquent une responsabilité palestinienne claire. Cette
convention attribue une telle responsabilité « non seulement aux
armées, mais aussi aux milices et aux corps de volontaires. »
La
convention interdit l’utilisation de poison ou d’armes empoisonnées et
l’utilisation d’armes, de projectiles ou de matériel destinés à causer des
souffrances inutiles, à attaquer ou bombarder « par tous les moyens », villes,
villages, habitations ou bâtiments non défendus.
Violations de la Convention sur les Armes Conventionnelles de 2001 :
Protocole III sur l’Interdiction ou la Restriction à l’Utilisation des Armes
Incendiaires
Les
dirigeants palestiniens qui ont adhéré à ce Protocole sous le nom de
« L’Etat de Palestine » le 5 janvier 2015, sont liés par ses
définitions et interdictions, et sont donc responsables de la violation de ses
dispositions.
Dans
ce Protocole, une arme incendiaire est définie comme « toute arme ou
munition qui est principalement conçue pour mettre le feu à des objets ou
causer des brûlures à des personnes par l’action d’une flamme, d’une chaleur ou
d’une combinaison de celles-ci, produite par une réaction chimique. Ces armes
peuvent prendre la forme, par exemple, de lance-flammes, de fougasses, d’obus,
de roquettes, de grenades, de mines, de bombes et d’autres conteneurs de
substances incendiaires. »
Dans
ses dispositions de fond, ce protocole interdit de « faire de la
population civile en tant que telle, des civils ou des objets civils l’objet
d’attaques par des armes incendiaires » et de « faire des forêts ou d’autres
types de couvert végétal l’objet d’attaques incendiaires ». Sauf si ces
éléments naturels sont utilisés pour couvrir, cacher ou camoufler
des combattants ou d’autres objectifs militaires, ou sont eux-mêmes
des objectifs militaires ».
Le
fait que les Palestiniens soient partie à cette convention et à son protocole
facultatif fait peser un lourd tribut sur les dirigeants palestiniens et le
Hamas pour leur participation à l’initiation et au soutien de l’utilisation de
matériaux incendiaires dans leurs actions contre Israël.
Violations palestiniennes du Protocole de 1977 I aux Conventions de Genève
du 12 août 1949 relatives à la protection des victimes des conflits armés
internationaux
Avec
l’adhésion de la Palestine, le 2 avril 2014, le Hamas assume l’entière
responsabilité de toute violation.
Ainsi,
leurs activités le long de la barrière frontalière de Gaza enfreignent un
certain nombre de dispositions de ce protocole, en particulier l’article 35
relatif à la protection de l’environnement naturel, qui interdit l’emploi de
« méthodes ou moyens de guerre prévus ou attendus, causant des dommages
étendus, à long terme et graves à l’environnement naturel. »
Dans
son commentaire officiel sur cette disposition, le Comité international de la
Croix-Rouge (CICR) a ajouté que « l’utilisation d’armes incendiaires
est interdite dans les forêts et autres types de végétation, à moins qu’elles
ne constituent des objectifs militaires ou dissimulent des objectifs
militaires. »
En
outre, « toute méthode ou tout moyen de guerre qui est prévu pour
causer, ou peut-être attendu (quoique sans intention) de causer de graves
dommages à l’environnement naturel, même si cet effet est accessoire, est
interdit. »
Se référant
aux dangers transfrontières des cultures, de la flore et de la faune par
l’utilisation d’armes incendiaires, le texte précise :
« En
raison de l’aspect transnational de ce problème, en particulier, l’interdiction
est absolue ; il continue même à s’appliquer en l’absence de toute menace
directe sur la population ou sur la flore et la faune de l’État
ennemi. C’est l’environnement naturel lui-même qui est protégé. C’est
une propriété commune, et devrait être conservée pour l’usage de tous et être
préservée. »
Sur
la question de la protection de l’environnement naturel, l’article 54 du
Protocole interdit « d’attaquer, détruire ou rendre inutilisables des
objets indispensables à la survie de la population civile tels que les denrées
alimentaires, les zones agricoles pour la production de denrées alimentaires,
les récoltes, les installations d’eau potable, les fournitures et les travaux
d’irrigation, dans le but spécifique de les priver de leur valeur de
subsistance pour la population civile. »
Violations palestiniennes de la Convention de 1989 relative aux droits de
l’enfant et de son Protocole facultatif de 2000 sur l’implication des enfants
dans les conflits armés, ainsi que du Statut de la CPI et du Protocole I aux
Conventions de Genève
Depuis
que les dirigeants palestiniens sont devenus partie, le 2 avril 2014, tant de
la Convention relative aux Droits de l’enfant que de son Protocole facultatif
sur l’implication des enfants dans les conflits armés – ils
s’engagent à faire en sorte que les enfants de moins de 15 ans ne participent
pas directement aux hostilités et que « les groupes armés, distincts
des forces armées d’un État, ne devraient en aucun cas recruter ou utiliser
dans des hostilités des personnes de moins de 18 ans ».
L’interdiction
du recrutement des enfants apparaît également dans le droit international
humanitaire, et plus particulièrement à l’article 77 du protocole
susmentionné I aux Conventions de Genève, ainsi que dans la liste des
crimes internationaux dans le Statut de la CPI. Selon le Statut,
« enrôler ou enrôler des enfants de moins de 15 ans dans les forces
armées nationales ou les utiliser pour participer activement aux hostilités »
constitue une « violation grave des lois et coutumes applicables dans
les conflits armés internationaux dans le cadre établi ».
Le
fait que le Hamas publie des images de milliers d’enfants soldats formés par le
Hamas dans des camps à différents stades de la guerre et des cérémonies qui
comprennent des attaques contre des bases israéliennes et des soldats israéliens
est très révélateur de l’abus flagrant et du mépris des Palestiniens de leurs
propres obligations internationales solennelles.
Conclusion
Malgré
tous ces documents et textes en Droit international, la communauté
internationale a décidé de fermer les yeux sur un tel abus flagrant des normes
internationales fondamentales et préfère accuser Israël.
Il
faut faire comprendre aux dirigeants palestiniens que leur attachement à
adhérer à des traités internationaux pour amplifier leur perception d’un État
est à double tranchant.
Il
implique des responsabilités solennelles de respecter les obligations énoncées
dans ces traités, ainsi que de prévenir activement et de prendre la
responsabilité des violations.
Une
responsabilité parallèle incombe à la communauté internationale qui s’est si
ardemment félicitée de l’adhésion d’un État palestinien inexistant et virtuel à
des dizaines de traités internationaux majeurs comme un moyen de proclamer ce
qu’ils considèrent comme une direction palestinienne soi-disant « modérée ».
Cette
direction palestinienne « modérée » encourage actuellement, soutient,
incite et préconise la pollution massive de l’environnement, l’abus flagrant
des droits des enfants et les dommages écologiques considérables.
Il
incombe aux États responsables de tenir les dirigeants palestiniens à leurs
engagements, sans concessions politiques et sans fermer les yeux sur leurs
violations.
La
facilité avec laquelle la communauté internationale s’est si volontiers
associée à un faux récit palestinien reprochant pleinement Israël à la violence
générée par le Hamas le long de la frontière israélo-palestinienne, bien
qu’elle ne soit pas nouvelle, devrait tous nous préoccuper.
Les
dirigeants de l’Union européenne et d’autres membres de la communauté internationale
doivent prendre du recul afin de voir la situation d’une manière plus réaliste
à la lumière des violations flagrantes par les Palestiniens de certaines des
normes et principes les plus fondamentaux du droit international qui tiennent
si cher théoriquement à l’Union européenne et à d’autres dirigeants.