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LES CRIMES DE GUERRE DES PALESTINIENS
Par Ted Lapkin, analyste politique
pour le Conseil des affaires juives et pour Israël-Australie – Article paru le
27 février 2004 au www.FrontPageMagazine.com
Traduit par Bertus www.nuitdorient.com
L'expression "une image vaut
plus que 1000 mots" est un aphorisme qui a perdu sa force par un usage
galvaudé et rebattu. Mais parfois même un truisme rabâché peut faire mouche.
Depuis le début de la guerre
d'usure menée par les Palestiniens contre Israël, on a écrit des milliers de
pages pour en décrire les péripéties et les rebondissements. Mais c'est la
photo prise par un reporter de l'Associated Press lors d'un récent incident à
Gaza qui a été le révélateur de l'essence même du conflit, jusqu'ici négligée
par les médias.
Le personnage saillant de l'image
prise sur le vif est un "militant du Hamas" selon la légende. On voit
clairement sur la photo un combattant armé portant un uniforme de combat
"para" ainsi qu'un fusil d'assaut AK47 le long de son dos: ce
combattant du Hamas est en train d'actionner un lanceur de rocket. Mais la
photo montre également une ribambelle de jeunes garçons, certains ayant moins
de dix ans, se pressant autour de cette pièce d'artillerie, pendant que le
combattant l'arme.
Au cas où certains lecteurs se
posent la question de savoir ce que faisaient ces gamins autour d'une arme
aussi dangereuse, la légende de la photo explique "un militant masqué
du Hamas allume un mortier contre des forces Israéliennes qu'on ne voit pas,
alors que des enfants Palestiniens tentent de le couvrir contre une éventuelle
tentative de représailles de ces forces, lors de leur incursion aux environs de
Gaza le mercredi 11 février 2004".
Cette image singulière mais crue
montre la réalité la plus abjecte de cette guerre, dans laquelle des
Palestiniens utilisent en permanence leurs propres enfants comme bouclier.
Il est vrai que les porte-parole
Palestiniens omettent de mentionner cette tactique de guerre inhumaine où des
enfants sont offerts en sacrifice et ne souhaitent pas en débattre, accusant
avec véhémence de tendancieux quiconque qui ose aborder le sujet.
La leader palestinienne Hanan
Ashrawi donne l'exemple frappant de cette rhétorique à la "jiu
jitsu", lorsque cette question a été soulevée, lors de sa récente visite
en Australie. "Dire que nous
n'aimons pas nos enfants, c'est manifestement une accusation raciste, c'est
vraiment horrible de nous accuser de cela!" dit-elle. En effet cela
est horrible…
Une preuve formelle de cette situation
nous provient du correspondant du journal arabe "Al Sharq al Awsat"
(le Moyen Orient) paraissant à Londres, Houda al Hussein. En novembre 2000,
cette journaliste a écrit un article cinglant à propos de l'exploitation d'enfants
par les chefs de l'Autorité qui "donnent sciemment des ordres dans le
but de mettre fin à leur enfance, même si cela signifie souvent leur mort".
En fait les témoignages concordent
pour conclure que l'Autorité Palestinienne a un recours officiel aux enfants
dans la guerre d'usure actuelle, même s'ils se trouvent en danger de mort.
Ainsi le Ministre Palestinien de l'Education édite des livres scolaires pour
les niveaux 5 et 6 qui exaltent les vertus du "martyr" (shahadah). En
juin 2002, la télévision palestinienne a diffusé un interview de propagande
avec un enfant de 11 ans appelé Yousra qui a déclaré que tout enfant
palestinien dit "Ô Allah, comme je désire devenir un martyr!"
Comme ils ne peuvent vaincre
militairement les Israéliens, les Palestiniens ont mis au point un plan de
bataille pour les vaincre sur le plan diplomatique. Ce plan est basé sur une
offensive de "relations publiques". La tactique utilisant des enfants
comme des pions qu'on pose sur l'échiquier du combat est inspirée d'un calcul
dans lequel le cynisme dépasse le savoir-faire médiatique.
Les Palestiniens ont développé une
stratégie de communication qui est fondée sur les prémisses que la largeur des
"manchettes" des journaux est inversement proportionnelle à l'âge de
la victime! Un mort de 13 ans aura une manchette plus large qu'un mort adulte
et aura plus d'effet médiatique. Ainsi il devient légitime de sacrifier des
enfants sur l'autel de la "démonisation" d'Israël.
La publicité macabre des
Palestiniens est d'abord immorale, ensuite illégale. L'article 51 des
Protocoles additionnels de la convention de Genève interdit des civils dans le
combat "pour
servir de bouclier à des objectifs militaires ou pour couvrir, favoriser ou
entraver des opérations militaires". De plus la Cour Internationale
de Justice considère "qu'enrôler
ou recruter des enfants de moins de 15 ans, ou s'en servir pour qu'ils
participent à des combats internationaux ou non est un crime de guerre".
Ainsi même si les attaques qui ont
pour but d'assassiner délibérément des civils israéliens sont exclus de ce
texte, les organisations terroristes et l'Autorité Palestinienne qui les tolère
sont par deux fois des "criminels de guerre".
Il est grand temps de libérer
notre discours public officiel du corset du "politiquement correct"
et de faire état de vérités qui éclatent aux yeux. La culture dominante de la
société palestinienne fait la promotion du "meurtre d'honneur" comme
l'expression suprême des valeurs familiales et celle de la "bombe humaine"
comme la magnifique expression des valeurs nationales. L'exploitation d'enfants
et de jeunes adolescents comme "chair à canon" montre que le culte de
la mort promu par l'Autorité Palestinienne non seulement dévalorise la vie
humaine, mais empêche également toute solution de paix au Moyen Orient. (1)
(1) notes du traducteur:
- Le 26 février 2004, l'armée
israélienne arrête à Toubas 3 enfants palestiniens âgés de 12, 13 et 15 ans,
armés, qui tentaient de s'infiltrer en Israël à partir de la Cisjordanie. Les
enfants ont avoué qu'ils cherchaient à entrer à Afoula pour tirer sur la foule
et mourir en martyrs. Ils ont été entraînés au maniement des armes par le
Djihad Islamique. L'Associated Press a rapporté cet événement comme ayant
"choqué les Palestiniens", sans mentionner la propagande et la
culture favorisant le martyr!
- À son arrivée à Gaza en 1994,
venant de Tunis, Arafat n'a-t-il pas dit à son peuple "faîtes 12
enfants, 10 pour moi et gardez 2 pour vous!"
- Il est aujourd'hui notoire que
l'affaire "Mohamed al Doura" qui a défrayé la chronique était une
mise en scène macabre à l'intention de l'opinion publique mondiale, à laquelle
se sont prêtés des reporters travaillant pour la télévision française….