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Quand les Palestiniens sont Désespérés, la Terreur Décline
Par le professeur Hillel Frisch
11/06/19
Texte en anglais ci-dessous
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Il est généralement admis que le désespoir palestinien alimente le terrorisme et que les perspectives de paix le réduisent. Cela a toujours été faux. En fait, c'est le contraire qui est vrai : lorsque les Palestiniens se sentent désespérés, le terrorisme palestinien diminue ; lorsqu'ils espèrent prendre le dessus, le terrorisme palestinien augmente. Une main de fer israélienne est nécessaire pour sauver des vies israéliennes et palestiniennes....
Plus Israël faisait de concessions aux Palestiniens - la création de l'Autorité palestinienne (AP), l'octroi de concessions aux dirigeants de l'OLP et l'entrée de terroristes palestiniens majeurs en Cisjordanie, à Gaza et même en Israël - plus le nombre de terroristes augmentait.
En 1992, lorsque les Palestiniens ont réalisé qu'Israël allait se retirer de Gaza pour faire place à une sorte d'autonomie palestinienne, le nombre d'Israéliens tués est passé de 11 l'année précédente à 34.
Après la signature de la Déclaration de principes et la création de l'AP à l'été 1994, ce chiffre a presque doublé (61).
Lorsque l'Autorité palestinienne a été élargie en 1995 pour inclure les principales villes arabes de Cisjordanie, elles ont tué 65 personnes, la plupart à la suite de trois attentats suicides. Ces villes sont devenues des sanctuaires terroristes dans lesquels les FDI ne peuvent entrer par crainte d'une condamnation internationale.
Le gouvernement israélien de gauche et des intellectuels de gauche de premier plan ont appelé les victimes de ces actes terroristes « qorbanot hashalom », ou « sacrifices pour la paix ». Inutile de dire que de nombreux parents des victimes, ainsi que d'autres Israéliens, ont trouvé cette appellation offensante.
Le désespoir palestinien s'est installé après la victoire électorale de Netanyahou en 1996. Selon le mantra, le terrorisme aurait alors dû augmenter. C'est le contraire qui s'est produit. Le terrorisme a diminué de façon spectaculaire : il a diminué de plus de moitié pour atteindre 32 morts en 1997, 13 en 1998 et 4 en 1999, la troisième et dernière année du mandat de Netanyahu à l'époque....
Depuis la deuxième intifada, la même tendance a prévalu. La conquête par Israël des villes arabes de Cisjordanie en 2002 a entraîné une réduction radicale du terrorisme, qui est passé de 452 morts en 2002 à 13 en 2007. Et une fois de plus, la reprise des pourparlers de paix en 2008 a coïncidé avec une augmentation du terrorisme, cette fois-ci à 36 morts. Dans l'année qui a suivi l'échec des pourparlers, ce chiffre est tombé à 15...
La morale dominante est qu'il doit y avoir une majorité significative de part et d'autre prête à faire les concessions nécessaires, bien avant que tout processus de "paix" ne soit tenté. Jusque-là, ce ne sont guère les concessions qui sont nécessaires, mais une poigne de fer israélienne pour sauver des vies israéliennes et palestiniennes. -- Il n'y a pas de volonté parmi les ennemis d'Israël pour la paix ou toute concession. Seul Israël peut mettre fin à la terreur en reconquérant la terre juive et en éloignant ses ennemis !
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When Palestinians are Hopeless Terror Declines
by Prof. Hillel Frisch
It is a widespread belief that Palestinian hopelessness feeds terrorism and the prospects for peace decrease it. This has always been false. In fact, the opposite is true: when Palestinians feel hopeless, Palestinian terrorism declines; when they are hopeful of gaining the upper hand, Palestinian terrorism increases. An Israeli iron fist is necessary to save both Israeli and Palestinian lives...
The more Israel made concessions to the Palestinians – the creation of the Palestinian Authority (PA), the granting to PLO leadership and major Palestinian terrorists entrance into the West Bank and Gaza and even Israel – the higher the terrorist toll climbed. In 1992, when the Palestinians realized Israel was going to withdraw from Gaza to make way for some kind of Palestinian autonomy, the number of Israelis killed jumped from 11 the previous year to 34. After the signing of the Declaration of Principles and the establishment of the PA in the summer of 1994, that figure nearly doubled (61). When the PA was expanded in 1995 to include the major Arab towns in the West Bank, they killed 65 people, mostly as a result of three suicide bombings. The towns had become terrorist sanctuaries into which the IDF could not enter for fear of international condemnation.
The left-of-center Israeli government and leading left-wing intellectuals called the victims of these terrorist acts korbanot hashalom, or sacrifices killed on the altar of peace. Needless to say, many relatives of the victims, as well as other Israelis, found this appellation offensive.
Palestinian hopelessness set in after Netanyahu’s electoral victory in 1996. According to the mantra, terrorism should then have increased. The opposite took place. Terrorism declined dramatically: it more than halved to 32 deaths in 1997, dropped to 13 in 1998, and dropped further to four in 1999, Netanyahu’s third and final year in office at the time...
Since the second intifada, the same trend has prevailed. Israel’s conquest of the Arab towns in the West Bank in 2002 brought about a radical reduction of terrorism, from a high of 452 deaths in 2002 to 13 in 2007. And once again, a renewal of peace talks in 2008 coincided with an increase in terrorism, this time to 36 deaths. In the year following the failure of the talks, that figure abated to 15...
The moral is that there must be a significant majority on both sides ready to make necessary concessions well before any “peace” process is attempted. Until that time, it is hardly concessions that are needed but an Israeli iron fist to save Israeli and Palestinian lives. (There is no will among enemies of Israel for peace or any concessions. Only Israel can end terror by reclaiming Jewish land and removing enemies from it!)