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Immigration
: El Sissi plus Honnête que Macron, Merkel et Trudeau
Par Hélios
d'Alexandrie
pour Dreuz.info
le 9 décembre 2018
https://www.youtube.com/watch?v=zdnk4Gvt_4w
Dans le cadre du Forum Mondial de la Jeunesse qui
s’est tenu récemment en Égypte, le président d’Égypte El Sissi a participé à
une séance où il a répondu aux questions des jeunes. J’ai traduit de l’arabe sa
réponse à une question concernant
El Sissi: La deuxième question m’est posée par Mohammed Kassim (un jeune
afghan): Pourquoi les chefs d’États mondiaux ferment leurs portes à
l’immigration?
Je n’ai certainement pas l’intention de renchérir sur cette question.
Chaque État a le droit de protéger sa population et voir à ses intérêts. Il
doit respecter les droits de l’homme bien entendu, mais dans un cadre qui lui
permet de préserver ses intérêts nationaux.
Permettez-moi de vous dire ceci: au lieu de me demander pourquoi ces
pays ferment leurs portes, demandez-vous plutôt pourquoi les afghans en
Afghanistan ne se préoccupent pas du sort de leur pays. Pourquoi
s’acharnent-ils depuis quarante ans à s’entretuer et à s’autodétruire? Cette
question se posent également pour d’autres pays comme le Pakistan et… l’Égypte
aussi. Elle se pose aussi pour la Syrie, l’Irak, la Lybie, le Yémen et la
Somalie. Pourquoi nous nous comportons de cette façon?
Nous nous déchirons à l’intérieur de nos pays et après nous demandons à
des États laborieux qui triment nuit et jour, qui s’efforcent à conserver leurs
acquis, à protéger leur population, à maintenir leur niveau de vie et de
développement… Nous leur demandons de partager avec nous le fruit de leur
labeur, simplement parce que nous nous disputons entre nous! Voyons donc! Remarquez
que je ne suis ni pour eux, ni contre eux, j’essaie simplement d’être objectif
et équitable dans ma façon de voir le problème.
Nous avons l’obligation de nous critiquer nous-mêmes: Est-ce que nous
protégeons nos propres États? Les leaders des États dont je parle (les États
musulmans) n’ont-ils pas l’obligation d’être plus équitables, plus respectueux
et plus attentionnés à l’égard de leur population? Et n’ont-ils pas le devoir
de faire des concessions, de se mettre à table et régler leurs problèmes, que
ce soit en Afghanistan, en Syrie, en Irak ou en Lybie? Pourquoi ne le font-ils
pas? Tu en veux au chef d’États européens, que ce soit en Angleterre, en
Allemagne, en Italie ou ailleurs, qui ferment leurs frontières pour protéger le
fruit de longues années de labeur et d’effort consacrés à édifier une société
évoluée! Nous demandons qu’ils nous ouvrent leurs portes, alors que nous
voulons imposer notre culture, bien qu’elle soit très éloignée de la leur, en
particulier dans le domaine du travail et de l’effort. Notre éthique du travail
est différente de la leur, ils ont une éthique rigoureuse, ils ne s’accordent
pas de passe-droits ou de laisser-aller dans le domaine du travail ou de la
formation. À l’opposé nous nous permettons, quelques fois d’une manière exagérée,
des passe-droits et de la complaisance.
Tu as l’intention d’imposer ta culture? Pour ne blesser personne je
dirais ceci: en tant qu’immigrant j’apporte avec moi ma culture égyptienne, je
veux tout avoir sans me fatiguer! N’est-ce pas que cette culture est bien la
nôtre?
De hauts responsables m’ont posé cette question: « pourquoi
avez-vous autant de main-d’œuvre non productive? » Je leur réponds que
nous avons nos façons de faire et nos habitudes, elles correspondent à ce que
nous sommes et nous ne pouvons pas les changer sans causer des heurts et des
perturbations.
Tu veux émigrer avec ta culture, qui pour toi ne peut être remise en
question? Tu veux l’imposer en prétextant qu’il s’agit d’un droit humain?Non!
Et à propos si tu vas dans un pays qui accepte de t’accueillir, tu dois
respecter, mais d’un respect absolu, ses lois, ses coutumes, ses traditions et
sa culture. Mais tu n’as pas cette disposition d’esprit, en fait nous ne
sommes pas du tout dans cette disposition d’esprit, alors il ne faut pas y
aller. Tu veux qu’ils t’ouvrent la porte, pour que tu entres et qu’après cela
tu leur crées des problèmes?Non!
Moi je ne suis pas en train de les défendre, Non par Allah! Je juge
simplement d’après ce que je vois et ce que je comprends des évènements qui se
déroulent à ce sujet. Ce n’est pas possible, cela fait plus de quarante ans que
vous vous entretuez et vous voulez que je vous laisse entrer?Non! Vous voulez
résoudre vos problèmes? Résolvez-les dans vos pays. Voilà pourquoi je dis aux
égyptiens: « prenez soin de votre pays! » Tel est mon message. Au
lieu de demander aux autres de nous ouvrir leurs portes, faisons en sorte que
notre terre nous suffise, et en fait elle nous suffit. En Égypte il y a
suffisamment de place pour tous les égyptiens; nous devons éviter d’entrer en
lutte les uns contre les autres et ainsi de tout démolir, faute de quoi les
jeunes choisiront de partir vivre ailleurs… Non c’est inacceptable!
Nous devons faire face résolument à nos problèmes, mettre fin à
l’effusion de sang dans nos pays, faire preuve de lucidité et d’intégrité dans
nos interactions, favoriser le dialogue et le débat. Je ne suis pas contre
l’émigration, ceux qui nous ouvrent la porte je leur dit Merci votre geste est
apprécié. En ce qui concerne ceux qui nous ferment la porte, je dis qu’en cela
nous n’avons de reproches à adresser qu’à nous-mêmes.
Mes commentaires
J’entends déjà les grincements de dents des
immigrationistesislamophiles, je perçois également la rage des
mondialistes, ennemis déclarés des nations. En effet le président el Sissi leur
coupe littéralement l’herbe sous le pied; tout leur échafaudage idéologique
s’écroule. El Sissi est un égyptien authentique, un nationaliste qui aime
l’Égypte et qui veut en faire un objet de fierté. Son attachement viscéral à sa
terre natale le rend imperméable à l’idée de conquérir l’Occident pour y
imposer l’islam et la charia. Il fait sienne cette maxime: « si je n’étais
pas égyptien, j’aurai certainement aimé l’être ». Cette formule élaborée
au début du vingtième siècle est proche de l’énoncé selon lequel tout homme a
deux patries, la sienne et puis la France.
En tant que nationaliste convaincu, el Sissi comprend parfaitement le
nationalisme des peuples européens. Malgré sa foi, il trouve inacceptable
l’idée d’introduire un cheval de Troie islamique dans les pays d’accueil. Son
sens politique l’amène aussi à souhaiter que les peuples européens préservent
leur culture, laquelle est garante de leur succès et de leur survie. Il voit
d’un fort mauvais œil le changement radical opéré par l’immigration islamique
en Europe. Si cette dernière venait à s’effondrer dans la violence comme cela
se passe au Moyen-Orient, alors l’Égypte se retrouverait en perdition
civilisationnelle. Privée de l’oxygène que lui procure la civilisation
occidentale, l’Égypte mourra d’asphyxie islamique.
À bien y penser el Sissi aime certainement la France plus que Macron, il
aime aussi l’Allemagne plus que Merkel et probablement le Canada plus que
Trudeau. Il veut que la France reste la France, que l’Allemagne reste
l’Allemagne, que l’Italie reste l’Italie, que le Canada reste le Canada et
surtout que l’Occident cesse de réchauffer la vipère islamique en son sein. Il
sait à quel point son venin est dangereux, l’Égypte en fait l’expérience
quotidiennement.
Mais le message d’El Sissi aux jeunes musulmans du forum, s’adresse
autant aux peuples d’Occident. El Sissi nous dit que nous avons l’obligation de
préserver notre culture, nos valeurs et notre mode de vie, que nous devons
exiger de la part des immigrants le respect absolu de nos lois, de nos valeurs,
de nos traditions, de nos coutumes et de notre culture. El Sissi ne croit pas
aux chimères que sont le racisme et l’islamophobie, il sait d’expérience que
l’islam est dangereux et que le craindre et s’en prémunir n’est que prudence et
sagesse.