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Les Palestiniens : "Pas de Place pour
l'Entité Sioniste en Palestine"
par Bassam Tawil
25/02/19
Texte en anglais ci-dessous
Un groupe terroriste palestinien affirme
que ses ingénieurs ont développé des missiles "précis et destructeurs" qui peuvent atteindre les villes
"occupées" de Tel Aviv,
Netanya et Jérusalem. Abou Hamza, porte-parole des Brigades Al-Qods, l'aile
militaire de l'organisation du Djihad islamique, financée par l'Iran, dans la
bande de Gaza, a menacé de transformer les villes israéliennes en "enfer par les
roquettes" de son groupe.
« Il n'y a pas de place pour l'ennemi sioniste sur la terre de
Palestine », a dit Abu Hamza. « Soit
ils quittent cette terre bénie, soit ils subiront une douloureuse grève après
l'autre »
Le Djihad islamique est le deuxième
groupe terroriste palestinien en importance dans la bande de Gaza, après le
Hamas. Aucun des deux groupes ne reconnaît le droit d'Israël à exister. Tous deux
se disent engagés dans « la lutte armée jusqu'à la libération de
toute la Palestine, de la mer Méditerranée au Jourdain ».
Les dirigeants du Hamas et du Djihad
islamique considèrent Israël comme une grande colonie à déraciner du
Moyen-Orient. Pour eux, il n'y a pas de différence entre une colonie juive en
Cisjordanie et toute autre ville en Israël. En ce qui les concerne, Tel Aviv,
Ashdod, Haïfa et Nazareth sont toutes des villes "occupées". Les bulletins météo palestiniens publient souvent
les noms des villes à l'intérieur d'Israël sur une carte qui ne mentionne pas
le mot Israël.
Les dirigeants palestiniens disent que
le conflit avec Israël ne prendra fin que lorsqu'Israël sera annihilé. « Nous
ne céderons pas sur un pouce de la terre de Palestine », a déclaré le
chef du Hamas Ismail Haniyeh. « Nous continuerons à nous battre jusqu'à
ce que tous les réfugiés rentrent chez eux », c'est-à-dire dans les
zones d'Israël situées à l'intérieur de la "ligne verte" des
frontières de l'armistice de 1949.
En 2017, le Hamas a publié un document
de " Principes et politiques généraux ", dans lequel il se
déclarait prêt à accepter un Etat palestinien sur les lignes antérieures à 1967
(Cisjordanie, bande de Gaza et Jérusalem-Est), mais sans reconnaître le droit
d'Israël à exister, ni abandonner le droit à toute la Palestine pour le Hamas. En
d'autres termes, le Hamas affirme qu'il ne s'opposerait pas à la création d'un
Etat palestinien indépendant en Cisjordanie, dans la bande de Gaza et à
Jérusalem-Est ; il utiliserait ces territoires « comme tremplin pour
libérer le reste de la Palestine ».
Le document du Hamas stipule clairement
qu'aucune partie du territoire palestinien ne sera compromise ou concédée,
quelles qu'en soient les causes, les circonstances et les pressions, et quelle
que soit la durée de l'occupation. Il affirme que le Hamas « rejette toute
alternative à la libération totale et totale de la Palestine, du fleuve à la
mer ». Le document affirme également
que le Hamas ne reconnaîtra jamais l'"entité
sioniste" et ne renoncera à aucun droit palestinien.
Bien que le Hamas déclare dans le
document qu'il est prêt, pour l'instant, à accepter un Etat palestinien aux
côtés d'Israël, il considère néanmoins « la Palestine, qui s'étend du Jourdain à l'est à la Méditerranée à
l'ouest, et de Ras Al-Naqurah au nord à Umm Al-Rashrash[Eilat] au sud, comme
une unité territoriale intégrale. C'est la terre et le foyer du peuple
palestinien »
Le document du Hamas a été mal
interprété par certains Occidentaux comme un signe de modération et de
pragmatisme de la part du groupe terroriste. Reuters, par exemple, a affirmé
dans une dépêche du 1er mai 2017 que « le
Hamas avait abandonné son appel de longue date pour la destruction
d'Israël ». Cette
affirmation est complètement fausse. Reuters, comme plusieurs autres médias
occidentaux, a ignoré les parties du document du Hamas qui mentionnent la
nécessité d'éliminer Israël.
Voici d'autres parties du document qui
révèlent les véritables intentions du Hamas :
"Le Mouvement de résistance islamique Hamas est un mouvement de
résistance de libération nationale palestinien. Son but est de libérer la
Palestine et d'affronter le projet sioniste. La Palestine est une terre
arabo-islamique. C'est une terre sacrée bénie qui occupe une place spéciale
dans le cœur de chaque Arabe et de chaque musulman. Il n'y aura pas de
reconnaissance de la légitimité de l'entité sioniste. Tout ce qui est arrivé à
la terre de Palestine en termes d'occupation, de construction de colonies, de
judaïsation ou de modification de ses caractéristiques ou de falsification des
faits est illégitime. Les droits ne s'éteignent jamais."
Pire encore, certains Occidentaux sont
allés jusqu'à qualifier le document de "nouvelle charte du Hamas".
Encore une fois, cette affirmation est fausse. La charte du Hamas, qui a été
publiée en 1988, continue d'exister ; elle n'a jamais été modifiée ou amendée.
Cette charte stipule que.. :
"....la terre de Palestine est un Waqf islamique consacré pour les générations
futures de musulmans jusqu'au Jour du Jugement dernier. Il ne faut pas le
gaspiller, en tout ou en partie : il ne faut pas l'abandonner, en tout ou en
partie. Ni un seul pays arabe, ni tous les pays arabes, ni aucun roi ou
président, ni tous les rois et présidents, ni aucune organisation, ni tous,
qu'ils soient palestiniens ou arabes, n'ont le droit de le faire....
Notre lutte contre les Juifs est très grande et très sérieuse. Elle a
besoin de tous les efforts sincères. C'est une étape qui devrait inévitablement
être suivie d'autres étapes. Le Mouvement n'est qu'un escadron qui devrait être
soutenu par de plus en plus d'escadrons de ce vaste monde arabe et islamique,
jusqu'à ce que l'ennemi soit vaincu et que la victoire d'Allah soit réalisée"
Au cours des trois dernières décennies,
le Hamas et le Djihad islamique ont été des acteurs majeurs sur la scène
palestinienne. Ce ne sont pas des factions dissidentes que l'on peut qualifier
de non pertinentes. Les deux groupes contrôlent près de deux millions de
Palestiniens vivant dans la bande de Gaza. Chaque groupe a ses propres
dirigeants politiques, ainsi que des milices qui possèdent divers types
d'armes, y compris des roquettes et des missiles. Les deux groupes ont
également des milliers de miliciens dans la bande de Gaza qui se considèrent
comme des "soldats" et des "combattants de la liberté" dans
la guerre pour éliminer Israël et tuer les Juifs.
Ceux qui pensent que le Hamas et le
Djihad islamique disparaîtront un jour vivent dans l'illusion. Les deux groupes
continuent de représenter une menace réelle, non seulement pour Israël, mais
aussi pour l'Autorité palestinienne (AP) de Mahmoud Abbas en Cisjordanie. Sans
la présence sécuritaire d'Israël en Cisjordanie, le Hamas et le Djihad islamique
auraient renversé le régime d'Abbas il y a longtemps. Le Hamas et le Djihad
islamique méprisent Abbas et le considèrent comme un traître en raison de son
prétendu soutien à une solution à deux États.
Le leader du Hamas, Mahmoud Zahar,
aurait récemment déclaré que « lorsque
son mouvement libèrera la Palestine, Abbas sera traduit en justice pour avoir
trahi les Palestiniens ».
Le Hamas et le Djihad islamique doivent
être félicités pour leur clarté et leur honnêteté face à leurs ambitions. Les
deux groupes disent clairement que leur but ultime est de voir Israël retiré de
la région et remplacé par un État islamique. Pour eux, le conflit avec Israël
n'a rien à voir avec une colonie de peuplement, un poste de contrôle ou même
Jérusalem. Il s'agit plutôt de la présence des Juifs dans ce qu'ils considèrent
comme leur propre patrie et État.
Tout plan de paix au Moyen-Orient qui
ignore ce que disent le Hamas et le Djihad islamique est voué à l'échec. De
plus, ignorer ces deux groupes constituera une menace massive pour la sécurité
et la stabilité dans la région. L'administration américaine, qui déclare
qu'elle dévoilera son plan pour la paix au Moyen-Orient après les élections
israéliennes d'avril, devrait réfléchir et repenser aux répercussions possibles
de ce plan.
C'est ce que les membres de
l'administration américaine doivent se demander : Que se passera-t-il le
lendemain de la création d'un État palestinien ? La réponse, selon le Hamas et le Djihad islamique (et d'autres
Palestiniens) est que les Palestiniens utiliseront cet Etat pour continuer la
"lutte armée" jusqu'à la libération des villes occupées de Tel Aviv,
Nazareth, Tibériade, Jaffa et Haïfa. Dans les circonstances actuelles, un État
palestinien constituera un danger existentiel clair et présent pour Israël.
La menace du Jihad islamique de
transformer les villes israéliennes en "enfer" en tirant des missiles
sur elles doit être prise au sérieux par ceux qui travaillent sur le prochain
plan de paix américain. Toute terre donnée à
Abbas et à son Autorité palestinienne en Cisjordanie sera utilisée à l'avenir
par le Hamas et le Djihad islamique comme base de lancement de roquettes et de
missiles dans les villes israéliennes.
Ensuite, les groupes terroristes
n'auront pas besoin de roquettes précises et à longue portée pour réaliser leur
plan de destruction des centres de population israéliens : ils seront assis
juste en face d'eux.
Palestinians: "No Place for the
Zionist Entity in Palestine"
by Bassam Tawil
25/02/19
A Palestinian terror group says that its engineers have developed
"accurate and destructive" missiles that can reach the
"occupied" cities of Tel Aviv, Netanya and Jerusalem. Abu Hamza,
spokesman for the Al-Quds Brigades, the military wing of the Iranian-funded
Islamic Jihad organization in the Gaza Strip, threatened that his group's
"rocket unit" would turn Israeli cities into "hell."
"There is no place for the Zionist enemy on the land of
Palestine," Abu Hamza said. "Either they leave this blessed land, or
they will be dealt one painful strike after the other."
Islamic Jihad is the second-largest Palestinian terror group in
the Gaza Strip, after Hamas. Neither group recognizes Israel's right to exist.
Both say they are committed to the "armed struggle until the liberation of
all Palestine, from the Mediterranean Sea to the Jordan River."
The leaders of Hamas and Islamic Jihad see Israel as one big
settlement to be uprooted from the Middle East.
For them, there is no difference between a Jewish settlement in
the West Bank and any other city inside Israel. As far as they are concerned,
Tel Aviv, Ashdod, Haifa and Nazareth are all "occupied" cities.
Palestinian weather forecast bulletins often publish names of cities inside
Israel on a map that does not mention the word Israel.
The Palestinian leaders say that the conflict with Israel will end
only when Israel is annihilated.
"We won't give upon one inch of the land of Palestine,"
said Hamas leader Ismail Haniyeh. "We will continue to fight until all the
refugees return to their homes" -- meaning areas in Israel within the
"green line" 1949 armistice borders.
In 2017, Hamas published a document of "General Principles
and Policies," in which it claimed that it was ready to accept a
Palestinian state on the pre-1967 lines (West Bank, Gaza Strip and east
Jerusalem) -- but without Hamas recognizing Israel's right to exist or Hamas
"giving up all of Palestine."
In other words, Hamas is saying that it would not oppose the
establishment of an independent Palestinian state in the West Bank, Gaza Strip
and east Jerusalem; it would use these territories as a launching pad to
"liberate the rest of Palestine."
The Hamas document clearly states that "no part of the land
of Palestine shall be compromised or conceded, irrespective of the causes, the
circumstances, and the pressures, and no matter how long the occupation
lasts." It affirms that Hamas "rejects any alternative to the full
and complete liberation of Palestine, from the river to the sea." The
document also states that Hamas will never recognize the "Zionist
entity" or relinquish any Palestinian rights.
Although Hamas says in the document that it is ready, for now, to
accept a Palestinian state alongside Israel, it nevertheless considers
"Palestine, which extends from the River Jordan in the east to the
Mediterranean in the west, and from Ras Al-Naqurah in the north to Umm
Al-Rashrash [Eilat] in the south, an integral territorial unit. It is the land
and the home of the Palestinian people."
The Hamas document has been misinterpreted by some Westerners as a
sign of moderation and pragmatism on the part of the terrorist group. Reuters,
for example, claimed in a May 1, 2017 dispatch that Hamas has "dropped its
long-standing call for Israel's destruction."
This claim is completely false. Reuters, like several other
Western media outlets, ignored those parts of the Hamas document that mentions
the need to eliminate Israel. Here are other parts of the document that reveal
Hamas's true intentions:
"The Islamic Resistance Movement Hamas is a Palestinian
national liberation resistance movement. Its goal is to liberate Palestine and
confront the Zionist project. Palestine is an Arab Islamic land. It is a
blessed sacred land that has a special place in the heart of every Arab and
every Muslim. There shall be no recognition of the legitimacy of the Zionist
entity. Whatever has befallen the land of Palestine in terms of occupation,
settlement building, Judaization or changes to its features or falsification of
facts is illegitimate. Rights never lapse."
Worse, some Westerners have gone so far as describing the document
as the "new Hamas charter." Again, that claim is false. The Hamas
charter, which was published in 1988, continues to exist; it has never been
changed or amended. This charter states :
"... the land of Palestine is an Islamic Waqf consecrated for
future Muslim generations until Judgement Day. It, or any part of it, should
not be squandered: it, or any part of it, should not be given up. Neither a
single Arab country nor all Arab countries, neither any king or president, nor
all the kings and presidents, neither any organization nor all of them, be they
Palestinian or Arab, possess the right to do that...
"Our struggle against the Jews is very great and very
serious. It needs all sincere efforts. It is a step that inevitably should be
followed by other steps. The Movement is but one squadron that should be
supported by more and more squadrons from this vast Arab and Islamic world,
until the enemy is vanquished and Allah's victory is realised."
For the past three decades, Hamas and Islamic Jihad have been
major players in the Palestinian arena. They are not splinter factions than can
be dismissed as irrelevant. The two groups control nearly two million
Palestinians living in the Gaza Strip. Each group has its own political
leadership , as well as militias that possess various types of weapons,
including rockets and missiles. The two groups also have thousands of
militiamen in the Gaza Strip who consider themselves "soldiers" and
"freedom fighters" in the war to eliminate Israel and kill Jews.
Those who think that Hamas and Islamic Jihad will vanish one day
are living in an illusion. The two groups continue to pose a real threat, not
only to Israel, but also to Mahmoud Abbas's Palestinian Authority (PA) in the
West Bank. Were it not for Israel's security presence in the West Bank, Hamas
and Islamic Jihad would have toppled Abbas's regime long ago. Hamas and Islamic
Jihad despise Abbas and consider him a traitor because of his purported support
for a two-state solution.
Hamas leader Mahmoud Zahar was recently quoted as saying that when
his movement "liberates Palestine," it will bring Abbas to trial for
betraying the Palestinians.
Hamas and Islamic Jihad should be given credit for their clarity
and honesty regarding their ambitions. The two groups are clearly saying that
their ultimate goal is to see Israel removed from the region and replaced with
an Islamic state. As far as they are concerned, the conflict with Israel is not
about a settlement or a checkpoint or even Jerusalem. Instead, it is about the
presence of Jews in what they regard as their own homeland and State.
Any Middle East peace plan that ignores what Hamas and Islamic
Jihad are saying is doomed to fail. Moreover, ignoring the two groups will pose
a massive threat to security and stability in the region. The US
administration, which says it will unveil its plan for peace in the Middle East
after the Israeli elections in April, ought to think and think again about the
plan's possible repercussions.
This is what members of the US administration needs to ask
themselves: What will happen the day after a Palestinian state is established?
The answer, according to Hamas and Islamic Jihad (and other Palestinians) is
that the Palestinians will use this state to continue the "armed
struggle" until the liberation of the occupied cities of Tel Aviv,
Nazareth, Tiberias, Jaffa and Haifa. Under the current circumstances, a
Palestinian state will pose a clear and present existential danger to Israel.
The Islamic Jihad threat of turning Israeli cities into
"hell" by firing missiles at them needs to be taken seriously by
those who are working on the upcoming US peace plan. Any land that is given to
Abbas and his Palestinian Authority in the West Bank will be used in the future
by Hamas and Islamic Jihad as a base for launching rockets and missiles into
Israeli cities. Then, the terror groups will not need accurate, long-range
rockets to achieve their plan to destroy Israel's population centers: they will
be sitting right across the street from them.