www.nuitdorient.com
accueil -- nous écrire -- liens -- s'inscrire -- site
"PLUS
LE MARTYR EST JEUNE, PLUS JE L'ESTIME ET LE RESPECTE"
Les autorités
religieuses font l'éloge des « sacrifices » d'enfants
sacrifice
d'enfants, terrorisme, attentats, crimes de guerre, droits de l'homme
par David Kupelian, octobre
2000 – www.WorldNetDaily.com
Le Moufti de Jérusalem, la plus haute autorité musulmane de la ville, appelle
à la « libération » complète, par les Palestiniens, non seulement de Jérusalem
mais de tout Israël, et déclare que le
« sacrifice » et le «
martyre » des enfants palestiniens montrent que « la nouvelle génération poursuivra
sa mission avec détermination ».
Interviewé par « Al Ahram al-Arabi », le Moufti de Jérusalem, Cheikh 'Ikrima
Sabri, a abordé diverses questions au sujet du conflit israélo-arabe et a
exprimé son admiration pour le « martyre » des enfants. Plus de quarante jeunes
Palestiniens seraient morts, paraît-il, au cours de six semaines d'affrontements
entre Palestiniens et Israéliens après « l'échec du processus de paix du courtier
Clinton. »
« Nous ne nous sommes pas encore suffisamment sacrifiés pour mériter la libération
d'El Aksa », dit Sabri. « Pour libérer Jérusalem, Saladin a consenti, pendant
longtemps, à de lourds sacrifices, et nous devons nous sacrifier jusqu'à ce
que la victoire d'Allah se réalise. »
Reprenant l'habituel discours nationaliste arabe selon lequel la paix au Moyen-Orient
ne peut se réaliser que si et lorsque Israël tout entier sera « libéré » et
les Juifs expulsés de la région, le Mufti déclare : « La terre de Palestine,
ce n'est pas seulement Jérusalem ; cette terre s'étend du Jourdain à la Méditerranée. Naturellement,
le problème (palestinien) concerne la totalité de cette terre. Nous ne pouvons
pas établir une patrie en ne libérant que Jérusalem. Il est exact que Saladin
ne s'est pas reposé avant la libération de Jérusalem, mais cela ne veut pas
dire qu'il faille dédaigner le reste de cette terre bénie ou y renoncer ».
Soulignant le fait que « chaque Palestinien est, en fait, en état de Jijad
», Sabri fait l'éloge des
« martyrs » palestiniens,
et en particulier des enfants qui sont poussés vers les premières lignes des
affrontements avec les Israéliens, par des parents fiers et par d'autres combattants.
« Je pense que le martyr est heureux parce que les anges le conduisent à son mariage avec le ciel», dit-il.
« Il ne fait aucun doute que les enfants (martyrs) laissent penser que la
nouvelle génération accomplira sa mission avec détermination », dit le Mufti,
qui est nommé par le président de l'Autorité palestinienne, Yasser Arafat.
« Plus jeune est le martyr, plus je l'estime et le respecte . On inscrit son
nom avant même qu'il meure : « le martyr un tel ». Dans la poche de chaque
martyr, il y a une note portant son nom. Il se condamne lui-même au martyre
avant même d'en devenir un».
En réponse à la question du journaliste : « Est-ce pour cela que les mères
pleurent de joie à l'annonce de la mort de leur fils ? », Sabri répond : «
Elles sacrifient volontairement leurs rejetons par amour de la liberté. C'est
une grandiose manifestation de la puissance de la foi. Les mères participent
à la grande récompense du Jihad qu'est la libération d'El Aksa. J'ai parlé
à un adolescent (qui) disait :. « Je veux épouser les (belles) femmes célestes
aux yeux noirs. Le lendemain, il devenait un martyr. Je suis convaincu que
sa mère était au comble de la joie à l'idée de ce mariage. Un tel fils se
devait d'avoir une mère comme celle-là. »
A la question « Que pensez-vous des Juifs ? », Sabri répond : « J'entre dans
la mosquée El Aksa la tête haute mais, en même temps, je suis rempli de rage
envers les Juifs. Je n'ai jamais salué un seul juif... Je ne les saluerai
jamais. Ils peuvent toujours rêver que je le fasse. Les Juifs n'osent pas
me harceler parce que ce sont les créatures les plus couardes qu'Allah ait
jamais créées.. »
On enseigne aux enfants palestiniens, presque dès la naissance, la haine des
Juifs et la glorification du Jihad (guerre sainte) - jusqu'à la mort et au
« martyre » - cela fait fondamentalement partie de leur culture. Comme le
rapportait récemment le WorldNetDaily, une émission télévisée appelée
« Club des enfants » présentant
des spectacles de marionnettes, des chansons et un personnage de Mickey, glorifie
la violence et le terrorisme, en enseignant aux enfants des chansons comme
« Lorsque j'entrerai dans Jérusalem, je me transformerai en bombe vivante.
» Dans un enregistrement vidéo de cette émission, on voit également des gamins
chanter des chansons où il est question de prendre une « mitrailleuse » pour
diriger « la violence, la colère, la colère, la colère » contre les
Israéliens.
Le 27 octobre, Gerald M. Steinberg, journaliste au Jerusalem Post, signale
des réactions choquantes après la mort violente de quelques enfants palestiniens.
« Interviewés par des journalistes après les (récentes) tragédies, les parents
de ces jeunes victimes parlent de leurs enfants comme de « shahid » (martyrs)
dont la vie a été offerte, volontairement et avec fierté, à la cause palestinienne,
en combattant l'ennemi sioniste
haï ». Dans une scène
incroyablement choquante, une mère se glorifie d'avoir ennuyé son fils sur
ce thème, tandis que le père se vante d'avoir pourvu à son entraînement. Les
parents recevront également une « récompense » financière assez importante
de l'Autorité Palestinienne », ajoute le journaliste.
Cependant, tous les parents palestiniens ne sont pas d'accord pour sacrifier
leurs enfants au « Jihad » contre Israël. Récemment, une journaliste arabe
pro-palestinienne du quotidien arabe londonien Al Sharq al Awsat, a condamné
l'exploitation des enfants dans la lutte contre Israël : « Certains dirigeants
palestiniens. émettent des ordres consciemment pour que les enfants mettent
fin à leur enfance, même si cela doit signifier mettre fin à leur vie », écrit
Houda Al Husseini, dans l'édition du 27 octobre 2000.
« Je voudrais savoir pourquoi nous, Arabes, insistons pour mourir pour notre
patrie au lieu de vivre pour elle », déclare-t-elle. « Si ces enfants n'ont
rien à perdre, et qu'ils pensent que l'entraînement est. un jeu, devons-nous
continuer à les y pousser avec hypocrisie et un enthousiasme stupide jusqu'à
ce qu'ils y laissent leur vie ? Avons-nous épuisé tous les moyens et tous
les arguments, avons nous épuisé. nos cerveaux, pour ne rien trouver de mieux
à faire que jouer avec la vie de nos enfants et les pousser à se battre contre
Israël ? Ou peut- être les dirigeants palestiniens - ceux qui font partie
de l'Autorité palestinienne ou qui se préparent à y jouer un rôle - font-ils
confiance à l'humanité d'Israël ?
Si c'est ce qu'ils font, ils ont tort. »
« Quelle sorte d'indépendance construit-on sur le sang des enfants, pendant
que les dirigeants (palestiniens) vivent en sécurité, ainsi que leurs enfants
et leurs petits-enfants ? » demande-t-elle ; « N'y a-t-il que les miséreux
pour être voués à la mort à l'aube de leur vie ? Peut-être ces enfants n'ont-ils
jamais, dans leur courte vie, savouré un morceau de pain frais, dormi dans
un lit bien chaud, eu le bonheur de porter un vêtement neuf ou emporté à l'école
des livres non délabrés. »
Argumentant sur le fait que « l'époque d'Arafat et des gens qui l'entourent
a atteint son déclin, la journaliste et militante palestinienne fustige la
culture dominante des Palestiniens aujourd'hui:
« Avant tout, ces enfants
méritent de vivre, avant que nous les poussions à mourir. Or, que leur faisons-nous
? Nous trompons leur innocence, nous leur fournissons des tonnes de pierres,
pendant que nous sommes assis dans un bureau et prononçons leur arrêt de mort.
Puis nous acceptons une invitation à un déjeuner ou à un dîner de travail
et parlons de ces enfants qui sont morts en tenant des pierres dans leurs
mains, des enfants qui, probablement, avaient faim. »
Nota:
La traduction de l'interview
de Al Ahram al Arabi du 27 octobre 2000 et de l'article de la journaliste
Huda al-Husseini a été réalisée par le Middle-East Media et l'Institut de
Recherche MEMRI
© www.nuitdorient.com par le groupe boaz,copyright autorisé sous réserve de mention du site