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D’où Provient le « Peuple » Palestinien
?
Par Rav Yossef Ben-Shoushan, Président
du mouvement Oz lé-Israël
30/10 2019
Dans le livre de la Genèse (chapitre
10), nous est décrit la ramification des peuples issus de Chèm, Ham et Yafèt
selon l’ordonnancement de Dieu. Le langage utilisé dans le verset décrivant
l’apparition du peuple des Philistins est différent de celui utilisé dans les
autres versets mentionnant l’apparition des autres peuples. Tout est énoncé
à la suite, dans le même style: un tel a engendré un tel, jusqu’à ce que l’on
arrive aux Philistins (Genèse ch. 10, v. 14): « … et les Pathroussim et les Kashlouhim, desquels étaient sortis les
Philistins ». Que signifie: « desquels étaient
sortis »? Rashi (sur ce verset) explique ainsi: « les Patroussim et les Kashlouhim vivaient
dans la promiscuité sexuelle et échangeaient leurs femmes entre eux et c’est
d’eux que descendent les Philistins ».
Par conséquent les Philistins sont des
bâtards. Ils n’appartiennent pas à l’ordre divin de la construction des
nations, tel qu’il est décrit (Genèse, ch. 10, v. 31): « Tels sont les descendants de Sem, selon
leurs familles et leurs langages, selon leurs territoires et leurs peuples ».
En fait, ils ne sont pas un peuple, et donc, ils représentent l’antithèse d’Israël qui, lui,
est le Peuple par excellence. Comme il est écrit: « C’est ce peuple que j’ai créé pour moi afin
qu’ils publient ma gloire » (Isaïe ch.43, v. 21) ou « ce peuple qui a été créé, louera Dieu »
(Psaumes 102, v.19). Et c’est donc justement la raison pour laquelle on trouve
les Philistins sur notre route chaque fois que nous tentons d’édifier notre
nationalisme.
Dans le livre de Samuel il est dit (I,
ch. 13, v. 19-22): « Or, on ne
trouvait pas un forgeron dans tout le pays d’Israël, parce que les
Philistins craignaient que les Hébreux ne fabriquent des épées ou des javelots
… et le jour du combat, nul dans le peuple n’avait ni épée ni javelot… »
Les armes représentent la force de
frappe du nationalisme. C’est exactement à cela que les Philistins voulaient
nous empêcher d’accéder. Depuis notre entrée dans le pays d’Israël, traversant
la période des Juges et jusqu’à l’édification du royaume de Saül et de David,
ils nous accompagnent. Lorsque notre souveraineté; la royauté d’Israël, se doit
d’être édifiée, ceux sont les Philistins que nous retrouvons en travers de
notre route. Les 7 années pendant lesquelles David régnait sur la ville de
Hébron, les Philistins se tenaient encore tranquilles, ne se souciant pas trop,
car ils se disaient: « Peut-être
que c’est seulement au titre de représentant ou de prince qu’on nomma David à
Hebron ».
Mais lorsque David a été oint roi sur
tout le peuple d’Israël, dans son royaume définitif à Jérusalem, alors les
Philistins ont commencé à s’agiter, comme nous pouvons le lire dans le livre de
Samuel (II, ch. 5, v. 17): « Les
Philistins apprirent que David avait été oint roi d’Israël et tous les
Philistins décidèrent de l’attaquer ». C’est alors que commença une
terrible guerre, mais David réussit à les neutraliser.
Cela se rattache aux commentaires du
Gaon de Vilna (voir dans son ouvrage, Adérèt Eliyahou, Habakouk Hashmatot):
« les Philistins ont mené la vie dure à Israël et ne les ont pas
laisser gouverner, comme il est écrit: « on ne trouvait pas de forgeron
dans tout le pays d’Israël parce que les Philistins craignaient que les hébreux
ne fabriquent des épées ou des javelots » (Samuel I, ch.13, v.19).
A propos, comment est né le nom philistin ?
Ceux ne sont ni des Cananéens et ni un
des 7 peuples. Ils ne proviennent pas de notre région. Le prophète Amos (ch.9,
v.7) dit: « N’ai-je pas fait émigrer Israël du pays d’Egypte et les
Philistins de Caftor et Aram de Kir ». Caftor est une île de la Méditerranée,
apparemment l’île de Chypre, près de la Grèce. Ainsi, le nom ancien de ce
pseudo-peuple semble donc être Caftor, et en Israël ils ont été dénommés
du nom de Philistins, qui vient du mot « polèche », qui signifie
envahisseur. Ils sont donc étrangers à cette terre. Ils sont venus de Caftor
(Chypre), et ont envahi ce pays et l’ont occupé de Hatserim jusqu’à Gaza. En
fait, ceux sont des usurpateurs qui réclament un droit de propriété sur la
terre d’Israël.
Comme nous l’avons dit précédemment,
du fait même qu’ils ne sont pas un peuple, dans l’ordre originel de leur
apparition, ils représentent donc notre antagonisme le plus absolu, nous qui
sommes Le Peuple avec un grand P. C’est pour cette raison que lorsque nous
dévions du droit chemin, le Maître du monde se sert d’eux comme entrave, afin
que nous nous redressions et que nous reprenions la bonne direction. Dans
la paracha (section biblique hebdomadaire) de Haazinou (Deutéronome, ch.
32, v. 21) il est écrit: « Ils
m’ont irrité par des dieux nuls, ils m’ont attristés par leurs idoles vaines,
et moi je les irriterai par un peuple nul, je les attristerai par une nation
indigne ».
Ces Philistins de l’antiquité, se
nomment aujourd’hui, en hébreu moderne, Palestiniens. car ce nom de Palestine
fut octroyé à la terre d’Israël par Andrianos, qui avait incendié la terre
d’Israël après la révolte de Bar Kohba, après que la dernière braise d’Israël
fut éteinte et que le prestige d’Israël fut totalement anéanti. Andrianos, qui
était un très grand antisémite, et un célèbre ennemi d’Israël, est celui qui a
remplacé le nom du pays d’Israël par le nom Palestine, afin d’humilier
l’honneur d’Israël, voulant dire par cela, que l’épisode version israélienne
dans ce pays était terminé et que désormais, on lui redonnerai son nom
antique, relatant les Philistins qui vivaient sur cette terre avant le peuple
d’Israël. Ce nom a pris racine dans les consciences, car la culture et la
civilisation romaine étant dominantes dans toute l’Europe, il s’est ainsi
propagé de manière naturelle jusqu’ aujourd’hui. Sur les timbres-poste d’avant
la proclamation de l’Etat d’Israël, c’était le mot Palestine qui figurait. Les
minorités qui habitent dans notre pays et qui veulent nous dénier de tout droit
légitime sur la terre d’Israël se font appeler Palestiniens, bien qu’ils
n’aient aucun lien génétique avec ce ramassis qui a disparu du monde, qui
étaient appelés les Philistins.
Par conséquent, le terme
« Palestiniens » n’est qu’une adaptation phonétique moderne du mot
Philistins. Ces Palestiniens, ou néo-Philistins, jouent aujourd’hui exactement
le même rôle que les Philistins d’alors jouaient sur la scène historique, lors
de l’édification de la souveraineté israélienne en terre d’Israël.
Du point de vue de la direction Divine
du monde, il s’agit là d’un pseudo-peuple, d’un ramassis de gens, dont le
Maître du monde se sert afin de faire ressurgir le royaume d’Israël. Comme
réaction spontanée aux palestiniens qui tentent de nous effacer de la carte de
l’histoire, nous nous élevons et nous édifions notre souveraineté. Ce ramassis
de gens existe donc que pour que nous surmontions les difficultés qu’ils
placent devant nous, et que par la même nous extériorisions nos forces
potentielles enfouies dans les profondeurs de notre essence spirituelle et rétablissions
ainsi la souveraineté de la royauté d’Israël.
La stratégie dont se servent les
Palestiniens pour faire échouer l’édification de notre souveraineté est la
clownerie. Que fait le clown ? Il transforme la réalité en vanité, et la
vanité en réalité. Ils se moquent de nous et réussissent même à nous
ridiculiser aux yeux du monde entier par le fait que nous-mêmes donnons notre
terre à nos ennemis et les munissons d’armes à feu. Et même, lorsqu’ils nous
tirent dessus, nous continuons encore à échafauder diverses théories afin de
minimiser l’ampleur de cette situation absurde que nous nous sommes nous-mêmes
crées: « Regardes la pauvreté
de notre prestige aux yeux des nations – car nous somme devenus honte et mépris
à leur yeux ! »
Le Roi David, qui à réussit à
surmonter ces clowns, nous enseigne comment s’attaquer à la racine de ce mal:
« Heureux l’homme qui ne suit point
les conseils des méchants, qui ne se tient pas dans la voie des pécheurs et qui
ne prend point place dans la société des railleurs, mais qui trouve son plaisir
dans la Loi de l’Eternel et médite cette Loi jour et nuit. Il sera comme un
arbre planté auprès des cours d’eau, qui donne ses fruits en leur saison, et
dont les feuilles ne se flétrissent point… » (Psaumes ch.1,
v1-2).
Le rôle de la feuille est de protéger
le fruit, mais elle n’a pas de valeur en elle-même. Le sionisme par contre a
sanctifié les moyens, tels que la sécurité et l’économie du pays, et en a fait
des buts en tant que tels au détriment des véritables valeurs.
Face à cette clownerie qui tend à
transformer les moyens en but, Dieu fait surgir devant nous une « Autorité
gouvernementale » de clowns ou de palestiniens qui se sert exactement
des mêmes arguments que ceux du sionisme, et prétendent qu’il existerait
« un pauvre peuple palestinien« , malheureux, pourchassé, qui est à
la recherche d’un abri sûr, sous la protection des nations du monde. Et c’est
justement comme cela que cette « Autorité gouvernementale » parvient
à obtenir, un abri sûr, en faveur de ce « peuple palestinien antique et
rompu à la douleur », et tout cel, dans le but tout à fait clair d’édifier
un état indépendant en terre de Palestine, dont la capitale serait Jérusalem,
qui d’ailleurs est le centre mondiale de l’islam depuis des générations
et des générations comme tous le savent, chose qui n’a jamais existé et qui ne
figure nullement dans le Coran . Et alors, face à cette situation absurde, tous
les fondements branlants sur lesquels le sionisme s’était édifié s’écroulent et
aujourd’hui on en vient à parler de post-sionisme. La feuille qui avait été
écarté de sa source d’eau vive se fane et tombe.
A propos des paroles du roi David:
« qui ne prend point place dans la
société des railleurs », le Talmud dit: « Il n’est pas resté parmi les Philistins car
c’étaient des railleurs » (traité Avoda Zara, p. 19a). Et c’est
la suite du verset qui nous donne la clé de la solution radicale: « il sera comme un arbre planté auprès
des cours d’eau qui donne ses fruits en saison et dont les feuilles ne se
flétrissent point: tout ce qu’il fera il réussira ». Cela signifie que
seulement si nous plantons à nouveau cet arbre (= le sionisme) près des cours
d’eaux (desquels il avait été écarté), alors ses feuilles ne se faneront pas.
Nous devons effectuer un traitement urgent
de revivification à notre résurrection nationale et la reconnecter à nouveau à
sa source de vie originelle !
Le premier sioniste fut Abraham notre
patriarche, à qui Dieu dit: « Va
vers le pays que je te montrerai …et je ferai de toi un grand peuple …et c’est
par toi que seront bénies toutes les nations de la terre » (Genèse ch.
12, v. 1-3). Le Maître du monde, qui a contracté avec Abraham l’alliance de
« Ben habétarim »(=entre les portions) et qui lui a dit: « C’est à ta descendance que je
donnerai toute cette contrée, depuis le fleuve d’Egypte jusqu’au grand fleuve
de l’Euphrate »(Genèse ch.15, v.18) n’a pas fait cela pour des raisons
sécuritaires, afin de lui donner, à lui et à sa descendance, « un abri
sûr », mais dans un but humanitaire noble à envergure universelle: celui
de procéder à l’amélioration morale du monde entier sous la royauté de Dieu. Et
ceci par le biais de l’apparition novatrice d’un peuple, édifié avec toutes les
composantes nationales habituelles, mais qui se comporterait selon l’idéal
Divin et qui serait source de lumière pour toutes les nations.
Seule l’explication de la valeur
Divine de ce peuple et de cette terre ensemble, pourra éclairer toutes nos
perplexités, parviendra à faire éclater la justice de notre œuvre et nous guidera
dans notre cheminement. Alors seulement, tous les peuples de la terre
craindront le nom de Dieu qui réside en nous et seront à l’écoute de Ses
paroles que nous répandons. Car ce n’est pas en masquant notre face ni en
brouillant nos desseins que devons revenir dans notre patrie et notre endroit
naturel, mais c’est au nom de notre Dieu, roi des peuples et des mondes, que
nous élevons notre étendard dans la stature grandiose de son dévoilement en
nous.
Que tous les être vivants de ce monde
sachent, que ce n’est pas un quelconque gouvernement humain qui nous a donné un
monument commémoratif en terre sainte, mais c’est la main du saint Dieu
d’Israël, qui est le Dieu de toute la terre et qui tient sa parole à tout
jamais, qui nous a donné la terre d’Israël comme héritage éternel, afin
que nous soyons une lumière pour les autres peuples, par notre comportement
exemplaire sur cette terre, et à l’origine de la délivrance mondiale.
Et si l’Amérique (ou pour être plus
exact « Ama réka » = un peuple vide), et celui qui se tient à sa
tête, et tous les autres peuples renient les paroles du Dieu vivant, et
méprisent ses armées par des discours de dénégation concernant la résurrection
d’Israël sur la terre de sa sainteté, et essayent de contrecarrer l’idéal divin
communiquée par l’intermédiaire de ses
prophètes, qu’ils sachent donc avec certitude que leur sort sera semblable à
tous ceux qui ont blasphémé Dieu par leurs attaques et leurs insultes. Israël
verra la destruction des perfides, marchera sur les ruines de ceux qui se
glorifient de leurs nouvelles idoles, de même qu’il a marché sur les ruines de
Babel et d’Achour et de toutes les royautés de l’antiquité. « Eux se sont tous écroulés tandis que nous,
nous sommes reconstruits et relevés. Quant à nous, sachons qu’ils ne réussiront
jamais à déjouer les projets Divins Eternels, et nous poursuivrons la
route de notre destinée sainte »
Dans l’attente de voir s’accomplir
bientôt la délivrance complète,