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Mohamed El Baradei ! Montre Ton Vrai Visage !

 

Par Anne Bayefsky, spécialiste de l'Onu

www.EyeOnTheUn.org & Israel Resource Review -info@eyeontheun.org 

1er Février 2011

Traduit par Albert Soued,  http://soued.chez.com  pour www.nuitdorient.com

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Au nom de la réforme démocratique, Mohamed el Baradei fait de son mieux pour apparaître comme l'homme destiné à succéder au Président égyptien Hosni Moubarak.

En fait cet homme est beaucoup plus proche d'un Mahmoud Ahmedinejad que de quoi que soit qui ressemble à la démocratie. Comme ex-DG de l'Agence Internationale pour l'Energie Atomique (AIEA), tout ce qu'il a laissé comme souvenir, c'est son inlassable soutien à l'Iran, s'assurant que ce pays puisse acquérir des armes nucléaires.

Pendant une décennie, année après année, cet homme a utilisé son poste à l'AIEA pour gagner du temps en faveur des projets nucléaires iraniens. En septembre 2005, il a réussi à écarter cette question de la table du Conseil de sécurité, se vantant: "Je suis heureux que la question de la nucléarisation de l'Iran ne soit pas parvenue au Conseil de Sécurité, pour laisser plus de temps à la négociation et à la diplomatie"-

De même en février 2006: "Bien que l'Agence n'ait vu aucun transfert de matière nucléaire vers l'usage d'armes offensives ou de matériel explosif nucléaire, elle n'est pas aujourd'hui en mesure de conclure qu'il n'y a pas de matière nucléaire ou d'activité nucléaire non déclarée en Iran. Le processus pour parvenir à une conclusion est très long et exige beaucoup de temps…"

En janvier 2007, au milieu des appels à des sanctions contre l'Iran, el Baradei suggère un  "temps mort". En Septembre 2007, alors que des sanctions plus dures pointent à l'horizon, il demande à nouveau un "temps mort". En janvier 2008, l'AIEA rapporte: "El Baradei a remarqué à plusieurs reprises que…l'AIEA n'a vu aucun transfert de matière nucléaire vers l'usage d'armes offensives ou de matériel explosif nucléaire"

Après qu'il fut enfin remplacé à la tête de l'Agence l'an dernier, son successeur Yukiya Amano, a cherché à prendre ses distances de ce camouflage évident. Il a émis un rapport où pour la 1ère fois l'AIEA a exprimé des choses comme "des informations crédibles existent " ou "l'AIEA est préoccupée quant à l'existence possible en Iran d'activités nucléaires non déclarées et de matière pouvant servir à des missiles nucléaires, ou de possibles installations militaires à usage nucléaire"

 

Si El Baradei devient président d'Egypte, il continuera à aider l'Iran et sans aucun doute voudra équiper son pays d'armes nucléaires. Ce "prix Nobel de la Paix" a comme ambition de faire proliférer l'arme nucléaire, dans l'esprit d'équité entre "nations riches et nations pauvres". Voici une interview effrayante donnée au Financial Times le 19/02/07 qui donne un aperçu de ce qui nous attend du côté de l'Iran: "L'Iran considère l'enrichissement de l'uranium…comme un objectif stratégique, car ses dirigeants sentent que cela peut leur apporter la puissance, le prestige et l'influence…

Et c'est assez vrai. Une capacité nucléaire est un moyen de dissuasion, de différentes manières… Quand vous voyez au Royaume Uni le programme de modernisation du Trident, qui amène ce pays au sein du 21ème siècle à se protéger avec ce moyen de dissuasion, il est alors difficile pour nous de dire aux gens autour de nous que les moyens de dissuasion ne sont pas bons pour eux…"

 

Les informations faisant le lien entre Téhéran et les ambitions politiques d'el Baradei sont parvenues en septembre dernier, via un rival politique Abdel Mabboud, dans le journal égyptien "Al Yom al  Sabeh'": "Dans un communiqué adressé au procureur Général,  Dr Yasser Najib abdel Mabboud a accusé Dr Mohamed el Baradei… de recevoir des fonds dépassant 7 millions $ venant des dirigeants Iraniens, comme soutien de la réforme en Egypte". L'histoire dit que ce chèque de 7 millions $ avait pour but de couvrir les dépenses de la campagne électorale du "Front pour le Changement" et de ses activités. C'est parfaitement logique.

De plus El Baradei a dit au journaliste Fareed Zakaria de CNN, dimanche dernier, que "Les Frères Musulmans… n'ont rien à voir avec l'extrémisme… ils sont très crédibles… Et je vais m'entendre avec eux…". En fait les amis de lutte d'el Baradei sont connus pour leur antisémitisme virulent, leur aversion de l'Occident et ils sont prêts à expédier les femmes égyptiennes à l'âge de pierre, et ils rompront les accords de paix avec Israël, comme premier acte de bienvenue.

 

Si aujourd'hui l'administration Obama jette Moubarak, demain elle trouvera la seule alternative existante l'association el Baradei-Frères Musulmans. Les Egyptiens seront encore plus loin de toute démocratie et le reste du monde se trouvera en réel danger.

 

Note de www.nuitdorient.com

Comme à Gaza, on risque d'avoir en Egypte une alliance contre-nature et provisoire sunna-shia. Mais qui l'emportera de l'Iran ou de l'Arabie ? A jeter tous les deux aux orties !

Avec ses vassaux, ses obligés, ses émissaires de la terreur et ses menaces nucléaires, l'Iran encercle petit à petit l'état d'Israël, et de là, cherche à mettre à genou l'Occident. Il est grand temps de se débarrasser des mollahs et des ayatollahs, comme de l'Arabie wahabite qui finance les Frères Musulmans.

 

 

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